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Christian Coudray

Christian Coudray (Rouen, - Mort pour la France[1] au-dessus de la Libye, ) est un militaire français, Compagnon de la Libération. Aviateur dans l'armée de l'air française bien avant le début de la Seconde Guerre mondiale, il refuse de rester dans les rangs de la France vichyste et s'engage dans la Royal Air Force. Participant avec celle-ci aux campagnes du Moyen-Orient et d'Afrique du nord, il rallie ensuite les rangs des Forces aériennes françaises libres et poursuit les combats en Afrique et en Méditerranée avant de disparaître aux commandes de son appareil dans le ciel libyen.

Biographie

Avant-guerre

Né le 7 décembre 1908 à Rouen, Christian Coudray intègre l'armée de l'air en 1928 en tant qu'élève-mécanicien[2]. En 1933, il obtient de pouvoir devenir pilote et suis une formation de chasseur à Étampes[3]. Il atteint le grade d'adjudant-chef.

Royal Air Force

Lorsque la guerre éclate, Christian Coudray est en poste à Rayak au Liban au sein du Groupe de chasse 1/7[2]. Au moment de l'armistice de juin 1940, il est détaché aux côtés de la Royal Air Force à Ismaïlia en Égypte en compagnie d'André Ballatore et d'Antoine Péronne[3]. Refusant la défaite, les trois hommes décident de ne pas rejoindre leur base française et de s'engager dans les rangs de la Royal Air Force[2]. Christian Coudray est alors affecté au French Fighter Flight no 2 du Squadron RAF no 274 avec lequel il effectue des missions d'attaque au sol et de couverture de la flotte alliée. Il participe notamment à la défense du port d'Alexandrie, au bombardement de Bardia et à la défense de Haïfa[2].

Forces aériennes françaises libres

En mars 1941, il est incorporé aux Forces aériennes françaises libres[3]. Après avoir participé à des missions de couverture au-dessus de la Méditerranée lors de la bataille de Crète, il combat en Afrique du Nord durant la guerre du Désert[2]. Le 15 juin, dans le ciel libyen dans la région du fort Capuzzo, son avion est abattu[3]. Son corps n'est pas retrouvé et le 15 juin reste officiellement enregistré comme jour de sa mort par les autorités françaises[1]. Cependant, certaines rumeurs affirment qu'il aurait été capturé par les Italiens et envoyé dans un hôpital en Allemagne où il serait mort en juillet 1941 des suites de ses blessures[3].

Décorations

Références

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Henry Lafont, Aviateurs de la liberté : Mémorial des Forces Aériennes Françaises Libres, Vincennes, SHAA, , 320 p. (ISBN 978-2-904-52146-1).
  • Vital Ferry, Croix de Lorraine et Croix du Sud 1940-1942 : Aviateurs belges et de la France libre en Afrique, Paris, Editions du Gerfaut, , 286 p. (ISBN 978-2-914-62292-9, lire en ligne).
  • Mémorial des Compagnons - 1940-1945 : Compagnons morts entre le 18 juin 1940 et le 8 mai 1945, Paris, Imprimerie nationale, .
  • Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la Libération, Paris, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 978-2-262-01606-7).
  • Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, , 1230 p. (ISBN 978-2-35639-033-2).
  • « Les Forces Aériennes Françaises Libres. Juin 1940 : naissance des FAFL au Moyen-Orient », Icare (revue), no 128, .
  • Yves Morieult, « Les French Flight des escadrilles françaises au sein de la RAF », Aéro Journal, no 33, .
  • Dominique Breffort, « Les Forces Aériennes Françaises Libres et la reconstitution de l'armée de l'air (1940-1945) », Wing Masters, no HS n°3, .

Liens externes

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