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Choye

Choye est une commune française située dans le département de la Haute-SaÎne, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Choye
Choye
Le chĂąteau.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
DĂ©partement Haute-SaĂŽne
Arrondissement Vesoul
Intercommunalité Communauté de communes des monts de Gy
Maire
Mandat
Guillaume Bouttemy
2020-2026
Code postal 70700
Code commune 70152
DĂ©mographie
Population
municipale
475 hab. (2020 en augmentation de 9,2 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 33 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 23â€Č 31″ nord, 5° 45â€Č 38″ est
Altitude Min. 197 m
Max. 280 m
Superficie 14,4 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Besançon
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Marnay
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Choye
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Choye

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    La commune est baignĂ©e par la Colombine, affluent en rive gauche de la Morthe, qui naĂźt Ă  Charcenne. Sa source alimente en eau potable pour les communes de Choye, Velloreille-lĂšs-Choye, Villefrancon, Velesmes-Échevanne, Saint-Loup-Nantouard, Sauvigney-lĂšs-Gray et Saint-Broing[1].

    Urbanisme

    Typologie

    Choye est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 312 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (84,7 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (85,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (65,5 %), prairies (13,6 %), forĂȘts (10,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (5,6 %), zones urbanisĂ©es (3,2 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (1,3 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[8].

    Histoire

    Le village possĂ©dait un chĂąteau qui avait Ă©tĂ© acquis par Thierry Ier, archevĂȘque de Besançon (874-895), en mĂȘme temps que les habitations voisines. Il disparut au XVIIe siĂšcle.

    En 1043, l’empereur Henri III rendit Ă  l’archevĂȘque Hugues Ier les chateaux de Choye, Gray et Vesoul qu’avait usurpĂ© le comte de Bourgogne. En 1090, Renaud II, comte de Bourgogne, cĂ©da aux chapitres Saint Étienne et Saint Jean de Besançon tout ce qui lui appartenait (in villa quae dicitur Chois). Choye Ă©tait du domaine des comtes de Bourgogne et ils paraissaient lui avoir apportĂ© un intĂ©rĂȘt particulier. La terre Ă©chut en partage Ă  la branche cadette et, en 1191, lorsque Étienne de Bourgogne eut le dessous dans la lutte qu’il avait entreprise contre Othon de MĂ©ranie, comte Palatin, celui-ci s’empara de Choye, Scey sur SaĂŽne et FerriĂšres ; il obligea Étienne Ă  lui en reconnaĂźtre la propriĂ©tĂ© en 1193. À la mort d’Othon, Étienne rĂ©cupĂ©ra Scey et FerriĂšres, mais Choye ne lui fut pas rendu. Suivant une chronique citĂ©e par DuchĂȘne (Histoire de Vergy), Othon II rendit Choye en 1211 : “la ville de Choix qu’il devoit acquitter de Dame Marguerite d’Oysi, jadis comtesse Bourgogne, qui tenoit la ville de Douaire”. En 1213 Etienne renonça dĂ©finitivement Ă  Choye et la cĂ©da au comte Palatin (villam quae dicitur Chois et plegios suos quantum ad hoc quod ad Chois attinet). Il obtint en Ă©change tout ce que le comte possĂ©dait Ă  Montigny : in Monteigneium juxta Vesulium (Montigny-lĂšs-Vesoul).

    Au XIIIe siĂšcle une famille porta le nom de Choye. En 1222, Richard devint homme lige d’Othon III de Bourgogne, duc de MĂ©ranie, comte de Bourgogne, sauf la fidĂ©litĂ© Ă  son frĂšre Étienne de Choye ; il jura de la recevoir dans le chĂąteau qu’il tenait de lui, lui et les siens, chaque fois qu’il voudrait : le lendemain Étienne de Choye fit la mĂȘme dĂ©claration d’allĂ©geance. Humbert de Choye est citĂ© par Goullut comme contemporain du Palatin Othon III, duc de MĂ©ranie, mort en 1248.

    Choye eut beaucoup Ă  souffrir de la guerre des barons comtois contre Eudes IV, duc de Bourgogne. Elle fut prise et incendiĂ©e par eux en 1336. “Or, ces seigneurs campĂšrent Choye et autant qu’elle peut ĂȘtre secourue, en quarante huit heures ils la forcĂšrent” (Goullut). En 1364, les Routiers ou les Anglais ravagĂšrent de nouveau Choye. “Et de faict, haians pour capitaine un Guichard Monnot et l’armĂ©e fort puissante, ils se prĂ©sentĂšrent Ă  Choye qu’ils gaignĂšrent”. (Goullut).

    La baronnie de Choye comprenait : Choye, Bonboillon, VenĂšre, Hugier, Chancevigney, Bay, Sornay, Montagney, Cult, Virey, Motey, la Tour de Motey, Chancey et la vigne de Magney. À la mort de Jean de Vienne, seigneur de Choye, elle fut morcelĂ©e entre ses hĂ©ritiers et ayants droit (1451). Jean de Longwy, mari de Jeanne de Vienne, eut Choye et Bonboillon. “Elle a passĂ© Ă  la maison de Varambon, Ă  celle de Vienne, de Precipiano, de Seroz Granvelle et de Saint Mauris Crilla, aux seigneurs de la Baulme et au PrĂ©sident d’Ollivet en faveur de qui elle fut confirmĂ©e dans le titre de baronnie au mois de juin 1767. Le baron de Choye n’avait guĂšre dans ce village que la seigneurie directe qui comprenait les droits de justice, d’épaves, d’aides, de tailles et de suzerainetĂ© sur les fiefs qui en dĂ©pendaient. Une maison dite de Choye ou de Roussel possĂ©dait en fief la tour de ce lieu avec des prĂ©s et des fonds dans ce territoire ; les actes publics donnaient Ă  chacun des individus de cette maison le titre de miles et j’en trouve un grand nombre possesseur de ce fief depuis commencement du XIVe siĂšcle jusqu’en 1501. Ce n’est que vers cette Ă©poque qu’eut lieu la rĂ©union de leur fief Ă  la baronnie.” (Almanach de 1785). La commanderie de Sales et les abbayes d’Acey et de Corneux y avaient d’importantes possessions.

    1789 : bailliage et décanat de Gray 1790 : District de Gray, canton de Gy

    Le 2 mars 1829, un terrible incendie détruisit 70 maisons.

    Politique et administration

    Carte départementale représentant en rouge la communauté de communes des monts de Gy (dans sa composition de 2015).

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-SaÎne, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la premiÚre circonscription de la Haute-SaÎne.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Gy[9]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton de Marnay.

    Intercommunalité

    La commune est membre de la communauté de communes des monts de Gy, créée le .

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[10]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1947 1959 Emile Gradoz
    1959 1983 Jean Charbonnet
    1983 1995 RĂ©my Charbonnet[11]
    1995 2008 Jean-Luc Dumont Éducateur
    PrĂ©sident de la CC des Monts de Gy (2000 → 2018)
    mars 2008[12] 2014 Guy Chevanne[13] - [14] NC puis FED Cadre territorial
    PrĂ©sident de la CC des Monts de Gy (2008 → 2014[15])
    2014[16] En cours
    (au 26 octobre 2020)
    Guillaume Bouttemy RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[17]

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[19].

    En 2020, la commune comptait 475 habitants[Note 3], en augmentation de 9,2 % par rapport à 2014 (Haute-Saîne : −1,57 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9281 0819769781 0481 0461 022990976
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    796820830780732702651643593
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    535523503412412392335366428
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    345333349365352354358407447
    2020 - - - - - - - -
    475--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee Ă  partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Plusieurs bĂątiments recensĂ©s dans la base MĂ©rimĂ©e :
      • ChĂąteau du XVIIIe siĂšcle[21].
      • L'Ă©glise Saint-DĂ©sirĂ© de 1773[22].
      • Le grand lavoir[23].
      • De nombreuses fermes et demeures.
    • Le plan d'eau amĂ©nagĂ©.
    • L'Ă©glise.
      L'Ă©glise.
    • Le grand lavoir.
      Le grand lavoir.

    HĂ©raldique

    Blason de Choye Blason
    Inconnu.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Aux petits soins pour la riviĂšre », L'Est rĂ©publicain, Ă©dition de la Haute-SaĂŽne,‎ (lire en ligne).
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Besançon », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    9. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    10. « Les maires de Choye », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
    11. « Démission de Rémy Charbonnet », Vie municipale, sur http://www.choye.fr, (consulté le ) « Rémy a été Maire de Choye entre 1983 et 1995 et Premier adjoint depuis mars 2008 ».
    12. Préfecture de la Haute-SaÎne, Liste des communes de la Haute-SaÎne, consultée le 18 juillet 2013
    13. François Ruffin, « Citoyens, pas consommateurs ! », L'Est rĂ©publicain,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « À 49 ans et six jours, Guy Chevanne est un passionnĂ© de la chose publique. Au point d’en faire son mĂ©tier, celui d’un fonctionnaire territorial passĂ© par les hĂŽtels de ville de Chalon-sur-SaĂŽne, MontbĂ©liard, Auxerre ou Saint-Dizier, le conseil rĂ©gional d’Alsace ou la communautĂ© urbaine de Strasbourg oĂč il est dĂ©sormais, depuis 2006, responsable des relations avec les communes membres (...) Fonctionnaire en semaine, maire et aussi prĂ©sident de la communautĂ© de communes des Monts de Gy, comme son prĂ©dĂ©cesseur Jean-Luc Dumont, Guy Chevanne s’est fait Ă  ce double rĂŽle, ses concitoyens aussi ».
    14. « DécÚs de Jean Chevanne », DécÚs, sur http://www.choye.fr/, (consulté le ).
    15. ElĂ©onore Tournier, « FĂ©dĂ©rer » lors du prochain mandat : Le prĂ©sident Guy Chevanne ne se reprĂ©sente pas. Son mandat restera marquĂ© par de jolis succĂšs mais aussi de profondes crispations », L'Est rĂ©publicain, Ă©dition de la Haute-SaĂŽne,‎ (lire en ligne).
    16. « Liste des maires de la Haute-SaÎne » [PDF], Liste des maires de la Haute-SaÎne et des présidents de communautés de communes, Préfecture de la Haute-SaÎne, (consulté le ).
    17. « DeuxiĂšme mandat pour Guillaume Bouttemy », L'Est RĂ©publicain,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    21. « Chùteau », notice no IA00016177, base Mérimée, ministÚre français de la Culture
    22. « Église paroissiale Saint-DĂ©sirĂ© », notice no IA00016176, base MĂ©rimĂ©e, ministĂšre français de la Culture
    23. « Lavoir », notice no IA00016181, base Mérimée, ministÚre français de la Culture
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