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Convention-cadre européenne sur la coopération transfrontalière des collectivités ou autorités territoriales

La Convention-cadre européenne sur la coopération transfrontalière des collectivités ou autorités territoriales (Convention de Madrid) est un traité international du Conseil de l'Europe signée à Madrid le et entrée en vigueur le . Elle est considérée comme "l'acte fondateur du cadre juridique de la coopération transfrontalière des collectivités et autorités territoriales en Europe". Elle ne contient pas de dispositions opérationnelles, mais est accompagnées de modèles d'accords interétatiques et d'accords à conclure entre collectivités territoriales[1].

Convention de Madrid
Description de cette image, également commentée ci-après
Participation à la Convention de Madrid.
  • Uniquement signée
  • Signée et ratifiée
  • Convention-cadre européenne sur la coopération transfrontalière des collectivités ou autorités territoriales
    Type de traité Convention, traité international
    Signature
    Lieu de signature Madrid, Espagne
    Entrée en vigueur
    Condition Quatre ratifications
    Signataires 40 pays
    Parties 39 pays
    Dépositaire Secrétaire général du Conseil de l'Europe
    Langues Anglais, français

    Le premier protocole additionnel

    Le premier protocole additionnel a été signé le à Strasbourg.

    Le deuxième protocole additionnel

    Le deuxième protocole additionnel, relatif à la coopération interterritoriale, a été signé le à Strasbourg.

    Le troisième protocole additionnel

    Le troisième protocole additionnel, relatif aux Groupements eurorégionaux de coopération (GEC), a été signé le à Utrecht.

    État de la ratification

    La convention-cadre a été ratifiée par 36 États membres du Conseil de l'Europe, soit tous les États membres à l'exception d'Andorre, de Chypre, de l'Estonie, de la Grèce, de Saint-Marin, de la Serbie, de la Macédoine et du Royaume-Uni. Malte, le Monténégro et l'Islande l'ont signée, mais pas encore ratifiée[2].

    Le premier protocole additionnel a été ratifié par 21 États membres, soit l'Albanie, l'Arménie, l'Autriche, l'Azerbaïdjan, la Belgique, la Bosnie-Herzégovine, la Bulgarie, la France, l'Allemagne, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, la Moldavie, Monaco, les Pays-Bas, la Russie, la Slovaquie, la Slovénie, la Suède, la Suisse et l'Ukraine. La Géorgie, l'Islande, l'Italie, le Monténégro, le Portugal et la Roumanie l'ont signé mais pas ratifié[3].

    Le second protocole additionnel a été ratifié par les mêmes États membres que le premier, à l'exception de la Lettonie. L'Islande, le Portugal, la Roumanie, le Monténégro et la Géorgie l'ont signé mais pas ratifié[4].

    Le troisième protocole additionnel, conclu en 2009, a été signé par l'Arménie, la Belgique, la France, l'Allemagne, la Lituanie, le Luxembourg, le Monténégro, les Pays-Bas et la Slovénie. Aucun pays ne l'a encore ratifié et il n'est donc pas encore entré en vigueur[5].

    Annexes

    Articles connexes

    Notes et références

    1. Guide pratique de la MOT sur la coopération transfrontalière, consulté le 2 juillet 2010.
    2. Site officiel du Conseil de l'Europe, consulté le 2 juillet 2010.
    3. Site officiel du Conseil de l'Europe, consulté le 2 juillet 2010.
    4. Site officiel du Conseil de l'Europe, consulté le 2 juillet 2010.
    5. Site officiel du Conseil de l'Europe, consulté le 2 juillet 2010.

    Liens externes


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