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Cité de Trévise

La cité de Trévise ou cité Trévise[1] est une voie publique du 9e arrondissement de Paris, en France.

9e arrt
Cité de Trévise
Voir la photo.
Cité de Trévise : la place centrale, son espace vert et la fontaine.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 9e
Quartier Faubourg-Montmartre
Début 14-18, rue Richer
Fin 7, rue Bleue
Morphologie
Longueur 190 m
Largeur 7,6 m
Historique
Création 1840
Dénomination 1840
Géocodification
Ville de Paris 9433
DGI 9439
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Cité de Trévise
Géolocalisation sur la carte : 9e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 9e arrondissement de Paris)
Cité de Trévise
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Situation et accès

La cité de Trévise est une voie publique située dans le 9e arrondissement de Paris. Elle débute au 14-18, rue Richer et se termine au 7, rue Bleue.

Le quartier est desservi par la ligne (M)(7) à la station Cadet et par les lignes de bus RATP 3239.

Origine du nom

Édouard Mortier, duc de Trévise.

La rue de Trévise porte le nom du maréchal Édouard Mortier (1768-1835), duc de Trévise (Trévise est une ville italienne de la région de Vénétie), en raison du voisinage de la rue de Trévise.

La cité de Trévise comporte une « place » centrale rectangulaire avec en son centre un espace vert arboré orné d’une fontaine (la fontaine de Trévise), d’où partent deux rues « en baïonnette ».

Historique

La cité Trévise est réalisée en 1838 par des spéculateurs sur le terrain d’un ancien hôtel particulier construit sur les plans de l’architecte Alexandre Lenoir en 1786. Ce terrain est divisé en 18 parcelles construites soit les deux-tiers de l’ensemble. L’architecte Édouard Moll édifie les immeubles dans un style italianisant légèrement éclectique.

La cité, havre de paix dans un quartier d’affaires animé, était destinée à attirer une clientèle de luxe. Les immeubles étaient munis du confort moderne pour l’époque : branchements d’eau et de gaz.

La cité Trévise était à l'origine une cité privée régie par un règlement interdisant les boutiques, ateliers et toute profession insalubre et la location à « des personnes de mauvaise vie ou mœurs ». Les copropriétaires assuraient les salaires de deux gardiens et l’entretien du jardin[2].

Ouverte en 1840 sous sa dénomination actuelle, cette voie, à l'origine privée et fermée par des grilles à ses deux extrémités, est ouverte à la circulation dans les années 1950 et devient publique en 1983.

Le 8 mars 1918, durant la Première Guerre mondiale, une bombe lancée d'un avion allemand explose au no 22 cité Trévise[3].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Plaque au no 1.
Plaque au no 3.
  • No 1 : à cet emplacement se trouvait la maison natale de l'homme politique Anatole de La Forge (1820-1892)[4]. Une plaque commémorative lui rend hommage.
  • No 3 : on trouve à cet endroit deux plaques commémoratives relatives à deux anciens résidents, Eugène Sartory (en), archetier d'art, et Max Aub, écrivain espagnol.
  • Nos 40 et 42 : immeubles jumeaux d'époque Louis-Philippe[5].
L’espace vert central de la cité et la fontaine de Trévise
Vues de la cité
  • No 11 bis : entrée.
    No 11 bis : entrée.

Références

  1. « Cité Trévise », notice no PA00089013, base Mérimée, ministère français de la Culture (consulté le 23 janvier 2019).
  2. Werner Szambien, Villas, hameaux et cités de Paris, Paris, Action artistique de la Ville de Paris, , 274 p. (ISBN 2 905 118 97 0), « Du square anglais au square français », p. 46-48.
  3. Excelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute sur Gallica
  4. Anatole de La Forge sur neufhistoire.fr.
  5. Protections patrimoniales, 9e arrondissement, Ville de Paris, Règlement du PLU, tome 2, annexe VI, p. 241 à 255.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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