Claude-Annick Tissot
Claude-Annick Tissot, née le à Créteil (Val-de-Marne)[1], est une juriste et une personnalité politique française. Elle a été élue locale en Île-de-France sous l'étiquette du Rassemblement pour la République (RPR) puis de l’Union pour un mouvement populaire (UMP).
Conseillère de Paris | |
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Conseillère municipale 11e arrondissement de Paris | |
depuis | |
Conseillère municipale 12e arrondissement de Paris | |
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Conseillère municipale 11e arrondissement de Paris | |
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Naissance | |
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Nom de naissance |
Claude-Annick Marie Renée Tissot |
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Partis politiques | |
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Biographie
Formation et carrière professionnelle
Claude-Annick Tissot est diplômée d'un master 2 droit économie gestion, mention « science politique » à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne et d'un Executive Master en économie sociale et solidaire, mention « dirigeant associatif » à l'Institut d'études politiques de Paris et depuis décembre 2019, elle a obtenu le diplôme de médiation judiciaire à l'Université Paris 2 Panthéon Assas.
Elle a été successivement chargée de mission au Conseil supérieur de l'électricité et de Gaz de France, attachée parlementaire et membre de plusieurs cabinets ministériels.
Elle a été juriste au sein du Groupe Public Réglementaire Environnement du cabinet de droit des affaires August & Debouzy de 2004 à 2019.
Claude-Annick Tissot est Médiateure judiciaire référencée près la Cour d'Appel de Paris, représentante du Médiateur de la Ville de Paris depuis septembre 2019 et, depuis septembre 2020, déléguée de la Défenseure des droits en Seine-Saint-Denis (point d'accès au droit à Montreuil). Elle est également depuis mars 2021 Vice-Présidente de l'Association des Médiateurs Diplômés Panthéon Assas (MDPA).
Carrière politique
Claude-Annick Tissot a commencé son engagement politique en 1974 au cabinet de René Tomasini, secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement, puis adhère au Rassemblement pour la République (RPR) en 1976[2], Elle est ensuite nommée par Jacques Chirac, en , officier municipal délégué à la mairie du 11e arrondissement de Paris.
Élue conseillère de Paris 11e arrondissement en 1989[1], réélue en 1995 dans le 12e arrondissement, puis réélue en 2001 et en 2008 dans le 11e, elle est vice-présidente du groupe Union pour un mouvement populaire (UMP) au Conseil de Paris[1] et secrétaire départementale adjointe du parti[3].
Durant son mandat 1995-2001, elle est adjointe au maire de Paris, successivement chargée de la délégation aux personnes handicapées (élaboration du premier schéma directeur départemental du handicap) puis chargée de l'administration parisienne. Durant cette période, elle est aussi présidente du conseil d'administration de l'Établissement public de santé parisien qui est l'hôpital psychiatrique Le Perray-Vaucluse (création d'une nouvelle structure de 200 lits intra-muros Porte d'Italie). Elle est également administratrice de la RIVP (Régie immobilière de la ville de Paris) et de l'Établissement public Eau de Paris.
Élue RPR du conseil régional d’Île-de-France en 1992, Claude-Annick Tissot est vice-présidente du conseil régional, successivement chargée de l'administration puis des universités. Elle a été présidente de la commission des marchés publics et lança le débat sur l'affaire des marchés publics d’Île-de-France[4].
Elle fut candidate aux élections législatives françaises de 2002 dans la sixième circonscription de Paris, puis dans la septième circonscription de Paris en 2007.
Claude-Annick Tissot a conduit la liste RPR de Philippe Seguin dans le 11e arrondissement pour les élections municipales françaises de 2001, contre la liste dissidente de Jean Tiberi. Puis, elle a conduit la liste UMP de Françoise de Panafieu dans le 11e arrondissement de Paris pour le scrutin de 2008. Durant la campagne, elle organise un meeting au gymnase Japy en présence de Simone Veil (février 2008) à l'occasion du 60e anniversaire de la création de l'État d'Israël. Alors que la liste socialiste menée par Patrick Bloche l'emporte dès le 1er tour avec 55,1 % des voix, elle recueille 19,8 % des voix (soit un siège de conseiller de Paris et deux sièges de conseillers municipaux)[5].
Lors de son mandat de conseillère de Paris, elle est administratrice de la Société immobilière de la ville de Paris (SAGI) et de la Société d'économie mixte d'aménagement urbain et de développement économique de la ville de Paris (SEMAEST).
Comme conseillère de Paris à partir de 1989 du 11ème arrondissement, Claude-Annick Tissot figure aujourd'hui sur le tableau de la salle du Conseil de Paris qui rend hommage aux élus de Paris qui ont 25 ans et plus de mandat au Conseil de Paris.
Lors du scrutin municipal de 2014, la droite et le centre partent unis au sein d'une liste UMP-UDI-MoDem. Dans le 11e arrondissement, Claude-Annick Tissot est « écartée », dixit Le Parisien, de la direction de la liste, menée par l'UDI Christian Saint-Étienne[6], qui, au premier tour, remporte 17 % des voix.
Vie privée
Claude-Annick Tissot a été la compagne de l'homme politique Alain Devaquet[7]. Elle a deux filles avec Alain Devaquet : Héloïse et Alexandra.
DĂ©corations
Elle est chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur (promotion de janvier 2000) et dans l'ordre des Palmes académiques (promotion mars 2004).
Ouvrages
- L’Insupportable Vérité, Paris, Éditions Albin Michel, , 231 p. (ISBN 2-226-10067-9, OCLC 40617769)
- Comment calculer son utilité sociale ! Les clés pour tout responsable associatif, éditions 11-13, 2017.
Notes et références
- (fr) Fiche de Claude-Annick Tissot sur le site de la mairie de Paris.
- « PORTRAIT », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
- (fr) « Les membres de l’équipe départementale de l’UMP-Paris » sur le site officiel de la fédération UMP de Paris
- (fr) « Claude-Annick Tissot : Une femme qui dérange », L’Express, ; (fr) « Claude-Annick Tissot, celle qui en savait trop », L’Express,
- (fr) « Les résultats à Paris » sur le site internet du quotidien Le Parisien,
- Joffrey Vovos, « Municipales à Paris : un inconnu bientôt maire du XIe », leparisien.fr, 24 février 2018.
- "L’ancien ministre de l’enseignement supérieur Alain Devaquet est mort", Le Monde, 21 janvier 2018.