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Conseil européen des 22 et 23 juin 2017

La réunion du Conseil européen des 22 et s'est concentrée sur les principaux thèmes suivants[1] :

  • SĂ©curitĂ© et dĂ©fense intĂ©rieure et extĂ©rieure des pays membres de l'Union europĂ©enne,
  • Accord de Paris sur le changement climatique
  • Brexit
  • Emploi, croissance et compĂ©titivitĂ©
  • Migrations
  • Europe numĂ©rique
Conseil européen
Date(s) et
Lieu Drapeau de la Belgique Bruxelles
Président Donald Tusk
(Président du Conseil européen)
Thème(s)
  • SĂ©curitĂ© et dĂ©fense
  • Accord de Paris sur le changement climatique
  • Brexit
  • Emploi, croissance et compĂ©titivitĂ©
  • Migrations
  • Europe numĂ©rique
DĂ©claration finale http://www.consilium.europa.eu/fr/press/press-releases/2017/06/23-euco-conclusions/
Chronologie des réunions

Le Président français Emmanuel Macron participe pour la première fois à un Conseil européen. À l'issue du Conseil, il tient avec la Chancelière allemande Angela Merkel une conférence de presse commune dans le but d'afficher la symbiose franco-allemande pour une relance de l'Europe, par des propositions communes sur de nombreux sujets[2]. Les États de l'Est, notamment la Pologne et la Hongrie, expriment leur désaccord avec les orientations franco-allemandes sur des sujets comme les questions migratoires ou la révision des textes relatifs aux travailleurs détachés voulue notamment par Paris[3].

Conclusions

Le Conseil européen adopte des conclusions sur la sécurité et la défense, l'accord de Paris sur le changement climatique, l'économie, les migrations et l'Europe numérique[4].

Sécurité et défense

Les conclusions du Conseil européen sur la sécurité et la défense concernent essentiellement[5] :

  • Le renforcement de la coopĂ©ration au sein de l'UE par la mise en place avant la fin de l'annĂ©e 2017 d'un contrĂ´le aux frontières extĂ©rieures de l'UE, s'appuyant sur un système europĂ©en d'autorisation et d'information concernant les voyages (ETIAS). La crĂ©ation de ce système proposĂ©e par la Commission[6] constitue une prioritĂ© de la feuille de route de Bratislava adoptĂ©e par les Vingt-Sept le [7].
  • Concernant la lutte contre le terrorisme et la criminalitĂ© en ligne sur internet, la demande aux « entreprises du secteur qu'elles crĂ©ent leur propre forum et mettent au point de nouvelles technologies et de nouveaux outils en vue d'amĂ©liorer la dĂ©tection automatique et la suppression des contenus qui incitent Ă  la commission d'actes terroristes ».
  • La crĂ©ation par la Commission d'un Fonds europĂ©en de la dĂ©fense, qui financera des Ă©quipements militaires communs (volet « capacitĂ©s ») et des programmes conjoints de recherche‑dĂ©veloppement en matière militaire (volet « recherche »).
  • Le renouvellement de la demande que soit mise en place une coopĂ©ration structurĂ©e permanente dans le domaine de la dĂ©fense. Il est demandĂ© aux États membres d'Ă©tablir, dans un dĂ©lai de trois mois, une liste commune de critères et d'engagements contraignants, dans le plein respect de l'article 42, paragraphe 6, et de l'article 46 du TUE, dans le cadre de la PSDC.
  • La dĂ©cision que le dĂ©ploiement des groupements tactiques soit pris en charge de façon permanente en tant que coĂ»t commun par le mĂ©canisme Athena de financement des opĂ©rations militaires de sĂ©curitĂ© et de dĂ©fense conduites par l'UE.

Accord de Paris sur le changement climatique

Les chefs d'État ou de gouvernement réaffirment que l'UE est déterminée à mettre en œuvre rapidement et pleinement l'accord de Paris sur le changement climatique, y compris ses objectifs en matière de financement de l'action climatique, et à jouer un rôle de premier plan dans la transition mondiale vers une énergie propre[8] - [9]

Brexit

Pour la première fois, le Premier ministre britannique, Theresa May, présente aux Vingt-Sept les grandes lignes de ses propositions concernant le devenir des quelque 3 millions d'Européens qui vivent au Royaume-Uni. Le Président du Conseil européen, Donald Tusk, juge qu'elles sont « en deçà de nos attentes »[10] - [11].

Emploi, croissance et compétitivité

Le Conseil européen réaffirme l'importance que revêt le bon fonctionnement du marché unique, reposant sur ses quatre libertés, à savoir la libre circulation des biens, des capitaux, des services et des personnes, et confirme l'objectif d'en parachever la mise en œuvre en 2018. Les conclusions n'évoquent pas la révision de la directive relative aux travailleurs détachés souhaitée par la France[12] - [13].

En matière de commerce, le Conseil européen maintient son orientation libérale contre le protectionnisme et confirme que « l'UE promouvra activement un programme de libre-échange ambitieux sur la scène mondiale ». En contrepartie, le Conseil européen demande que soient rapidement définis des instruments de défense commerciale modernes et compatibles avec l'OMC, pour lutter efficacement contre les pratiques commerciales déloyales et discriminatoires et les distorsions de marché. Il est également prévu que soient analysés les investissements réalisés par des pays tiers dans des secteurs stratégiques. Ces mesures constituent un compromis entre les positions libre-échangistes de plusieurs pays et celle de la France qui souhaite une surveillance accrue de ces investissements. L'idée d'un « Buy European Act » permettant de réserver l’accès aux marchés publics européens aux entreprises qui localisent au moins la moitié de leur production en Europe, poussée par le Président Macron durant sa campagne électorale[14], n'est pas reprise dans les conclusions de ce Conseil européen[12].

Sources

Références

Articles connexes

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