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Chemin des Capelles

Le chemin des Capelles (en occitan : camin de las Capèlas) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.

Chemin des Capelles
Situation
CoordonnĂ©es 43° 36′ 08″ nord, 1° 23′ 06″ est
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Haute-Garonne
MĂ©tropole Toulouse MĂ©tropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 6 - Ouest
Quartier(s) Lardenne
Début Chemin Salinié
Fin Route de Bayonne
Morphologie
Longueur 1 400 m
Largeur m
Transports
Train urbain (TER cadencé) de l'agglomération toulousaine Train urbain Ligne C du réseau de transports en commun de Toulouse : Lardenne
Liste des lignes de bus de Toulouse​​​​​​​​​​​​​​​ Bus 46
Odonymie
Nom actuel XVIe siècle
Nom occitan Camin de las Capèlas
Lieux d'intérêt École nationale vétérinaire de Toulouse
IRFSS-FI Occitanie Croix-Rouge française
Archives départementales
Notice
Archives 315551414457
GĂ©olocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Chemin des Capelles
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Chemin des Capelles

Situation et accès

Description

Le chemin des Capelles est une voie publique. Il est située dans le quartier de Lardenne, dans le secteur 6 - Ouest. Il naît dans le prolongement du chemin Salinié. Il suit un itinéraire presque rectiligne, orienté au nord-est, entre la gare de Lardenne (anciennement gare des Capelles) et la route de Bayonne. Cet itinéraire correspond à une partie de l'ancien chemin vicinal no 43 qui de Tournefeuille, en passant par les chemins du Ferro-Lèbres, Salinié, des Capelles et de la Flambelle, rejoignait l'avenue des Arènes-Romaines en direction de Blagnac.

La chaussée compte une voie de circulation automobile dans chaque sens. Il n'existe pas d'aménagement cyclable.

Voies rencontrées

Le chemin des Capelles rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Chemin Salinié
  2. Chemin Teynier (d)
  3. Rue Aymé-Kunc (d)
  4. Chemin Baluffet (d)
  5. Rue de Maubec (d)
  6. Route de Bayonne

Transports

La ligne est parcourue par la ligne 46 des bus de Toulouse, et elle est desservie par la station Lardenne de la ligne C du train urbain à son extrémité sud.

Odonymie

Le chemin tient son nom d'un domaine que possédaient, à la fin du XVIIIe siècle, les chapelains (capelan, « chapelain, prêtre, curé » en occitan) de la Daurade, situé en bordure du chemin[1].

Patrimoine et lieux d'intérêts

École nationale vétérinaire

La bibliothèque de l'école nationale vétérinaire.

L'école nationale vétérinaire de Toulouse (ENVT) est l'une des quatre écoles vétérinaires françaises. C'est un établissement d'enseignement et de recherche, placé sous la tutelle du ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, et un centre hospitalo-universitaire vétérinaire ouvert au public. Fondée en 1825, l'école s'installe en 1832 dans de vastes bâtiments qui s'élève dans le faubourg de Marengo, face aux allées Jean-Jaurès, à proximité du canal du Midi (emplacement de l'actuelle Arche Marengo, no 1 allée Jacques-Chaban-Delmas). En 1953, le conseil municipal décide le déplacement de l'école : son choix se porte sur l'architecte Noël Le Maresquier et acquiert en 1958 le domaine du château de Marmande qui appartient à un industriel toulousain, M. Chouvel[2].

Les travaux sont menés entre 1961 et 1964 mais interrompus prématurément avant l'achèvement du projet complet. Noël Le Maresquier, associé à Paul de Noyers, conçoit l'école comme un campus universitaire. Les bâtiments sont construits en briques pleines associées à des éléments de béton.

L'entrée principale (actuel no 23) ouvre sur la cour d'honneur, au centre de laquelle se dresse la sculpture en bronze d'un cheval blessé œuvre d'Emmanuel Frémiet en 1852 : les yeux bandés, le percheron a la patte postérieure enserrée par des attelles. La cour est bordée à l'est par le pavillon de la conciergerie. Il est relié par une galerie couverte au pavillon de l'administration, au sud de la cour. C'est le peintre-verrier Henri Guérin qui réalise la verrière du hall en 1962. À l'ouest s'élève le bâtiment des amphithéâtres, qui comprend cinq amphithéâtres et une bibliothèque. Le pavillon d'habitation du personnel est situé un peu en retrait. Au sud s'élèvent plusieurs pavillons d'enseignement et de recherche. Ils sont reliés par des portiques couverts aux pavillons de travaux pratiques.

L'entrée no 1, au sud, donne accès à une cour autour de laquelle se répartissent les pavillons de consultation, de chirurgie et de pharmacie générale. En retrait se trouvent deux bâtiments, l'un pour les chiens et chats, l'autre pour les chevaux et les bovins. L'entrée no 3, au nord, dessert la cité des élèves, le restaurant universitaire et le centre équestre. Elle donne d'abord accès au bâtiment du restaurant, à la cuisine et aux résidences étudiantes. Un jardin botanique est implanté entre les pavillons administratifs, les amphithéâtres et la résidence universitaire[3].

École de la Croix-Rouge

Le château de Marmande est occupé par l'école de la Croix-Rouge française, devenue l'Institut régional de formation sanitaire et sociale (IRFSS). En 1706, il est cédé à Jean de Castel, un riche marchand toulousain, qui fait construire le château sur les bases de l'ancienne maison. Après la Révolution française, l'ensemble est confisqué comme bien national puis vendu. En 1914, il passe à l'industriel Alfred Chouvel. Le château conserve alors son activité agricole et possède des vergers, des vignes et des prés pour l'élevage bovin. En 1970, le château est vendu à la Croix Rouge, qui y établit son siège local et y installe une école d'infirmières et d'assistantes sociales. Les bâtiments de l'école et du centre d'hébergement sont construits entre 1974 et 1985[4].

Maisons

  • no 4 : villa Alix (deuxième moitiĂ© du XIXe siècle)[5].
  • no 34 : villa BĂ©atrice (deuxième quart du XXe siècle).
  • no 80 : ferme toulousaine (deuxième moitiĂ© du XIXe siècle)[6].
  • no 84 : ferme toulousaine (deuxième moitiĂ© du XIXe siècle)[7].
  • no 90 : ferme toulousaine (deuxième moitiĂ© du XIXe siècle)[8].
  • no 100 : ferme toulousaine (deuxième moitiĂ© du XIXe siècle)[9].
  • no 114 : maison (deuxième quart du XXe siècle).

Ĺ’uvre publique

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., Ă©d. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2-86726-354-5).

Articles connexes

Liens externes

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