Col du Coq
Le col du Coq est un col du massif de la Chartreuse situé à 1 434 mÚtres d'altitude qui relie Saint-Pierre-de-Chartreuse au nord-ouest à Saint-Pancrasse au sud-est.
Col du Coq | |||
Vue du col depuis le versant nord-ouest. | |||
Altitude | 1 434 m[1] | ||
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Massif | Massif de la Chartreuse (Alpes) | ||
CoordonnĂ©es | 45° 18âČ 09âł nord, 5° 50âČ 12âł est[1] | ||
Pays | France | ||
Vallée | Vallée du Guiers-Mort (nord-ouest) | Grésivaudan (sud-est) | |
Ascension depuis | Saint-Pierre- de-Chartreuse | Saint-Nazaire- les-Eymes | |
Déclivité moy. | 5,5 % | 8,5 % | |
Déclivité max. | 16 % | 10 % | |
Kilométrage | 12 km | 12,8 km | |
AccĂšs | route | D30E | |
Fermeture hivernale | décembre-février | ||
Toponymie
Le nom Coq provient du substantif de l'ancien français cuchet, lui-mĂȘme issu du gaulois kukka, dĂ©signant un sommet de forme arrondie. Il n'a donc pas de rapport avec la prĂ©sence du TĂ©tras lyre ou coq de bruyĂšre[2].
GĂ©ographie
Le col du Coq se situe entre le Bec Charvet (1 778 m) et le mont Pravouta (1 760 m), au sud-ouest de la Dent de Crolles (2 062 m), dont il est le principal point d'accĂšs par le col des Ayes.
Histoire
Le col du Coq possédait une petite station de ski ouverte en 1967. Celle-ci était composée de trois téléskis : téléski du Chalet, téléski de la Prairie et téléski du Bec Charvet. à la suite de problÚmes entre le propriétaire et l'exploitant du domaine, les infrastructures furent laissées à l'abandon à partir de 1995. En 2012, l'association Mountain Wilderness, avec l'aide de bénévoles, démonta les appareils désaffectés.
De à l'été 2019, l'accÚs au col du Coq par la route depuis Saint-Hugues-de-Chartreuse n'a pas été possible, un tronçon ayant été emporté par le ruisseau de l'Orme à la suite d'un glissement de terrain[3].
Activités
Une Ă©cole d'escalade se trouve Ă 5 minutes du col. Un des abris les plus proches est le habert de Pravouta (15 places).
Cyclisme
Le Tour de France a empruntĂ© ce col, classĂ© 1re catĂ©gorie, lors de la 17e Ă©tape du Tour de France 1984 entre Grenoble et L'Alpe d'Huez, avec un passage en tĂȘte de l'Espagnol Ăngel Arroyo, puis lors de la 20e Ă©tape du Tour de France 1987 entre Villard-de-Lans et L'Alpe d'Huez, avec cette fois un passage en tĂȘte du Français Denis Roux[4].
Rallye automobile
Le col a souvent été emprunté dans le cadre du Tour de France automobile dans les années 1970 à 1980.
Protection environnementale
Les prairies et forĂȘts du col du Coq sont classĂ©es dans une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique de type I[5]. C'est un site de nidification du TĂ©tras lyre. Dans les prairies on rencontre aussi le papillon apollon.
Le col du Coq, jusqu'au mont Pravouta (1 760 m) au nord, est déclaré en espace naturel sensible (ENS) afin de protéger la flore alpine et la faune sauvage[2].
Depuis 2011, l'accÚs en hiver au col via Saint-Pancrasse est interdit aux véhicules motorisés afin de pas perturber la nidification du Tétras lyre.
Annexes
Liens externes
Notes et références
- « Carte IGN classique » sur Géoportail.
- Le col du Coq - A la dĂ©couverte des prairies dâaltitude.
- « Quel avenir pour la route du col du Coq en IsĂšre ? », France 3 Auvergne-RhĂŽne-Alpes,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- Le dico du Tour - Le col du Coq dans le Tour de France depuis 1947.
- « Prairies et forĂȘts du col du Coq », Inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.