Chipman (Nouveau-Brunswick)
Chipman est un village du Nouveau-Brunswick au Canada, situé dans le comté de Queens. Il fait partie de la municipalité de Grand Lake depuis 2023.
Chipman | |||
Administration | |||
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Pays | Canada | ||
Province | Nouveau-Brunswick | ||
Municipalité | Arcadia | ||
Constitution | |||
DĂ©mographie | |||
Population | 1 201 hab. (2021 ) | ||
Densité | 61 hab./km2 | ||
Langue(s) parlée(s) | Anglais (officielle) | ||
GĂ©ographie | |||
Coordonnées | 46° 10′ 35″ nord, 65° 52′ 47″ ouest | ||
Superficie | 1 958 ha = 19,58 km2 | ||
Localisation | |||
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouveau-Brunswick
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouveau-Brunswick
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Toponymie
Chipman est nommé ainsi en l'honneur de Ward Chipman Jr. (1787-1851), juge en chef du Nouveau-Brunswick en 1834. Vers 1870, W.C. King nomma le village Lillooet, comme la ville de Colombie-Britannique. Son frère George C. construisit la goélette Lillooet à Chipman. Le nom Lillooet devint inusité au début du XXe siècle[1].
GĂ©ographie
Situation
Chipman est situé dans le comté de Queens, à 78 kilomètres de route au nord-est de Fredericton, à 132 km à l'ouest de Moncton, à 133 km au sud de Miramichi et à 145 km au nord de Saint-Jean. Le village est bâti au bord de la rivière Salmon, qui se jette au sud dans le Grand Lac.
Chipman s'étend sur 19,58 km2 et est enclavé au centre-sud de la paroisse de Chipman[2]. Les localités les plus proches sont Minto à 25 km de route au sud-ouest, Cambridge-Narrows à 51 km au sud, ainsi que Doaktown, à 56 km au nord-ouest.
Municipalités limitrophes avant 2023
Paroisse de Chipman | ||||
Paroisse de Chipman | N | Paroisse de Chipman | ||
O Chipman E | ||||
S | ||||
Paroisse de Chipman |
Logement
Le village comptait 113 logements privés en 2006, dont 105 occupés par des résidents habituels. Parmi ces logements, 85,7 % sont individuels, 0,0 % sont jumelés, 0,0 % sont en rangée, 0,0 % sont des appartements ou duplex et 0,0 % sont des immeubles de moins de cinq étages. Enfin, 14,3 % des logements entrent dans la catégorie autres, tels que les maisons-mobiles. 90,5 % des logements sont possédés alors que 9,5 % sont loués. 81,0 % ont été construits avant 1986 et 14,3 % ont besoin de réparations majeures. Les logements comptent en moyenne 6,0 pièces et 0,0 % des logements comptent plus d'une personne habitant par pièce. Les logements possédés ont une valeur moyenne de 110 146 $, comparativement à 119 549 $ pour la province[3].
Histoire
Un premier bureau de poste est fondé en 1865[4]. Chipman prospère à partir de 1890[5]. En 1898, Chipman compte d'ailleurs une gare, un magasin, un moulin à farine, une scierie, une mine de charbon et deux églises[4]. Chipman est constitué en municipalité (village) le [6]. L'école élémentaire Chipman est inaugurée en 1967 et l'école Chipman Forest Avenue ouvre ses portes en 1988[7].
Le , le village est fusionné avec celui de Minto pour former la municipalité de Grand Lake, dans le cadre de la réforme territoriale de la province[8]. Cette fusion forcée est cependant contestée à Chipman comme à Minto.
DĂ©mographie
Le village comptait 1291 habitants en 2006, soit une baisse de 9,8 % en 5 ans[2]. Il y avait alors en tout 615 ménages dont 415 familles[3]. Les ménages comptaient en moyenne 2,1 personnes tandis que les familles comptaient en moyenne 2,6 personnes[3]. Les ménages étaient composés de couples avec enfants dans 15,4 % des cas, de couples sans enfants dans 38,2 % des cas et de personnes seules dans 31,7 % des cas alors que 14,6 % des ménages entraient dans la catégorie autres (familles monoparentales, colocataires, etc.)[3]. 73,5 % des familles comptaient un couple marié, 6,0 % comptaient un couple en union libre et 20,5 % étaient monoparentale[3]. L'âge médian était de 48,8 ans, comparativement à 41,5 ans pour la province[2]. 88,0 % de la population était âgée de plus de 15 ans, comparativement à 83,8 % pour la province[2]. Les femmes représentaient 53,5 % de la population, comparativement à 51,3 % pour la province[2]. Chez les plus de 15 ans, 22,1 % étaient célibataires, 55,3 % étaient mariés, 4,9 % étaient séparés, 6,2 % étaient divorcés et 12,4 % étaient veufs[2]. De plus, 6,2 % vivaient en union libre[2].
Politique et administration
Conseil municipal
Le conseil municipal était formé d'un maire et de quatre conseillers, élus pour quatre ans[6]. À l'issue des élections du , le maire est élu par acclamation[12]. Un dépouillement doit toutefois avoir lieu le 29 mai suivant, reconnaissant l'élection de Keith V. West comme conseiller[12]. Le conseil municipal est ensuite renouvelé lors des élections du [6], puis des élections du [13] et du .
Anciens conseils municipaux
Mandat | Fonctions | Nom(s) |
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2012 - 2016 | Maire | Edward L. Farris |
Conseillers | Carol S. Boyd, Faith Ellen Kennedy, Robin Wasson et Keith Victor West. |
Mandat | Fonctions | Nom(s) |
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2008 - 2012 | Maire | Edward L. Farris |
Conseillers | Carol S. Boyd, Thomas R. Gillett, Robin W. Wasson, Keith V. West. |
Commission de services régionaux
Chipman fait partie de la Région 11[15], une commission de services régionaux (CSR) créée le [16]. Chipman est représenté au conseil par son maire[17]. Les services obligatoirement offerts par les CSR sont l'aménagement régional, la gestion des déchets solides, la planification des mesures d'urgence ainsi que la collaboration en matière de services de police, la planification et le partage des coûts des infrastructures régionales de sport, de loisirs et de culture; d'autres services pourraient s'ajouter à cette liste[18].
Économie
Entreprise Central NB, membre du Réseau Entreprise, a la responsabilité du développement économique[19].
J.D. Irving opère une scierie à Chipman, traitant le bois mou.
Vie locale
Chipman compte deux écoles publiques anglophones faisant partie du district scolaire #17. Les élèves fréquentent tout d'abord l'école élémentaire Chipman de la maternelle à la 5e année avant d'aller à l'école Chipman Forest Avenue jusqu'en 12e année.
Le village est inclus dans le territoire du sous-district 10 du district scolaire Francophone Sud[20]. Les écoles francophones les plus proches sont à Fredericton et Oromocto alors que les établissements d'enseignement supérieurs les plus proches sont dans le Grand Moncton.
Chipman possède un bureau de poste et une bibliothèque publique. Chipman possède aussi un poste d'Ambulance Nouveau-Brunswick et une caserne de pompiers.
Le village possède un poste de la Gendarmerie royale du Canada. Il dépend du district 2, dont le bureau principal est situé à Oromocto.
Chipman possède un aérodrome privé, dont le code OACI est CCS4. Il possède une piste en asphalte longue de 4 000 pieds.
Le principal quotidien anglophone est le Telegraph-Journal, de Saint-Jean. Le mensuel Grand Lake Mirror est publié sur place. Le quotidien francophone est L'Acadie nouvelle, publié à Caraquet. Les francophones bénéficient aussi de l'hebdomadaire L'Étoile de Dieppe.
Chipman possède l'église anglicane St. Augustine of Canterbury et l'église catholique romaine St. Joseph's, appartenant au diocèse de Saint-Jean.
Culture
Langues
Selon la Loi sur les langues officielles, Chipman est officiellement anglophone[21] puisque moins de 20 % de la population parle le français.
Personnalités
- Eugene McGinley, homme politique, né à Chipman
Notes et références
Notes
Références
- (en) Alan Rayburn, Geographical Names of New Brunswick, Énergie, Mines et Ressources Canada, Ottawa, 1975, p. 78.
- « Profils des communautés de 2006 - Chipman - Population », sur Statistique Canada (consulté le ).
- « Profils des communautés de 2006 - Chipman - Familles et ménages », sur Statistique Canada (consulté le ).
- « Noms de lieux du Nouveau-Brunswick - Chipman », sur Archives provinciales du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
- (en) William Gagnong, A Monograph of the Origins of the Settlements in New Brunswick, Ottawa, J. Hope, , 185 p., p. 123
- « Élections quadriennales municipales, le 14 mai 2012, Rapport du directeur général des élections municipales », sur Élections N.-B. (consulté le )
- [PDF] « Anglophone West », sur Ministère de l'Éducation du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
- « Règlement du Nouveau-Brunswick 2022-50 pris en vertu de la Loi sur la gouvernance locale », sur Lois et réglements du Nouveau-Brunswick,
- « 1986 (2A) questionnaire abrégé des provinces aux municipalités », sur Statistique Canada (consulté le ).
- « Profils des communautés de 1996 - Chipman - Population », sur Statistique Canada (consulté le ).
- « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - Chipman » (consulté le )
- « Événements électoraux locaux de 2008 », sur Élections N.-B. (consulté le )
- « Les résultats non officiels des élections (2016-05-10) », sur Élections N.-B. (consulté le )
- « Rapport du directeur des élections municipales sur les élections triennales municipales et des conseils scolaires le 8 mai 1989 », sur Élections N.-B. (consulté le )
- « Les communautés dans chacune des 12 Commissions de services régionaux (CSR) », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
- « Conseils d'administration des commissions de services régionaux annoncés », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
- « Gouvernance des nouvelles commissions de services régionaux », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
- « Services obligatoires », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
- (en)« About Enterprise Central », sur Entreprise Central NB (consulté le ).
- [PDF] « Francophone Sud », sur Ministère de l'Éducation du Nouveau-Brunswick (consulté le )
- Canada, Nouveau-Brunswick. « Loi sur les langues officielles », art. 35, 36, 37, 38 [lire en ligne (page consultée le 15 mars 2011)].
Voir aussi
Bibliographie
- (en) William F. Ganong, A Monograph of the Origins of the Settlements in New Brunswick, Ottawa, J. Hope, , 185 p.
- (en) Alan Rayburn, Geographical Names of New Brunswick, Ottawa, Énergie, Mines et Ressources Canada,