Climat des Alpes-de-Haute-Provence
Le climat des Alpes-de-Haute-Provence est un climat mĂ©diterranĂ©en d'abri, dĂ©gradĂ© par l'altitude, la latitude et une continentalitĂ© significative. La vĂ©gĂ©tation peut ĂȘtre aride Ă quasi-dĂ©sertique[1] comme la photo ci-contre montre. Il se caractĂ©rise par un ensoleillement Ă©levĂ©, une humiditĂ© faible, moins de 100 jours de prĂ©cipitations par an, une amplitude thermique diurne Ă©levĂ©e, le nombre de jours de pluie est peu Ă©levĂ© et les vents violents peu frĂ©quents.
Données physiques
Températures
Au sens de la réglementation thermique, le département des Alpes-de-Haute-Provence est classé H2d[2], c'est-à -dire de température hivernale intermédiaire et de température estivale la plus élevée.
Du fait d'un relief trÚs varié et d'une gamme d'altitudes s'étendant entre moins de 300 et plus de 3 000 m sur l'ensemble du département, les températures sont principalement déterminées par l'étagement altitudinal typique des régions du nord de la Méditerranée et du sud des Alpes. Du fait de la sécheresse relative de l'air et de l'effet de massif, le gradient thermique sur un versant dépasse les 0,8 °C tous les 100 m jusqu'à environ 2 000 m d'altitude[3].
Le territoire en dessous de 500 (ubac) à 800 m (adret) appartient à l'étage méso-méditerranéen, avec une végétation caractéristique (ex. oliviers). La température moyenne annuelle y est de l'ordre de 11 à 14 °C[4], avec 3 à 6 °C l'hiver et 21 à 24 °C l'été. Ce territoire comprend la vallée de la Durance, la basse vallée de la Bléone ainsi que le sud du plateau de Valensole et du pays de Forcalquier. Les autres vallées, collines et plateaux habités, à l'exception du nord-est du département, appartiennent à l'étage supra-méditerranéen plus frais. L'étagement dans la vallée de l'Ubaye se rapproche de celui des Alpes internes.
La limite des arbres alpine se situe entre 2 100 et 2 300 m d'altitude, mais les plus hauts spécimens colonisent les pentes jusqu'à 2 500 m d'altitude en Ubaye. Le pergélisol est estimé présent à partir d'environ 2 600 m d'altitude à l'ubac et 3 000 m d'altitude à l'adret[5].
L'amplitude thermique diurne moyenne varie entre 10 °C l'hiver Ă 15 °C l'Ă©tĂ©[4], et est encore plus Ă©levĂ©e au fond des vallĂ©es[1]. Il peut mĂȘme geler en Ă©tĂ© dans la vallĂ©e de l'Ubaye[6]. L'hiver, les tempĂ©ratures minimales des stations en dessous de 1 000 m d'altitude figurent ainsi parmi les plus basses de France[7], avec du gel plus de 50 nuits par an[8], tandis que l'Ă©tĂ© les tempĂ©ratures maximales figurent frĂ©quemment parmi les plus Ă©levĂ©es[9].
Les seuils de déclenchement d'alerte canicule sont[10] :
- une température minimale supérieure ou égale à 19 °C ;
- une température maximale supérieure ou égale à 36 °C.
Précipitations et humidité
Dans les Alpes-de-Haute-Provence, le cumul annuel des précipitations est proche de la moyenne nationale, mais est concentré sur un nombre de jours plus faible et suit un régime d'occurrence trÚs différent des autres régions françaises, y compris la Provence plus proche du littoral.
Répartition des précipitations
Le cumul annuel varie selon la zone climatique[11] - [12] :
- Dans la zone de collines et de plateaux d'altitude la plus basse, le cumul annuel varie entre 650 mm vers Gréoux-les-Bains et 900 mm vers Sisteron sur 65 à 80 jours par an.
- Dans la zone de moyenne montagne, le cumul annuel varie entre 750 mm dans les vallĂ©es abritĂ©es (ex. BlĂ©one) et 1 300 mm sur les pentes les plus exposĂ©es (Montagne de Lure, massif des Trois-ĂvĂȘchĂ©s) sur 75 Ă 100 jours par an.
- Dans la vallée de l'Ubaye, l'effet d'abri limite le cumul annuel de précipitations à 600 mm vers Jausiers[11] pour dépasser 1 000 mm en altitude, sur 80 à 100 jours par an[Note 1].
La répartition saisonniÚre des précipitations dans les Alpes-de-Haute-Provence est caractérisée par :
- un maximum d'automne (40 à 50 % du cumul annuel) entre septembre et décembre ;
- un maximum secondaire de printemps (environ 30 % du cumul annuel) entre fin mars et début juin ;
- un minimum estival entre mi-juin et mi-août, caractérisé par des précipitations irréguliÚres d'origine presque exclusivement convective (orages diurnes) et se traduit par un cumul de juillet significativement plus faible que juin ou août[14] ;
- un minimum en fin d'hiver.
Dans les vallées de la Durance et de l'Ubaye, le cumul de l'hiver météorologique est inférieur au cumul de l'été météorologique[15]. Les variations saisonniÚres sont moins marquées en vallée de l'Ubaye. Cependant, l'ouvrage de Kessler affirme que dans la dizaine de stations citées, le mois de juillet est le plus sec de l'année[14]. Dans la haute vallée du Verdon, le minimum saisonnier de précipitations est estival[15].
Origine des précipitations
Les sources de précipitations en Haute-Provence sont principalement :
- les dépressions qui advectent de l'air doux et humide de la mer Méditerranée, qui peuvent survenir toute l'année sauf entre mi-juin et mi-août du fait de la position de l'anticyclone subtropical ;
- les orages qui se développent pendant la journée entre avril et août sur les massifs montagneux au nord et à l'est du département, mais qu'une masse d'air favorable à leur développement (ex. advection d'air froid en altitude) peut étendre à la totalité du département.
Le niveau kéraunique retenu par la norme NF C 15-100 pour le département des Alpes-de-Haute-Provence est de 44[16], soit la plus élevée de France métropolitaine avec l'ArdÚche, mais une valeur de 26 a été rapportée vers Manosque[17], localité parmi les plus éloignées des massifs montagneux du département.
Lors d'épisodes synoptiques porteurs de précipitations, les Alpes-de-Haute-Provence jouissent d'un effet d'abri fort lorsque le flux est d'ouest ou de nord (dépression atlantique) et faible à modéré lorsque le flux en basses couches est de l'est ou du sud. De sorte que le département est marginalement touché par des précipitations dans le premier cas, et partiellement abrité des épisodes cévenols[18], au contraire de tous les départements limitrophes.
Neige
La neige tombe sur les montagnes de novembre Ă mai, plus rarement en octobre et juin.
Le nombre de jours de neige par an (mĂȘme quelques flocons) varie de 7 aux alentours de Saint-Auban[19] Ă plus de 40 sur les hautes montagnes du nord-est du dĂ©partement. Ă Embrun, il y a 32 jours de neige[19].
En raison d'un bon ensoleillement en toute saison, mĂȘme en hiver, la neige fond rapidement sur les adrets de basse altitude, mais tient trĂšs bien dans les ubacs abritĂ©s et froids. La limite d'enneigement continu pour le mois de janvier se situe en moyenne Ă 1 000â1 200 m d'altitude Ă l'ubac et Ă 1 300â1 600 m Ă l'adret. Cependant, lors d'hivers froids, les limites d'enneigement continu descendent Ă 600â700 m en versant nord et 1 000â1 100 m en versant sud. Les limites d'enneigement sont en gĂ©nĂ©ral lĂ©gĂšrement plus basses sur les massifs de l'ouest et du nord du dĂ©partement.
Cependant les prĂ©cipitations peuvent ĂȘtre irrĂ©guliĂšres en hiver.
Des chutes de neige importantes peuvent se produire en dessous de 500 m d'altitude (ex. 40 cm à Manosque en fin février 2001).
Hygrométrie
L'hygrométrie moyenne dans les Alpes-de-Haute-Provence et une des plus basses de France[1], du fait de l'altitude et de l'effet d'abri limitant l'invasion d'humidité dans les basses couches de l'atmosphÚre. Le brouillard est rare, 8 jours par an en moyenne à Saint-Auban[20], plus dans les vallées alpines[Note 2].
La visibilité est souvent excellente, permettant de voir des reliefs distants de plus de 50 km, y compris à basse altitude[1]. Elle est particuliÚrement élevée pendant ou peu aprÚs un épisode de mistral.
Vent
Le vent fort survient plus souvent dans l'ouest du dĂ©partement exposĂ© au mistral (36 jours par an Ă Saint-Auban[1]) que dans l'est[21] oĂč le relief chaotique attĂ©nue la pĂ©nĂ©tration des courants d'air dans les vallĂ©es.
Le mistral est le vent dominant, suivi du vent de sud qui est guidé par le relief dans les vallées des Préalpes et des vents d'ouest.
Ensoleillement
L'ensoleillement annuel moyen est d'environ 2 800 heures vers Saint-Auban[4] - [Note 3] et de l'ordre de 2 650 heures en Ubaye[22].
L'ensoleillement moyen quotidien se répartit ainsi selon les saisons[4] :
- 5 à 6 heures par jour entre octobre et février ;
- 7 Ă 9 heures par jour entre mars et mai et en septembre ;
- 10 à 12 heures par jour pendant l'été météorologique.
Le département des Alpes-de-Haute-Provence est un des plus ensoleillés de France, en particulier entre octobre et février[4] - [23].
Zones climatiques
Du fait d'un relief complexe, le climat des Alpes-de-Haute-Provence se décline en une multitude de climats locaux d'un bout à l'autre du département. Il est cependant possible de distinguer trois zones climatiques[24] - [25] :
- Une zone de collines et de plateaux Ă basse altitude (moins de 600 m) au sud-ouest, oĂč domine l'influence mĂ©diterranĂ©enne[26]. La dĂ©gradation par rapport Ă la plaine provençale est sensible : les nuits sont plus froides, et la sĂ©cheresse estivale est attĂ©nuĂ©e par des orages Ă©pisodiques. L'effet d'abri est significatif : l'ensoleillement hivernal est plus Ă©levĂ© qu'en plaine et le cumul hivernal de prĂ©cipitations est comparable au cumul estival. Cette zone correspond au domaine de culture de l'olivier[27] et comprend le domaine de croissance du pin d'Alep[28] - [27].
- Une zone de moyenne montagne correspondant aux PrĂ©alpes de Digne, de Sisteron et de Castellane, oĂč la dĂ©gradation du climat mĂ©diterranĂ©en est encore plus sensible. Les vallĂ©es sont soumises Ă un climat d'abri avec une relative sĂ©cheresse estivale, des prĂ©cipitations plus Ă©levĂ©es du fait de leur situation en avant des crĂȘtes du massif des Trois-ĂvĂȘchĂ©s et une amplitude thermique diurne trĂšs Ă©levĂ©e (plus de 15 °C dans certains vallĂ©es).
- La vallée de l'Ubaye, au nord-est du département, est soumise à un climat intra-alpin, mais avec une influence méditerranéenne sensible (voir infra).
Domaine subméditerranéen
Le critĂšre du climat mĂ©so-mĂ©diterranĂ©en est donnĂ© par l'existence 3 mois secs au sens de Gaussen (P < 2 T). Cette condition n'est rĂ©alisĂ©e nulle part car Manosque qui est une des villes les plus sĂšches du dĂ©partement n'a qu'un mois sec (juillet)[14]. Le climat submĂ©diterranĂ©en est dĂ©fini par 1 ou 2 mois secs. Manosque a donc un climat submĂ©diterranĂ©en, il en de mĂȘme pour toute la rĂ©gion infĂ©rieure de la Haute Provence. Digne est en limite de climat submĂ©diterranĂ©en avec un mois sec suivant l'indice de Gaussen[29]. En fait le domaine submĂ©diterranĂ©en couvre presque tout le dĂ©partement. Ainsi, suivant le critĂšre de Gaussen, le village de La Motte-du-Caire a encore un climat submĂ©diterranĂ©en car le mois de juillet est sec[14] (3 cm de prĂ©cipitations en juillet). Cependant, ce village est situĂ© profondĂ©ment dans les PrĂ©alpes de Digne et est non loin de la station de Barcelonnette. De maniĂšre surprenante, cette derniĂšre a aussi quasiment un climat submĂ©diterranĂ©en vu que le total des prĂ©cipitations de juillet n'est que de 4 Ă 5 cm[14] - [30].
Domaine intra alpin
La vallĂ©e de l'Ubaye est marquĂ©e par une sĂ©cheresse estivale qui la confine pratiquement au domaine submĂ©diterranĂ©en bien que le climat soit beaucoup plus rude. La moyenne du minimum de janvier est â8 °C[14]. Par contre, les chaleurs en Ă©tĂ© sont significatives Ă Barcelonnette sachant que tous les ans, le thermomĂštre dĂ©passe les 30 °C[31] et sachant que la ville est situĂ©e Ă 1100 m d'altitude. La moyenne du maxima est de 26 °C[14]. Cependant, les gelĂ©es estivales y sont aussi possibles[6]. La rĂ©gion est globalement relativement sĂšche avec un minimum relatif de prĂ©cipitations hivernales[14]. Le total annuel des prĂ©cipitations n'est que de 75 cm[14] - [32].
Domaine montagnard
La rĂ©gion du Mont Pelat a un climat rĂ©solument montagnard et est beaucoup plus arrosĂ©. Ă Allos, le total annuel des prĂ©cipitations est de 116 cm avec un maximum de 16 cm au mois de novembre[14]. Cependant, de maniĂšre surprenante, les hivers sont un peu moins rudes qu'Ă Barcelonnette sachant que la moyenne du minima de janvier n'est que de â6 °C[14]. Les chutes de neige sont suffisamment abondantes pour qu'il y ait 2 stations de ski jumelĂ©es : La Foux d'Allos et Pra-Loup.
Ătages de vĂ©gĂ©tation
La végétation est un marqueur du climat en un lieu donné. La végétation de la France a été entiÚrement cartographiée vers les années 1950-1970[25]. Les zones de végétation ont été divisées en divers étages comme suit.
L'étage mésoméditerranéen
En premiÚre approximation, l'étage mésoméditerranéen correspond au domaine du Pinus halepensis (pin d'Alep) dont sa limite supérieure est de l'ordre de 400 à 500 m[27]. L'olivier est quant à lui cultivé jusqu'à 600 m d'altitude[27] et est souvent considéré comme un marqueur de l'étage mésoméditerranéen. Cependant, l'olivier est cultivé aux portes de Digne[33] alors que cette localité a un climat marginalement supraméditerranéen an sens de Gaussen (voir supra). La définition climatique de Gaussen est donc plus restrictive que la définition liée à la végétation.
Domaine du pin d'Alep
Le pin d'Alep se retrouve surtout dans la basse vallée de la Durance aux environs de Manosque[25]. Ils sont présents jusqu'à Sisteron[34] (et Crest)[35]. Les pins d'Alep ont tendance à étendre leur domaine car ils poussent trÚs bien sur des sols abandonnés ou dénudés à la suite d'incendies[36] - [37]. Le pin d'Alep progresse plus vite qu'il ne brûle[37]. Paul Ozenda affirme que les pins d'Alep remontent jusqu'à Lurs[38]. Ainsi, la carte de la végétation (dont les relevés datent de 1958) indique l'absence de pins d'Alep au sud de la montagne de La Baume en face de Sisteron alors que ceux-ci sont et étaient présents en 1958. Ils survécurent à la vague de froid de février 1956[39]. Cette pinÚde était à l'origine artificielle et couvre 5 hm2[39]. Google Maps montre clairement la présence de pins d'Alep à cet endroit[40]. La présence des pins d'Alep au sud de La Baume n'est donc pas une conséquence du réchauffement climatique récent.
Effets du réchauffement climatique
Au XXe siĂšcle le pin d'Alep a Ă©tĂ© en progression constante. Suivant les modĂšles climatiques Ă venir, le pin d'Alep devrait continuer Ă s'Ă©tendre aux dĂ©pens du pin sylvestre[41] - [42]. L'Ă©lĂ©vation de la tempĂ©rature moyenne serait en 2035 comprise entre 1,1 K et 2,3 K par rapport Ă 1961-1990. En prenant un gradient de tempĂ©rature de 0,65 K/hm, les niveaux de vĂ©gĂ©tation devraient ĂȘtre rehaussĂ©s de 200 Ă 300 m et donc l'Ă©tage mĂ©somĂ©diterranĂ©en devrait logiquement s'Ă©tendre vers le nord : il devrait atteindre Serres dans le dĂ©partement des Hautes-Alpes[43].
Ătage supra-mĂ©diterranĂ©en
Cet étage (aussi appelé sub-méditerranéen[44]) couvre les régions d'altitude comprise entre 600 m à 1 100 m (voire 1300 m). Il couvre aussi la plaine de la Moyenne Durance au nord de la citadelle de Sisteron jusqu'au Champsaur aux environs de Chorges[45]. La citadelle marque de maniÚre trÚs nette la limite entre le domaine méso-médterranéen et le domaine supra-méditerranéen comme le montre la photo aérienne ci-contre et la carte de végétation dressée par Ozenda[25].
Une bonne illustration de l'Ă©tage supra-mĂ©diterranĂ©en peut ĂȘtre obtenue en conduisant de Grasse jusqu'Ă Digne-les-Bains le long de la Route NapolĂ©on qui se situe principalement dans l'Ă©tage supra-mĂ©diterranĂ©en[46].
Ătages supĂ©rieurs
Au-dessus de l'étage supra-méditerranéen se trouvent :
- L'Ă©tage oro-mĂ©diterranĂ©en[46] (ou montagnard) de 1 200 m Ă 1 700 m[47] composĂ© principalement de pins sylvestres, de hĂȘtres et de sapins[25]
- L'étage sub-alpin principalement composé de mélÚzes[25]
- L'étage alpin composé de pelouses[25]
- L'étage nival composé de glaciers et de neiges éternelles. Cet étage est peu présent en Haute Provence.
Le réseau de stations Météo-France
Le département est couvert par un réseau de treize stations météorologiques basées à :
Allos, Barcelonnette, ChĂąteau-Arnoux-Saint-Auban, Dauphin, Digne-les-Bains, Forcalquier, MĂ©ailles, Montclar, La Motte-du-Caire, La Mure-Argens, Sisteron, Thorame-Haute et Valensole[48].
Notes et références
Notes
Références
- Météo de la France, p. 85
- « RT neuf 2012: Données météorologiques », sur www.rt-batiment.fr (consulté le )
- Barruol, Guy,, Réparaz, André de, et Royer, Jean-Yves, (1944- ...).,, La montagne de Lure encyclopédie d'une montagne en Haute-Provence : pays de Lure et d'Albion, vallée du Jabron, vol. 145/146, Les Alpes de lumiÚre, (ISBN 978-2-906162-70-9, OCLC 496650176, lire en ligne)
- « Climat de Saint-Auban », sur www.meteofrance.com,
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- Ubaye, p. 659
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- Météo France, « Carte de la saison la moins pluvieuse », sur http://pluiesextremes.meteo.fr/ (consulté le )
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- Météo de la France, p. 71
- Météo de la France, p. 68
- Météo de la France, p. 62
- Météo de la France, p. 36
- « cartes des moyennes mensuelles du mois de décembre en France », sur www.meteopassion.com (consulté le )
- anonyme, « Resultats du deuxieme inventaire forestier Tome I [sic] », MinistÚre de l'agriculture,
- Feuille de Digne
- Notice détaillée, p. 100
- Ătages de vĂ©gĂ©tation, p. 8
- Notice détaillée, p. 110
- Notice détaillée, p. 27
- Ubaye, p. 631
- Ubaye, p. 596
- Ubaye, p. 618
- Notice détaillée, p. 101
- Ăcologie du pin d'Alep, p. 4
- « PinĂšdes Ă Pin dâAlep », p. 1
- Ăcologie du pin d'Alep, p. 6
- Actes Sud, p. 455
- Notice détaillé, p. 112
- J. PardĂ©, « La ProductivitĂ© des ForĂȘts de Pin d'Alep en France », Annales de l'Ăcole nationale des eaux et forĂȘts, Ăcole nationale des eaux et forĂȘts,â , p. 372 (lire en ligne)
- « Route de Volonne Sisteron » (consulté le )
- RĂ©chauffement climatique, p. 14
- Actes Sud, p. 456
- RĂ©chauffement climatique, p. 3
- Notice détaillée, p. 122
- Notice détaillée, p. 125
- Notice détaillée, p. 124
- Notice détaillée, p. 160
- « Données Publiques de Météo-France - Informations sur les stations (métadonnées) », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Météo Sud-Est, site de météorologues amateurs sur tout le sud-est de la France. Données climatiques complÚtes pour la station de Saint-Auban, et journaliÚres pour deux communes du département.
- Climat de Saint-Auban
Bibliographie
- Jean-Christophe Vincendon, La Météo du Sud, éd. LoubatiÚres. Ouvrage s'intéressant peu au climat des Alpes de Haute-Provence, mais permettant de comprendre les éléments de ce climat + quelques données climatiques minimes.
- [Feuille de Digne] Paul Ozenda, Carte de la vĂ©gĂ©tation de la France, Feuille de Digne, vol. 67, Ăditions du CNRS, (lire en ligne)
- [Ătages de vĂ©gĂ©tation] Paul Ozenda, « Sur les Ă©tages de vĂ©gĂ©tation dans les montagnes du bassin mĂ©diterranĂ©en », Documents de cartographie Ă©cologique, vol. 16,â (lire en ligne)
- [Météo de la France] Jacques Kessler et André Chambraud, La meteo [sic] de la France, JC LattÚs, , 312 p. (ISBN 978-2-7096-0491-8)
- [Actes Sud] Pierre Lieutaghi, Une ethnobotanique méditerranéenne : plantes, milieux végétaux et sociétés, des témoignages anciens au changement climatique, Arles, Actes Sud, , 577 p. (ISBN 978-2-330-07413-5)
- [Ubaye] CP PĂ©guy, « Haute Durance et Ubaye (suite) : Climat, vĂ©gĂ©tation, eaux, glaciers », Revue de gĂ©ographie alpine, vol. 35, no 4,â , p. 585-737 (lire en ligne)
- [Notice dĂ©taillĂ©e] Paul Ozenda, VĂ©gĂ©tation des Alpes sud-occidentales : notice dĂ©taillĂ©e des feuilles 60 Gap, 61 Larche, 67 Digne, 68 Nice, 75 Antibes, Paris, Ăditions du CNRS, , 258 p. (ISBN 2-222-02867-1)
- [Ăcologie du pin d'Alep] Christian Ripert et Michel Vennetier, « Croissance et Ă©cologie du pin d'Alep en France »,
- [Réchauffement climatique] Lisa Russo, « Les Alpes de Haute-Provence face aux impacts du changement climatique », (consulté le )