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Corgengoux

Corgengoux est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Corgengoux
Corgengoux
L'Ă©glise de Corgengoux.
Blason de Corgengoux
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
DĂ©partement CĂ´te-d'Or
Arrondissement Beaune
Intercommunalité Communauté d'agglomération Beaune Côte et Sud
Maire
Mandat
Pierre Brouant
2020-2026
Code postal 21250
Code commune 21193
DĂ©mographie
Population
municipale
365 hab. (2020 en diminution de 8,75 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 29 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 59′ 29″ nord, 4° 59′ 21″ est
Altitude Min. 177 m
Max. 205 m
Superficie 12,53 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Beaune
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Ladoix-Serrigny
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Corgengoux
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Corgengoux
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Corgengoux
Liens
Site web www.corgengoux21.fr

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Corgengoux est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beaune, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,2 %), forêts (18,7 %), prairies (15 %), zones urbanisées (7,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,6 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1995 ? Jacques Figon DVD
    mars 2001 mars 2008 Dominique Carlier
    mars 2008 en cours Pierre Brouant
    Les données manquantes sont à compléter.

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    D'azur au chevron d'or accompagné de trois têtes de perdrix d'argent.

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[9].

    En 2020, la commune comptait 365 habitants[Note 3], en diminution de 8,75 % par rapport Ă  2014 (CĂ´te-d'Or : +0,7 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    541591605510501596619649637
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    647617624612606545523516451
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    460434402382361327289313265
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    259240207234250283329336385
    2017 2020 - - - - - - -
    368365-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee Ă  partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Château de Parruey (Paruey Ă  l'origine), route de Verdun, Ă©difiĂ© entre 1800 et 1815 Ă  l'emplacement d'un ancien relais de poste. En effet, au Moyen Ă‚ge, les terres de Parruey relèvent de la propriĂ©tĂ© de diffĂ©rents ordres religieux, avec l'hypothèse d'une possession vers 1165 par l'Ordre cistercien[12] avant qu'elles n'appartiennent au chapitre de l'Abbatiale Saint-BĂ©nigne de Dijon jusqu'Ă  la RĂ©volution Française[13]. Jean-ChrĂ©tien de Macheco[14], marquis de PrĂ©meaux, fils de ChrĂ©tien-Gaspard de Macheco, prĂ©sident du Parlement de Bourgogne, est le dernier seigneur de Corgengoux, Paruet, Mazerotte et Grosbois. En 1869[15], des fouilles archĂ©ologiques mettent au jour les restes d'une villa gallo-romaine incendiĂ©e[16] d'oĂą seront notamment dĂ©couverts des objets en terre de Samos, une hachette en jadĂ©ite et des mĂ©dailles Ă  l'effigie de Marc-Aurèle. Ces fouilles ont confirmĂ© la proximitĂ© d'un ancien camp romain[17] longeant la Via Agrippa[18], au croisement entre La Sereine et La Bouzaise. PropriĂ©tĂ© du GĂ©nĂ©ral Labrune qui en fait sa demeure dès 1880[19], le Château reçoit notamment la visite du prĂ©fet Jean-Baptiste Phelut en 1908. Agrandi après la SĂ©paration des Églises et de l'État, le corps de bâtiment principal est complĂ©tĂ© par un pigeonnier Ă  clocheton (reconstruit depuis), et une aile de dĂ©pendances est ajoutĂ©e vers l'est avec pour certaines des grilles indĂ©pendantes et plusieurs cours traversantes. Le parc est surĂ©levĂ© et se trouve agrĂ©mentĂ© d'un jardin Ă  l'anglaise plantĂ© sous la direction de Paul Maupied, membre titulaire de la SociĂ©tĂ© d'horticulture et de viticulture de Bourgogne[20] - [21]. Le château se compose d'une large maison bourgeoise dans un parc[22] de 30 hectares[23] construite en deux Ă©tages sur soubassements, dont un sous combles (surmontĂ©es Ă  l'origine par des flĂ©chettes en cuivre), prĂ©cĂ©dĂ©e par un jardin d'agrĂ©ment et une cour d'honneur. Il reprend les codes de l'architecture traditionnelle de Bourgogne avec l'utilisation de dalles en pierre de Bourgogne, de marbres et d'une imposante charpente en chĂŞne. Un ancien four Ă  pain, des Ă©curies aux portes frappĂ©es de l'Ă©cu des Valois-Bourgogne, deux puits et un bâtiment agricole avec son grenier Ă  grains jouxtent le logis. Ces dernières façades d'apparence austères sont rĂ©alisĂ©es en pierre de taille et bordĂ©es de corniches. La prĂ©sence de vignes[24], arrachĂ©es par la suite, est supposĂ©e sur le domaine au tournant du XXe siècle. Pendant la Seconde Guerre mondiale, une partie du château est occupĂ©e avant que l'ensemble ne soit revendu dans un Ă©tat dĂ©gradĂ©. En 1955, la famille Leblanc remodèle et modernise une partie des lieux en faisant rĂ©aliser une copie des lanternes en fer forgĂ© installĂ©es par Vincent Auriol au Palais de l'ÉlysĂ©e, et en dessinant un nouveau parvis dotĂ© de statues d'angelots romantiques complĂ©tĂ© par un escalier Ă  double balustrade simplifiĂ© sur la façade nord. Le parc, ceinturĂ© par un mur d'enceinte, est divisĂ© et ne sont conservĂ©s du jardin Ă  l'anglaise que les chemins de traverse, demi-lunes, haies, plates-bandes de fleurs ainsi qu'une sculpture de pierre pittoresque au sud. Une surface boisĂ©e est amĂ©nagĂ©e et est bordĂ©e d'une prairie pour l'entraĂ®nement des chevaux, tandis qu'en bordure du domaine des terrains sont lotis et cĂ©dĂ©s pour ĂŞtre consacrĂ©s Ă  la culture agricole. Une rĂ©novation est assurĂ©e par la famille Pagès avant le rachat du Château par la famille Magnien-Merme en 1974. Inaccessible au public, le château renferme encore dans son parc des arbres centenaires dont une quinzaine d'Aesculus flava, diffĂ©rents arbres fruitiers et deux sapins du Colorado.
    • Moulin de Parruey, attestĂ© avant 1790[25] et situĂ© au bord du Meuzin, il connaĂ®t une activitĂ© intense[26]. DotĂ© de quatre tournants et deux turbines, il fournissait en grain l'ensemble des villages environnants.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    12. (la) Alexandre III, Bulle pontificale confirmant les possessions de l'Abbaye de Citeaux, :
      « Partem terre de Albania ex dono capituli eduensis, grangiam de Thantheneis cum adjacentibus terris, pratis, silvis, piscationibus, aquis, pascuis et decima ex dono Henrici abbatis de sancto Johanne de Angelis et capituli sui, Symonis et Hervei dominorum de Vergiaco et Hugonis de Soliaco, grangiam de Moisiaco cum adjacentibus terris, pascuis, silvis, pratis, aquis, decima et omnibus pertinenciis suis ex dono Bernardi de Rualata, Humberti et Reinaldi fratrum et Joceranni de Curteberthaldi, vineas de Parcis cum decima et vineas de Divione, et de Muresalt. Commentaire CNRS : Il y a certainement une erreur de copie de la part du rédacteur du Liber privilegiorum Cistercii, qui nous transmet ce texte. Cette mention de Parcis est unique et échappe à toute tentative de localisation. Nous proposons de lire Parrie qui serait Parruey, commune de Corgengoux (Parrié en 1377). »
      .
    13. En 1760, on compte à Paruey "5 laboureurs, 7 vignerons, 2 pâtres, 2 artisans, 4 manœuvriers et 8 veuves" (cf. Inventaire-sommaire des Archives départementales antérieures à 1790 : États du duché de Bourgogne, comtés et pays adjacents ; p.457)
    14. Mort en 1803
    15. Jules MARION, Revue des sociétés savantes des départements, , p. 158.
    16. Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Dijon, Commission des Antiquités du Département de la Côte-d'Or, Mémoires de la Commission des Antiquités du Département de la Côte-d'Or - Volume 7, Dijon, :
      « Au hameau de Paruey,commune de Corgengoux, non loin de la voie de Chalon à Langres, ce sont très apparemment les ruines d'une villa gallo-romaine que MM. Albrier et Aubertin, tous deux associés correspondants de la Commission, ont explorées de compagnie au mois de juillet dernier. D'après un rapport sommaire de M. Albrier, cette villa aurait été détruite par un incendie, comme le prouve la grande quantité de cendre et de charbon qu'on y a rencontrée. Plusieurs objets antiques, aujourd'hui déposés pour la plupart au musée de Beaune, ont été retirés de ces fouilles. Votre correspondant vous a spécialement signalé de nombreux fragments de poterie, dont quelques-uns en terra de Samos, représentant presque tous des sujets de chasse, des débris d'amphore, une hachette en jadeite, et enfin les restes d'un coffret en bois à armature de bronze, qui contenait un style également en bronze, six épingles à cheveux en bois dur, une bague en verroterie, plus sept médailles moyen bronze très frustes dont deux seulement ont pu être déchiffrées ; elles sont à l'effigie de Marc-Aurèle. »
      .
    17. Pierre NOEL, Le Canton de Seurre, Le Livre d'Histoire, :
      « À Corgengoux, il devait exister un camp romain retranché sur le bord de la voie romaine, dans l'angle formé par la réunion entre La Sereine et La Bouzaise, car on y a retrouvé des épées nues, des poignées de sabre et beaucoup d'autres objets. »
      .
    18. Emile Thevenot ; Christian Thevenot, Les voies romaines de la Cité des Éduens, , p. 259.
    19. A. La Fare, Annuaire des Châteaux et des Villégiatures 1906-1907 Tome II, Paris, Le Figaro, , 526 p. (lire en ligne), p. 209.
    20. Bulletin de la Société d'horticulture et d'arboriculture [puis d'horticulture et de viticulture] de la Côte-d'Or [puis de Bourgogne], Dijon, , p. 12 :
      « Maupied ( Paul), jardinier chez M. le général Labrune, au château de Parruey, par Corberon »
      .
    21. Société d'horticulture et viticulture de la Côte-d'Or : agrégée à la Société d'acclimatation, Bulletin de la Société d'horticulture et viticulture de la Côte-d'Or : agrégée à la Société d'acclimatation, Dijon, (lire en ligne), p. 114 :
      « Sont élus et proclamés : dame patronnesse, Mmo de Bahèzre ; — membres titulaires, MM. Laurin Louis et Maupied Paul. »
      .
    22. « Description de la commune de Corgengoux », L'Écho des Communes,‎ :
      « Parruey / Paruey / Parruet. (Corgengoux). Moulin à eau. Maison bourgeoise dans son parc. Non loin de la voie romaine de Chalon à Langres, les vestiges d'une villa gallo-romaine furent mises à jour en 1868. Parmi le mobilier, on note des médailles à l'effigie de Marc-Aurèle. »
      .
    23. « Annonces », Le progrès de la Côte d'Or,‎ .
    24. Pierre NOEL, Le Canton de Seurre, Le Livre d'Histoire, :
      « La commune compte à cette époque 523 habitants, 75 hectares de vigne sont cultivés. La surface boisée représente 205 hectares sur les 1254 hectares de la commune. »
      .
    25. Archives départementales de Côte d'Or ; Joseph GARNIER, Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790: Instruction publique, sciences et arts. Féodalité, communes, bourgeoisie et familles, , p. 277.
    26. « Annonces », Courrier de Saône-et-Loire,‎ :
      « Ce moulin est situé à la jonction de plusieurs rivières, formant le plus fort cours d'eau de tous les moulins, depuis la montagne jusqu'à la Saône. »
      .

    Liens externes

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