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Rue Richer

La rue Richer est une rue de Paris située dans le 9e arrondissement.

9e arrt
Rue Richer
Voir la photo.
La rue Richer et les Folies Bergère.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 9e
Quartier Faubourg-Montmartre
Début Rue du Faubourg-Poissonnière
Fin Rue du Faubourg-Montmartre
Morphologie
Longueur 380 m
Largeur 18 m
Historique
Création 1782
GĂ©ocodification
Ville de Paris 8206
DGI 8218
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Richer
GĂ©olocalisation sur la carte : 9e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 9e arrondissement de Paris)
Rue Richer
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Situation et accès

La rue Richer est desservie par les lignes (M) (8) (9) à la station Grands Boulevards ainsi qu'à la station (M) (7) à la station Cadet.

Origine du nom

Cette rue porte le nom de Jean-Charles Richer, avocat en Parlement de Paris, conseiller du Roi, quartinier et Ă©chevin de Paris[1].

Historique

Cette rue portait en 1738 le nom de « ruelle de l'Égout[2] ».

Par ordonnance 1833, la rue est alignée :

« Article 1 — Sont arrêtés ainsi qu'ils sont tracés sur les plans ci-annexés, conformément aux procès-verbaux des points de repère transcrits sur les dits plans, les alignements des voies publiques de Paris ci-après désignées, savoir : rues Beauregard, Bellefond, Bergère, Bleue, Bochard-de-Saron[3], de la Boule-Rouge[4], Buffault, Coquenard, Cretet, Montholon, Papillon, Pétrelle prolongée, Ribouté, Richer, Turgot, avenue Trudaine.
Article 2 — Il sera procédé conformément aux lois et règlements en vigueur, ou tout ce qui pourra concerner soit les réparations d’entretien, soit la démolition, pour cause de vétusté, des bâtiments qui excèdent les alignements ainsi arrêtés, soit les terrains à occuper par la voie publique ou par les particuliers, soit enfin les indemnités qui seront dues de part et d'autre pour la cession de ces terrains.
Article 3 — Notre ministre secrétaire d’État au département du Commerce et des Travaux publics est chargé de l'exécution de la présente ordonnance.
Donné au palais des Tuileries, le 23 août 1833.
Signé : Louis-Philippe Ier. »

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • No 17 : Le 7 fĂ©vrier 1912, aux alentours de 6 heures du soir, les ateliers de couture d'un dĂ©nommĂ© M. Lemoine prirent feu, ne faisant aucun dĂ©gât humain[5].
  • No 20 : l'immeuble porte la mention « E.A Kimpton, SociĂ©tĂ© Anonyme », « Transports Maritimes et Terrestres », « Import, Export, Douane ». Cette sociĂ©tĂ©, fondĂ©e par un citoyen britannique du nom de Kimpton dans les annĂ©es 1920, dont le siège social y demeura jusqu'au dĂ©but des annĂ©es 1980, n'existe plus.
  • No 26 : plaque commĂ©morative d'hommage public de la Ville de Paris Ă  Francisco Ferrer, sur l'immeuble oĂą il vĂ©cut en exil[6].
  • No 32 : un Ă©tablissement cĂ©lèbre de cette rue sont les Folies Bergère situĂ©es approximativement au milieu de la rue.
  • Nos 54-56 : ici se trouvait dans les annĂ©es 2000 une plaque commĂ©morative fantaisiste : « Louise LAVIERGE, Mère de famille, EST NEE DANS CET IMMEUBLE / EN 1952 »[7].

Il existe aussi dans cette rue de nombreux traiteurs casher et librairies religieuses juives.

Notes et références

  1. « Les rues de Paris | rue Richer | 9�me arrondissement », sur www.parisrues.com
  2. Charles Lefeuve, Histoire de Paris rue par rue, maison par maison, 1875, sur le site www.paris-pittoresque.com.
  3. Partie de la rue Bochart-de-Saron entre l'avenue Trudaine et le boulevard de Rochechouart.
  4. À cette époque, la rue de la Boule-Rouge comprenait la partie qui allait devenir la rue de Montyon.
  5. « Le Petit Parisien : journal quotidien du soir », sur Gallica, (consulté le )
  6. « Paris honore Francisco Ferrer (13 oct. 10) », sur Comité Laïcité République
  7. « Epigraphie immobilière parisienne » (consulté le ).
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