Alix de Bretagne (1243-1288)
Alix de Bretagne, née le 6 ou au château de Suscinio[1], morte le [2], est la fille de Jean Ier de Bretagne et de Blanche de Navarre.
Comtesse |
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Décès |
(Ã 45 ans) Acre |
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Jean I de Châtillon (à partir de ) |
Enfant |
Biographie
Née dans la forteresse ducale construite par son père, elle est baptisée par l'évêque de Vannes, monseigneur Cadioc[3].
En 1286, elle fonde une maison-Dieu aux Montils.
En septembre 1284, les exécuteurs testamentaires de son mari sont condamnés, sur titre du roi Philippe III le Hardi, à lui verser la somme de trois mille livres afin qu'elle conduise quelques chevaliers en Terre sainte[4]. Ils arrivent à Saint-Jean-d'Acre en 1287, où elle fait ériger deux grandes « tours à barbacane », afin de protéger ce port maritime des attaques des Sarrasins[5], l'une près Saint-Nicolas, l'autre entre les portes de Saint-Thomas et de Maupas[4].
Mariage et descendance
Elle est mariée en 1254[6], à l'âge de 11 ans, à Jean de Châtillon (†1279), comte de Blois et de Chartres, dont elle eut :
- Jeanne (†1291), mariée en 1272 à Pierre de France (†1283), comte d'Alençon et de Valois.
Décès
De retour de Terre sainte, elle meurt le , à l'âge de quarante-cinq ans. Elle est enterrée auprès de son mari, dans l'abbaye de la Guiche qu'ils avaient créée en 1277, mais son cœur repose dans la chapelle de sa maison-Dieu, près du château des Montils.
Références
- Le Morbihan, son histoire et ses monuments Par Délandre Cayot, 1847 - Page 221.
- Les monuments de l'histoire de France Par Michel Hennin, vol. 4, de 1285 Ã 1364, 1858, p. 7.
- La vie des Saints de la Bretagne Armorique Par Albert Le Grand, 1659, p. 145.
- Histoire du diocèse et de la ville de Chartres Par Jean-Baptiste Souchet, vol. 3, 1869 - Société archéologique d'Eure-et-Loir - p. 74.
- Mémoires de la Société archéologique d'Eure-et-Loir Société archéologique d'Eure-et-Loir, 1872, vol. 5, p. 228.
- Archives historiques et littéraires du Nord de la France Par Arthur Dinaux, 18e volume - 3e série, tome 6, 2e livraison - juin 1858 - p. 114.