Accueil🇫🇷Chercher

Chronologie de La Queue-en-Brie

Présentation chronologique, par date, d'évènements historiques de la ville de La Queue-en-Brie (Val-de-Marne).

Antiquité

Divers objets d'époque ont été trouvés lors de fouilles archéologiques à la Queue-en-Brie. Certains de ces objets sont d'ailleurs exposés dans la salle du conseil de l'hôtel de Ville[1].

Moyen Ă‚ge

XIIe siècle

Pour comprendre l'histoire de la Queue en Brie nous sommes obligés de faire un détour par l'historique de Gournay-sur-Marne dont la châtellenie de la Queue dépendait.

Le seigneur Hascher la vendit Ă  Constance, fille de Louis le Gros[2].

Vers 1100 Guy II de Montlehery dit "le rouge", époux d'Elisabeth de Crecy est Comte de Rochefort (en Yvelines), seigneur de Châteaufort, de Gournay-sur-Marne et de Crécy en Brie du fait de sa femme. Sénéchal de France (avant 1095), il est fondateur du prieuré de Gournay [3].

Il a 6 enfants dont Béatrice de Montlhéry qui succède à son frère Gui II de Rochefort et gagne l'ensemble de ses biens incluant le comté de Rochefort et la seigneurie de St. Arnoult. Elle épouse Anseau de Garlande.

Anseau de Garlande (ou Ansel), Comte de Rochefort en Yvelines est Sénéchal de France (1108). Il épouse en secondes noces Agnès de Rochefort dont il a une fille Agnès. Il reçoit en 1107 du prince Louis, futur roi Louis VI la châtellenie de Gournay-sur-Marne relevant depuis 988 du comté de Melun. et devient seigneur de Pontault et de Berchères[3]. Il meurt en 1118 lors de l'assaut contre le château d'Hugues du Puiset, La châtellenie de Gournay revient à son frère cadet Étienne de Garlande, en sa qualité de tuteur de sa nièce Agnès de Garlande.

Agnès de Garlande, (1122-1143) est Comtesse de Rochefort, Dame de Gournay-sur-Marne et de Gomets. Elle épouse en premières noces en 1120 Amaury III de Montfort (†1136) qui devient comte de Gournay de par sa femme.

Amaury III de Montfort et Agnès de Garlande ont quatre enfants dont Agnès de Montfort, née en 1123 à Montfort l'Amaury (78), décédée le . Elle est Dame de Rochefort, Baronne de Gournay.

  • 1141 : Agnès de Montfort Ă©pouse ValĂ©ran Ier de Meulan nĂ© vers 1104 Ă  Leicester (Angleterre), dĂ©cĂ©dĂ© le 9/4/1166 Ă  PrĂ©aux (76).

Valéran Ier de Meulan est aussi Galéran IV de Beaumont le Roger car il est le fils de Robert Ier de Meulan (dit le Prud'homme) et d'Isabeau de Crépy (Isabelle de Vermandois (1085-1131)-Valois), petit-fils de Roger 1er de Beaumont le Roger (Roger de Beaumont (le Barbu)) et d'Adeline de Meulan, ce qui explique le changement de nom. Il est appelé Galéran II de Meulan dans le Cartulaire de Notre Dame des Champs. Marié en premières noces à Bienne d'Angleterre. Il reconnaît en 1157 tenir Gournay du roi.

Elle épouse en 1140 Eustache IV de Boulogne (1127-1153), dit Eustache de Blois, comte de Boulogne, qui fut couronné roi d'Angleterre en 1152. Décédé sans enfant, le roi Louis le Jeune, frère de Constance, la remarie en 1154 à Raymond V de Toulouse (1134-1194), comte de Toulouse dont elle a quatre enfants. En 1165, ils se séparent. Dans une lettre qu'elle écrit à son frère Louis VII de France après sa répudiation, elle dit : « J'ai quitté ma demeure et me suis rendue dans un village (? la Queue-en-Brie) en la maison d'un certain chevalier (?Harchérus) car je n'avais ni de quoi manger ni de quoi donner à mes serviteurs. Le comte n'a aucun soin de moi et ne fournit rien de ses domaines pour mes besoins. » Elle porta toujours la qualité de reine à cause de son premier mari. Il semble qu'elle soit morte dans un couvent le 16 août 1176. Selon certains auteurs, elle aurait été dame de Montreuil-sous-Bois (93) et à l'initiative de la construction de la tour féodale de La Queue-en-Brie.

  • 1166 : DĂ©cès de Galeran II- Agnès de Montfort, comtesse de Meulan, est la seule seigneur de la Queue-en-Brie. Ici subsiste une ambiguĂŻtĂ©. Soit Mathieu II et Adèle ont eu une fille aussi prĂ©nommĂ©e Adèle nĂ©e vers 1165 qui Ă©pousa Amaury Ier de Meulan, soit Adèle (nĂ©e en 1130) Ă©pousa en secondes noces Amaury Ier de Meulan.
  • 1182 : Une Adèle, Dame de la Queue-en-Brie [veuve du comte Mathieu II de Beaumont-sur-Oise Ă©pouse Amaury Ier de Meulan (1150-†1196), Seigneur de Beaumont, de Gournay s/Marne, de la Queue-en-Brie par alliance. Il est le fils de GalĂ©ran IV de Meulan et d'Agnès de Montfort[6]. Ainsi se trouvent rĂ©unies en une seule main les châtellenies de Gournay et de la Queue-en-Brie qui resteront dans la famille de Meulan durant plusieurs gĂ©nĂ©rations.
  • 1189 : Roger de Meulan (troisième fils du comte Galeran IV) Comte d’Evreux, seigneur d’Aubergenville (du fait de sa femme Elisabeth d'Aubergenville) est attestĂ© comme seigneur de la Queue-en-Brie, Gournay, Chennevières et Sucy[4].

XIIIe siècle

  • 1200 : La Queue-en-Brie dĂ©pend de l’évĂŞque de Paris, du Chapitre de Notre dame et du monastère de Saint-Maur. La châtellenie caudacienne relève de Robert, comte de Bretagne (père d’Alix). Il rend hommage Ă  l’évĂŞque de Paris dont il tient les châteaux et châtellenie de Gournay et la Queue.
  • 1200 : Achèvement de la construction du château de la Queue-en-Brie [3]
  • 1202 : Ă€ la mort d’Agnès de Baudement, Robert II de Dreux, fils de Robert Ier de Dreux, devient suzerain de la Queue-en-Brie qui dĂ©pend de la Châtellenie de Gournay s/Marne. Il existe ici deux thĂ©ories. Amauri II de Meulan, fils de Roger de Meulan Ă©poux de Marguerite de Neufbourg aurait eu un fils Amauri Ă©poux d'une Harcourt. Ou, et c'est plus probable, Amauri II, fils d'Amaury Ier de Meulan et d'Adèle de Luzarches, Ă©poux de Marguerite de Neufbourg a deux fils, Amauri IV et ValĂ©ran Ă©poux de Jeanne de Bouville, tous deux seigneurs de la Queue-en-Brie.
  • 1210 : Amauri II de Beaumont-Meulan-Gournay, (1210 - 1295) est seigneur de la Queue-en-Brie, Noyon-sur-Andèle et Neufbourg, du fait de sa femme Marguerite de Beaumont-Meulan-Neufbourg (1223-1277). S’il est nĂ© en 1210 il ne peut pas ĂŞtre le fils d'Amauri II mort en 1196
  • 1218 : Robert III de Dreux succède Ă  Robert II et devient suzerain de la Queue-en-Brie qui dĂ©pend de la Châtellenie de Gournay s/Marne.
  • 1221 : Roger II de Meulan, Ă©poux de Jeanne de Ferrières, fils de Roger de Meulan et d'Elisabeth d'Aubergenville, est seigneur de La Queue-en-Brie[4]. Il Ă©change le comtĂ© d’Évreux (hĂ©ritĂ© de son père) contre des fiefs Ă  Quittebeuf.
  • 1231 : Amauri IV de Meulan est seigneur de la Queue-en-brie. Il prend cette qualitĂ© en approuvant avec A. sa femme la donation faite au PrieurĂ© de Cormier par Jean de Beaumont et Isabelle Bouteille (Isabelle de Garlande veuve de Guy le Bouteiller?) son Ă©pouse des biens situĂ©s Ă  Gournay, Ferrières et Croissy[7].
  • 1236 : Agnès de la Queue Ă©pouse Erard de Trainel.
  • 1236 : Amauri III de Meulan (frère de Guillaume Ier de Meulan) est seigneur de La Queue et de Gournay[4].
  • 1238 : Raoul de la Queue - “Armiger” Alias Raoul de Meulan (fils d'Amaury III ) se fit prĂŞtre.
  • 1258 : Amaury IV de Meulan fils d'Amaury III et de Marguerite de Beaumont-Meulan-Neufbourg se fait appeler “Alamaric de Meulan, seigneur de la Queue”. Il est seigneur de la Queue-en-Brie jusqu'en 1295[7].
  • 1269 : Le titre de Seigneur de la Queue-en-Brie passe Ă  Alix de Bretagne, dame de Pontarcy et Brie-comte-Robert nĂ©e le 6 juin 1243, fille de Jean Ier de Bretagne "le Roux", duc de Bretagne et de Blanche de Navarre. Elle est mariĂ©e en 1254 (Ă  l'âge de 11 ans) Ă  Jean Ier de Châtillon, comte de Blois et de Chartres, fils de Hugues de Châtillon. Le comte de Blois (Jean de Chatillon) fait hommage Ă  l’EvĂŞque de Paris“ de Castro et Castellania de Cauda” Ă  raison de sa femme[7].
  • 1295 : GalĂ©rand (ValĂ©ran) de Meulan, (1265 - 1340) (fils d'Amauri II et de Marguerite de Neufbourg) est seigneur de la Queue, baron de Neufbourg. Il se marie Ă  Jeanne de Bouville, dame de Milly en Gatinais.

XIVe siècle

  • 1318 : Une Dame de Meulan possède seule la Queue-en-Brie.
  • 1327 : Jeanne d’Evreux, reine de France et de Navarre fait dresser le jour de la Chandeleur "le Compte des recettes et des mises de la terre de Braye Comte Robert et des appartenances d’icelle. Recettes du fiĂ© de la terre de la Queue-en-Brie mouvant du chastel de Braye et la dĂ©pense Ă  la Queue"[8].
  • 1330 : Guillaume de Sainte-Maure (ou de Sainte-Mesme) est Seigneur de la moitiĂ© de la Queue-en-Brie, la famille de Meulan de l'autre.
  • 1352 : Jean de Meulan (1353-1363) Ă©vĂŞque de Meaux, Noyon puis de Paris, comte et pair de France, seigneur de Milly (fils de GalĂ©ran et de Jeanne de Bouville) devient seigneur de la Queue-en-Brie pour partie.
  • 1357 :
    • Isabelle de Meulan, Dame de Neufbourg, Dame de Beaumont- Meulan-Gournay, de Milly en Gâtinais, de Maule s/Mandre et de la Queue-en-Brie, femme d'Olivier Paynel succède Ă  Jean de Meulan, son frère.
    • Pierre Blanchet, premier secrĂ©taire du roi conteste la propriĂ©tĂ© de la châtellenie de la Queue-en-Brie Ă  Olivier Paynel, Ă©poux d'Isabelle de Meulan. Le procès dure jusqu'en 1365.
  • 1364 : Pierre Blanchet reçoit de Charles V la seigneurie de la Queue-en-Brie et toutes les terres attenantes: Pontault, Pontillault, Berchères, Noiseau, Sucy, Amboile (Ormesson), CrĂ©teil, Valenton, les Bordes, Bonneuil et en partie, Roissy, Ferrières, Champigny et Torcy[3].
  • 1367 : Pierre Blanchet mariĂ© Ă  Isabeau Pelletier a trois enfants: Louis, Hugues et Regnaude.
  • 1372 : Regnaude Blanchet Ă©pouse François de Chanteprime (~1330-1418) Receveur GĂ©nĂ©ral des Aides, Conseiller et MaĂ®tre des Comptes. Elle hĂ©ritera d’une partie des biens de son frère Louis[10].
  • 1390 : Loys (Louis) Blanchet, secrĂ©taire du Roy est seigneur de Pontault, seigneur de la Queue-en-Brie de 1390 Ă  1410. Il possède Pontault, Pontillaut et Berchères.
  • 1397 : Transaction entre Louis Blanchet et son frère Hugues Blanchet. Louis cède Ă  son frère "une maison avec ses appartements, sise au village de la Queue, appelĂ©e le petit HĂ´tel de la Queue" [11].

XVe siècle

  • 1408 : Emprise anglaise totale sur l'Ă©tendue de la seigneurie de Louis Blanchet (fils de Pierre).
  • 1408 : Un arrĂŞt du parlement de Paris met un terme Ă  une procĂ©dure d’hĂ©ritage dont la seigneurie de la Queue-en-Brie est l’enjeu. Les Blanchets reçoivent le lot par devers l’HĂ´pital et Jeanne Gencien dite "La Gentienne" celui devers le Moustier[12].
  • 1412 : Loys (Louis) Blanchet sans enfant lègue Ă  sa sĹ“ur Regnaude une partie de son patrimoine[3].
  • 1412 : Regnaude Blanchet est mariĂ©e Ă  François de Chanteprime. Son hĂ©ritage Ă©choit Ă  sa fille Marguerite de Chanteprime.
  • 1423 : Le Roy d’Angleterre s’empare de l’ensemble des biens de la Queue-en-Brie (1423-1427)
  • 1430 : Siège de la forteresse de la Queue-en-Brie par les Anglais. Le , après le recouvrement de la ville et la dĂ©molition de la forteresse, le Comte de Suffolc(k) retourne et entre Ă  Paris Ă  grande compagnie de gens d’armes de la nation d’Angleterre [13].
  • 1436 : La Queue-en-Brie est dĂ©finitivement dĂ©barrassĂ©e des Anglais qui abandonnent Paris.
  • 1466 : Jean Ier de Reilhac (1430-1505) Ă©pouse Marguerite de Chanteprime, Dame de la Queue-en-Brie, et devient le seigneur, baron des terres de la Queue, Pontault, les Bordes et Bonneuil.
  • 1490 : Loys (Louis) Blanchet (fils de Pierre) Escuyer est Seigneur en partie de la Queue. Jean II de Reilhac (fils de Jean Ier et de Marguerite de Chanteprime) l’est de l’autre partie. (1490-1510)

Époque moderne

  • 1499 : Les deux seigneurs de la Châtellenie de la Queue en Brie rendent hommage Ă  leur suzerain de Brie Comte Robert. Jean Ier de Reilhac conseiller en la Chambre des comptes, Denis de Bidant, Chevalier.
  • 1502 : MaĂ®tre Christophe Picot (Notaire et secrĂ©taire du Roi) a Ă©pousĂ© Isabelle de Mallenfant qui devenue veuve se remaria avec Jean II de Reilhac, conseiller du Roi et lieutenant civil au Châtelet[12].
  • 1502 : Christophe Picot, notaire, secrĂ©taire du roi, rend hommage Ă  Louis XII de la moitiĂ© indivise de la seigneurie de la Queue.
  • 1505 : DĂ©cès de Jean Ier de Reilhac ; son fils Jean II ( †1527) devient Baron de la Queue en Brie, Seigneur des Bordes et de Bonneuil-sur-Marne.
  • 1507 : Tristan de Reilhac, seigneur de Pontault, frère de Jean II de Reilhac rend foi et hommage au seigneur d’Yerres (S et O), Dreux BudĂ©, qui avait Ă©tĂ© mis en possession du domaine par saisie fĂ©odale “faute d’hommes, droits et devoirs non-payĂ©s” pour Pontault et la Queue ainsi que pour la seigneurie de Romaine (LĂ©signy)[3].
  • 1511 : Le troisième frère Pierre de Reilhac, docteur en thĂ©ologie, abandonne sa part Ă  Tristan et Ă  Jean II.
  • 1511 : SĂ©paration des deux seigneuries, Pontault revient Ă  Tristan de Reilhac, la Queue-en-Brie Ă  Jean II.
  • 1512 : Isabelle de Mallenfant est Dame de la Queue-en-Brie dans sa totalitĂ©.

Veuve de Christophe Picot, puis de Jean de Rueil, elle rend hommage Ă  Louis XII pour cette seigneurie[14].

  • 1525 : Louise de Reilhac (fille de Jean II) est dame de La Queue-en-Brie, mariĂ©e Ă  Mathieu de Vielzchastel, seigneur de Vertilly, Lailly, LicenciĂ©-des-lois, avocat au Parlement (1490, † v 1517).
  • 1533 : Gabriel de Masparault, second fils de Pierre Ier de Masparault, Chambellan de François, duc d’Alençon, Lieutenant gĂ©nĂ©ral des ArmĂ©es du Roy, Chevalier de l’Ordre du pape, est seigneur du Buy (fief de la Queue en Brie)[12].
  • 1533 : Pierre de Masparault est dit seigneur de Chennevière sans restriction, de Granval, du Buy et de la Queue en partie dans des titres de 1533, et

[15].

  • 1538 : Guillaume de Reilhac, Ă©cuyer, frère et hĂ©ritier de Jean II de Reilhac fait serment de vassalitĂ© pour la moitiĂ© indivise de la terre de la châtellenie de la Queue-en-Brie et de la Seigneurie des Bordes[12].
  • 1543 : Jean de Baterne, Ă©poux de Jacqueline de Chaumont, est seigneur de la Queue-en-Brie[16].
  • 1543 : Denis Picot, clerc et auditeur Ă  la Chambre des Comptes hĂ©rite de demoiselle Isabelle Mallenfant (sa mère). Il rend hommage Ă  François Ier des 5/6 de la moitiĂ© de la terre et seigneurie de la Queue, la dite moitiĂ© appelĂ©e le lot devers le moustier[12].
  • 1547 : Charles de Pierrevive, chevalier, seigneur de LĂ©signy rend hommage Ă  François Ier pour le quart de terre et seigneurie de la Queue. Il vient de l’acheter Ă  Denis et Michel Picot, neveux d’Isabelle Malenfant.
  • 1547 : Messire Pierre de Masparault, Seigneur de Chennevières sans restriction, du Granval, du Buy et de la Queue en partie. Achète les Marmousets (Maisoncelle) Vente par Jean Girard [15].
  • 1550 : Antoine Bureau, RĂ©fĂ©rendaire en la Chancellerie avocat au Parlement. est seigneur de la Houssaye (77) et de la Queue-en-Brie.
  • 1551 : Pierre Bureau, conseiller au Parlement, bailly de Montfort-l'Amaury, Ă©tait Ă©galement seigneur de la Queue-en-Brie lorsqu'il acquit des terres Ă  Neauphle-le-Château (Yvelines).
  • 1554 : Anne Clausse (seconde femme de Charles de Pierrevive), Dame de LĂ©signy et MacĂ© Picot, Seigneur d’Amboile se disent Seigneurs en partie de la Queue-en-Brie[17].
  • 1563 : Huguenots et Allemands pillent et brĂ»lent le village.
  • 1572 : Catherine, Anne, Corneille, Agnès, Marie, sont filles et hĂ©ritières de Guillaume de Reilhac.
  • 1577 : Catherine de Reilhac et Antoine de BrĂ©han, son Ă©poux (Ă©cuyer, gentilhomme ordinaire de la Reine-mère Catherine de MĂ©dicis) possèdent Ă  cette date la moitiĂ© de la châtellenie de la Queue-en-Brie[18].
  • 1578 : Le Cardinal RenĂ© de Birague, Chancelier de France, qui a acquis la seigneurie d'Amboile (Ormesson) de la famille Picot de Santeny, est Seigneur (baron et châtelain) en partie de la Queue-en-Brie. Il partage ce titre avec Corneille de Reilhac.
  • 1580 : La seigneurie des Bordes (Les Bordes sont un Ă©cart de la paroisse de la Queue.) appartient Ă  Dame Corneille de Reilhac avec la moitiĂ© des terres de la Queue[19].
  • 1593 : Jean (Baptiste) Bureau, dit "le jeune ", prĂŞtre, est dit Seigneur (baron et châtelain) de la Queue-en-Brie jusqu’en juillet 1593 (date de sa mort)[20].
  • 1597 : Claude des Chapelles (Ă©cuyer, lieutenant) rend hommage Ă  cause de sa femme, Corneille de Reilhac, de la baronnie, terre et seigneurie de la Queue et des Bordes[12].
  • 1598 : Louis II Picot de Santeny rend hommage Ă  Henri IV du quart de la châtellenie de la Queue-en-Brie[12].
  • 1613 : Une partie de Berchères (le fief de la Porte Jaune), de la Queue-en-Brie (moitiĂ© du fief des Reilhac) et le village de Pontault ayant appartenu Ă  Mme la MarĂ©chale d’Ancre (LĂ©onora Dori) dite GaligaĂŻ, Dame de LĂ©signy, sont confisquĂ©s et vendus, ainsi que le tiers de la moitiĂ© de la quatrième partie du fief du Buy près de la Queue[3].
  • 1620 : Charles de Lameth Ă©pouse Anne des Chapelles (fille de Claude des Chapelles et de Corneille de Reilhac)[12].
  • 1649 : Hommage de la moitiĂ© de la baronnie et châtellenie de la Queue-en-Brie, seigneuries “des Bordes et Mauplavé” et appartenances, mouvant du comtĂ© de Brye Comte Robert est rendu par Augustin de Lameth, chevalier, capitaine des chevau-lĂ©gers entretenus pour le service du roi et marĂ©chal de bataille des armĂ©es du roi, seigneur de Beaupas et autres lieux, baron de “Baulle” et la Queue-en-Brie, des Bordes et MauplavĂ©, fils aĂ®nĂ© et hĂ©ritier principal de Charles de Lameth, chevalier, seigneur desdits lieux, et d’Anne des Chapelles, pour lui et pour ses frères et sĹ“urs[21].
  • 1655 : Octavien de Masparault est seigneur du Buy (Fief de la Queue-en-Brie).
  • 1689 : Damoiselle Claude de Boislève est marraine d’une cloche. Elle est fille de Claude de Boislève Conseiller du Roi en ses conseils, intendant des finances de Louis XIV, comte de Gonnor, baron de LĂ©signy, la Queue en partie du cĂ´tĂ© du moustier, de Pontault, Ferroles, Chevry et autres lieux. Le parrain de cette cloche est Messire Augustin de Lameth, (fils de Anne des Chapelles et de Charles de Lameth) chevalier, Seigneur de Beaurepaire et autres lieux, baron de la Queue-en-Brie, lieutenant gĂ©nĂ©ral pour le Roy dans ses armĂ©es et gouverneur de Doublins en Picardie[22].
  • 1691 : Catherine de Lameth, fille d'Augustin de Lameth hĂ©rite de son père de “la moitiĂ© de la terre, baronnie et châtellenie de la Queue”, plus la ferme des Halles, la ferme de TrĂ©het, et cent soixante-quinze arpents de bois[12].
  • 1693 : Hommage de la moitiĂ© de la baronnie de la Queue-en-Brie et du total de la seigneurie de des Bordes MontlavĂ© (MaulavĂ©es) et appartenances, mouvant en plein du fief du comtĂ© de Brie-Comte-Robert, est rendu aux mains du Chancelier Arnaud de BĂ©thune, Ă  cause de sa femme Catherine de Lameth.
  • : Arnaud de BĂ©thune vend son domaine Ă  Henry-François de Paule Lefèvre d’Ormesson (1681-1756)[12].
  • 1706 : Hommage de la moitiĂ© de la terre et châtellenie de la Queue-en-Brie et du total de la seigneurie des Bordes “MontlavĂ©" (MaulavĂ©es) rendu aux mains du chancelier par Henri François de Paule Lefèvre d’Ormesson, chevalier, seigneur d’Ormesson et autres lieux, Conseiller au Parlement de Paris.
  • 1709 : DĂ©nombrement de l’Élection de Paris: La Queue-en-Brie a 50 feux.
  • 1710 : Aveu de dĂ©nombrement par Nicolas de FrĂ©mont, seigneur du Buy Ă  Florent de Masparault, chevalier, seigneur de Chennevières.
  • 1711 : BaptĂŞme d’une cloche oĂą figure le nom de Gabrielle de Boislève, veuve de Messire Pierre de la Forest d’ArmaillĂ©, marquise d’ArrouĂ©, Comtesse de Gouard, baronne de LĂ©signy et Dame de la Queue en partie[22].
  • 1716 : Louis de Pontchartrain, chancelier de Louis XIV, et en son nom, reçoit foi et hommage d’Henri d'Ormesson pour ses possessions dont celles de la Queue-en-Brie et des Bordes.
  • 1720 : BaptĂŞme d'une cloche. "L’an 1720 j’ai Ă©tĂ© bĂ©nite par Messire Louis de la Bruière, curĂ© de la Queue-en-Brie, et j’ai Ă©tĂ© nommĂ©e Catherine Louise par Honorable Messire Louis Tissier (ou Tessier) Bourgeois de Paris, par Dame Catherine de la Bourdonnage, Ă©pouse de Messire Henri François de Paule Le Fèvre d’Ormesson, Seigneur d’Ormesson, Amboile, Noiseau, des Bordes, Montlaret et de la Queue en partie, Conseiller du Roi en ses conseils, MaĂ®tre des requĂŞtes ordinaires en son hĂ´tel" [22].
  • 1735 : Nicolas AndrĂ© est seigneur de la Queue-en-Brie.
  • 1747 : Jean Antoine Dauvergne est bailli de la Queue-en-Brie, il reprĂ©sente le seigneur d’Ormesson.
  • 1750 : La Queue-en-Brie appartient Ă  Louis Auguste II de Bourbon, Prince de Dombes (1700-1755)[15].
  • 1758 : La Queue-en-Brie a deux Seigneurs Hauts Justiciers, M. le Comte d’ArmaillĂ©, seigneur de LĂ©signy et M. d’Ormesson seigneur d’Amboile[13] - [15].
  • : Des lettres patentes de Louis XV accordent, Ă  la famille d'Ormesson, (au profit de Marie François de Paule le Fèvre d’Ormesson 1710-1775) un marquisat englobant Amboile, La Queue-en-Brie (en partie), les Bordes.
  • 1761 Un acte laisse Ă  penser que son altesse le Comte d’Eu habitait la paroisse de la Queue-en-Brie de 1760 Ă  1773[15].
  • 1767 : Louis Charles de Bourbon, comte d’Eu acquiert la moitiĂ© de la terre de la Queue-en-Brie et du fief du Buy des sieurs et dame d’ArmaillĂ©. (cousin du petit-fils de François Pierre : RenĂ© Charles) ainsi que Berchères (Ă©change contre les terres des vicomtĂ©s d’Argentan et Exmes)[3] - [11].
  • 1775 : Louis Jean Marie de Bourbon, Duc de Penthièvre - Comte d'Eu est propriĂ©taire jusqu’en juillet 1775 de la moitiĂ© de la terre de la Queue-en-Brie et du fief du Buy, plus Berchères[3] - [12].

Époque contemporaine

Révolution française


  • 1789 : La seigneurie de la Queue en Brie passe aux mains de Monsieur Armand Jacques RenĂ© de Maistre, Ă©poux de mademoiselle Anne Caroline LĂ©ontine d’Ormesson.
  • : La Queue-en-Brie devient "La Queue Le Peltier ci-devant Brie"[23] (du nom du conventionnel Lepeletier de Saint-Fargeau assassinĂ© la veille de l’exĂ©cution de Louis XVI).
  • 1793 : Françoise Marie de Bourbon (?AdĂ©laĂŻde) hĂ©rite de la seigneurie de Berchères de son père.
  • 1798 : Confiscation des biens de Françoise Marie de Bourbon[24].

XIXe siècle

  • 1812 Ă  1822 : Armand Jacques RenĂ© de Maistre est Maire de la Queue-en-Brie.
  • 1843 : Le lavoir du vieux-village (lavoir d'Ă©tĂ©) est dotĂ© de sa toiture.
  • 1860 : La mairie (faisant Ă©galement office d'Ă©cole) est bâtie au cĹ“ur du vieux-village.

XXe siècle

  • 1938 : L'Ă©cole est dĂ©tachĂ©e de la mairie, l'actuelle Ă©cole Jean Jaurès est bâtie.
  • 1969 : Restauration du lavoir du vieux-village (l'avoir d'Ă©tĂ©) par la municipalitĂ© et le groupe nature caudacien[26].
  • 1975 :
    • La nouvelle mairie est construite et remplace l'ancienne, rĂ©habilitĂ©e en Ă©cole de musique.
    • Premières constructions dans le quartier du bois des friches
  • : la ville est victime de la tempĂŞte TempĂŞte Lothar[27]. Le collège Jean-Moulin et la Halle des Violettes ont notamment Ă©tĂ© touchĂ©s, et ont dĂ» faire l'objet de rĂ©parations.

XXIe siècle

  • 2007 : Construction de la rĂ©sidence des 3F[28] sur un terrain vague jouxtant la halle des violettes et la vallĂ©e du Morbras.

Notes et références

  1. Site officiel de La Queue-en-Brie
  2. Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti
  3. Trois paroisses de la Brie française:Pontault, Berchere, Combault Edouard Lebeau Librairie Pallier 1954
  4. Cartulaire de St Martin des Champs
  5. Père Anselme, Histoire généalogique de la maison royale de la France et des grands officiers de la couronne
  6. Père Anselme T. VIII p. 405
  7. Histoire du diocèse de Paris Abbé Lebeuf
  8. Histoire de Brie Comte Robert de E. Michel
  9. Liv. rouge du Châtelet
  10. Édition partielle, DELISLE, Mandements et actes divers de Charles V, Paris, 1874, no 1463.
  11. Arch. d’Ormesson
  12. Chroniques Caudaciennes Jean Roblin
  13. Hist. de St Maur des Fossés... par Z.J. Piérart 1876
  14. Titre de l’église de Chennevières
  15. Et. de 1890 de l’abbé Contant, curé de la Queue en Brie
  16. Père Anselme T.VIII p. 893
  17. Père Anselme Hist. des Gr.Offi. T. VIII p. 139
  18. A.N. L 614, no 57 bis.
  19. Père Anselme Hist. des Gr. Off. T. 9 p. 139
  20. Cont. Edit.1678 p. 639
  21. Prévôté et vicomté de Paris - Nouveaux hommages - A.D. 94 -B 3199 (AN-p. 18.2, no 233) 50
  22. Registres Paroissiaux A.D. 94
  23. Vivre Ă  La Queue-en-Brie
  24. B. Huchet
  25. Chronologie
  26. Le lavoir d'été de la Queue-en-Brie
  27. Compte-rendu du conseil d'administration du 21 mai 2001.
  28. Les Bordes, sur www.queueenbrie.fr

Voir aussi

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.