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Chat haret

Le chat haret, ou chat errant, est un chat domestique (petit fĂ©lin de la sous-espĂšce Felis silvestris catus), retournĂ© Ă  l'Ă©tat sauvage ou semi-sauvage, par le phĂ©nomĂšne du marronnage. Il a pu vivre en compagnie d'ĂȘtres humains au cours de son existence, avant de fuir ou d'ĂȘtre abandonnĂ©, ou bien ĂȘtre nĂ© loin d'eux, en Ă©tant issu d'une lignĂ©e dont le retour Ă  l'Ă©tat sauvage remonte Ă  plusieurs gĂ©nĂ©rations. De sorte que la diffĂ©rence entre le chat haret et le chat domestique proprement dit n'est pas gĂ©nĂ©tique, mais uniquement Ă©thologique, c'est-Ă -dire liĂ©e Ă  son mode de vie.

Chats harets s'abreuvant Ă  Istanbul (Turquie).
Chat haret en posture d'intimidation, Galice (Espagne).

Le chat haret ne doit donc pas ĂȘtre confondu avec les autres sous-espĂšces, naturelles, du Chat sauvage (Felis silvestris), comme le Chat sauvage d'Europe (Felis silvestris silvestris) ou le Chat sauvage d'Afrique (Felis silvestris lybica), ni avec les autres espĂšces appelĂ©es chat.

Dans certains pays, oĂč le chat n'est pas une espĂšce d'origine indigĂšne, les populations de chats harets ont prolifĂ©rĂ© ; ils reprĂ©sentent en Australie une population Ă©valuĂ©e entre 2,1 et 6,3 millions de chats fin 2016 [1] - [2], qui pose de graves problĂšmes environnementaux.

Éthologie

Le chat haret, chat domestique fĂ©ral (ou ensauvagĂ©), ne se distingue encore du Chat domestique que par le comportement, et non par des caractĂšres biologiques. Il faut ainsi distinguer parmi l’espĂšce Felis silvestris catus :

  • le chat domestique proprement dit (ou de propriĂ©taire), dĂ©pendant de la personne qui l’abrite, le nourrit et le protĂšge ;
  • le chat errant, indĂ©pendant de la personne et vivant sur un territoire plus Ă©tendu, mais se nourrissant en grande partie de denrĂ©es anthropiques ;
  • le chat haret, retournĂ© Ă  une vie sauvage oĂč il subsiste par lui-mĂȘme loin de la personne, bien qu’il lui arrive de consommer des denrĂ©es d’origine anthropique[3].

Toutefois, ces trois populations sont Ă  mĂȘme de s’accoupler et sont fertiles non seulement entre elles, mais Ă©galement avec les espĂšces sauvages de Felis silvestris. Si cette hybridation existe depuis la domestication de Felis silvestris, elle prend aujourd’hui des proportions considĂ©rables avec la pression exercĂ©e par la population humaine, ainsi qu’avec le recul et le morcellement de l’habitat du chat forestier (Felis silvestris silvestris), au point de menacer le maintien de l’intĂ©gritĂ© gĂ©nĂ©tique des espĂšces sauvages[4]. En Italie ou en Espagne, les chats hybrides peuvent reprĂ©senter 20 % des populations sauvages[5]. Il n’est donc pas toujours aisĂ© de distinguer chat haret, chat hybride, et chat forestier.

La spĂ©cificitĂ© des chats harets tient Ă  leur systĂšme social, reposant sur de vastes colonies territoriales, contrairement tant au chat domestique proprement dit qu’au chat forestier, essentiellement solitaire[6]. Son alimentation de base repose sur les petits oiseaux et mammifĂšres, notamment des passereaux et des rongeurs, comme pour son cousin sauvage[3].

Problématique environnementale

Les chats errants et harets posent une série de problÚmes environnementaux dérivés de :

  • la prĂ©dation des espĂšces natives ;
  • l'hybridation avec des chats sauvages[7] ;
  • la transmission de maladies.

Ces impacts sont spécialement graves lorsque les chats sont présents sur des ßles et ßlots[8].

Le chat haret dans le monde

Chat errant, au Japon.

Australie

En Australie, pays oĂč la faune mammifĂšre indigĂšne est composĂ©e de marsupiaux et oĂč les carnassiers marsupiaux se sont Ă©teints (Ă  l'exception du diable de Tasmanie) le chat haret, n'ayant pas de concurrent carnivore, est un prĂ©dateur redoutable pour les petits animaux, tant dans les rĂ©gions reculĂ©es que dans les espaces urbanisĂ©s, oĂč il profite des aliments qu'on lui donne et des dĂ©tritus alimentaires.

Au XIXe siÚcle les lapins et les rats introduits en Australie s'y étaient multipliés de maniÚre explosive, et les colons britanniques avaient tenté de les contrÎler en lùchant des chats domestiques. Ces chats devenus « harets » se sont à leur tour multipliés, au point que leur nombre était évalué en 2004 à 18 millions en Australie[9]. Aussi le gouvernement australien a-t-il dû mettre en place des plans d'éradication partielle de ces chats ; ce sont les TAP, Threat Abatement Plans (« Plans d'amoindrissement de la menace » sur la biodiversité).

Le problĂšme Ă©cologique ainsi posĂ© Ă  l'Australie est complexe, puisque la totale extermination des chats harets se traduirait aussitĂŽt par la multiplication incontrĂŽlĂ©e d'autres espĂšces invasives importĂ©es, comme les lapins et les rats[9]. C'est ce qui est arrivĂ© par exemple dans l’üle Macquarie, oĂč l'Ă©radication du chat s'est traduite par une explosion dĂ©sastreuse du nombre de lapins[10].

En 2017, alors que 99,8 % de l'Australie est touchée par les chats harets qui comportent, selon des estimations, entre 2,1 et 6,3 millions d'individus, le gouvernement décide l'abattage à grande échelle de deux millions de chats harets[11].

Belgique

En Belgique le chat haret menace par l'hybridation le chat sauvage. Cette hybridation est estimée à 5 à 20 % des individus[12].

Canada

Pendant de nombreuses années, une colonie de chats harets a existé sur la colline du Parlement, à Ottawa. La tradition associe les chats à une garnison britannique dans les années 1850. Plus récemment, des structures d'habitation ont été construites pour eux, et ils sont nourris par un volontaire qui reçoit à ce titre une allocation de la Chambre des communes. Des vétérinaires de la ville donnent gratuitement des soins à ces chats, qui sont stérilisés. La colonie compte environ quinze chats, dont le nombre demeure sensiblement constant.

Danemark

De la mĂȘme maniĂšre, un petit groupe de quatre chats harets habite sur l'Ăźle du gouvernement Ă  Copenhague : Slotsholmen. Sur cette petite Ăźle se trouve le parlement danois, dans le chĂąteau de Christianborg, les archives nationales et la bibliothĂšque royale. La grande quantitĂ© de papiers et de documents prĂ©cieux et anciens fait craindre l'arrivĂ©e de rats et autres rongeurs.

Une collaboration entre l'association de protection féline locale et le bureau de gestion de l'ßle s'est installée. Une petite maison est installée dans le jardin entre Christianborg et le musée juif. Les chats y sont nourris tous les jours. Les quatre animaux sont tatoués, stérilisés et inspectés réguliÚrement par des vétérinaires de l'association féline. Une pancarte à l'entrée du jardin, cÎté Christianborg explique ceci et demande aux visiteurs de tenir leurs chiens en laisse, et de ne pas effrayer les chats.

États-Unis

Aux États-Unis, la façon de contrĂŽler la population de chats harets fait dĂ©bat. De nombreuses municipalitĂ©s autorisent les abattages, les considĂ©rant comme nuisibles. Certains recommandent de contrĂŽler la population de chats harets en autorisant la chasse, soutenant qu'il s'agit lĂ  de la mĂ©thode la plus Ă©conomique. Cependant, une proposition d'avril 2005 visant Ă  lĂ©galiser la chasse des chats harets dans l'État du Wisconsin pour rĂ©duire leur nombre a Ă©tĂ© refusĂ©e par les lĂ©gislateurs de l'État. Le Dakota du Sud et le Minnesota autorisent de tirer sur les chats harets.

Guam

Le rĂąle de Guam, espĂšce endĂ©mique de l'Ăźle du mĂȘme nom, est Ă©teint dans la nature. Les tentatives de rĂ©introduction sont rendues impossibles par les chats harets, en plus des serpents[13].

France

En France, le chat haret a Ă©tĂ© retirĂ© de la liste des espĂšces chassables (arrĂȘtĂ© du 26 juin 1987[14]) et de la liste des animaux susceptibles d'ĂȘtre classĂ©s nuisibles (arrĂȘtĂ© du 30 septembre 1988[15]). Le maire devient seul responsable de la divagation des chats au titre de l'article L.211-20 de 2000[16] du code rural et de la pĂȘche maritime. Par ailleurs, sa limitation peut continuer de s'effectuer dans le cadre de la police de la rage qui dĂ©pend du ministĂšre de l'Agriculture.

À La RĂ©union, le chat est une menace pour le pĂ©trel de Barau, en danger d'extinction[8]. En Guadeloupe, c'est l'iguane des Petites Antilles et en PolynĂ©sie française les Gallicolumba.

Dans les Ăźles bretonnes comme BrĂ©hat ou MolĂšne, la population de chats harets doit ĂȘtre limitĂ©e car ils nuisent Ă  la biodiversitĂ©[17].

Nouvelle-Calédonie

Sur l'archipel de Nouvelle-CalĂ©donie, une Ă©tude de l'IRD commencĂ©e depuis 2011 estime la population de chats harets Ă  au moins 60 000 individus. Par l'Ă©tude des excrĂ©ments retrouvĂ©s dans la nature loin des zones habitĂ©es, les scientifiques ont pu dĂ©terminer la prĂ©sence d'Ă©cailles, poils, plumes, griffes, dents... appartenant Ă  un grand nombre d'espĂšces d'oiseaux terrestres, arboricoles et marins, reptiles, roussettes (renards volants), dont une grande partie sont endĂ©miques. Ils ont donc pu estimer que la population de roussettes est dĂ©cimĂ©e de plusieurs milliers voire dizaines de milliers d'individus chaque annĂ©e en Nouvelle-CalĂ©donie. Aucun plan de contrĂŽle ou d'Ă©radication n'est pour l'instant envisagĂ©, malgrĂ© l'urgence de la situation. Le chat haret est un prĂ©dateur de nombreux animaux endĂ©miques, dont vingt et une espĂšces sont menacĂ©es d'extinction[18].

Kerguelen

Dans les Ăźles Kerguelen, les chats ont Ă©tĂ© introduits au milieu du XXe siĂšcle. Ils sont estimĂ©s Ă  7 000 ou 8 000 individus par l'Institut polaire français Paul-Émile-Victor en 2022, et sont une menace pour les oiseaux, notamment le grand albatros. Le programme PopChat vise Ă  Ă©radiquer le chat mais rencontre des difficultĂ©s[19].

Italie

Rome, la capitale de l'Italie, est peut-ĂȘtre la ville au monde comptant la population de chats harets la plus importante : elle est estimĂ©e en effet Ă  un nombre compris entre 250 000 et 300 000 chats, organisĂ©s en quelque 2 000 colonies, dont certaines vivent dans des lieux historiques comme le ColisĂ©e ou le Largo di Torre Argentina[20].

Certains historiens pensent que l'affection que les Romains portent aux chats remonte Ă  la conquĂȘte de l'Égypte par l'Empire romain, car la Cour Ă©gyptienne hĂ©bergeait des chats. D'autres historiens pensent que Rome a Ă©tĂ© Ă©pargnĂ©e des consĂ©quences dĂ©vastatrices des Ă©pidĂ©mies de peste bubonique par la population de chats harets de Rome, qui maintenait Ă  un faible niveau le nombre de rats, principaux vecteurs de la peste. Quoi qu'il en soit, l'affection des habitants de Rome envers les chats Ă©garĂ©s ne se dĂ©ment pas, encore de nos jours, Ă  l'instar de l'actrice Anna Magnani, qui les nourrissait rĂ©guliĂšrement.

Nouvelle-ZĂ©lande

En Nouvelle-ZĂ©lande, oĂč le chat n'est pas non plus une espĂšce indigĂšne, la menace est du mĂȘme ordre qu'en Australie, Ă  la fois dans son origine (population de chats domestiques relĂąchĂ©s au XIXe siĂšcle pour lutter contre la prolifĂ©ration des lapins), et dans ses consĂ©quences sur les espĂšces locales, en particulier le kakapo et la baisse dramatique de sa population depuis le XIXe siĂšcle. Les chats harets sont par ailleurs soupçonnĂ©s de vĂ©hiculer la tuberculose, mĂȘme s'il est loin d'ĂȘtre prouvĂ© qu'ils puissent transmettre la maladie Ă  d'autres espĂšces[21]. Il est permis en Nouvelle-ZĂ©lande de tirer sur les chats soupçonnĂ©s d'ĂȘtre des chats harets, ce qui amĂšne Ă  garder enfermĂ©s chez soi les chats domestiques lorsque des battues sont organisĂ©es.

La Nouvelle-Zélande lance en 2016 un plan appelé Predator Free New Zealand 2050 (soit : une Nouvelle Zélande sans prédateur en 2050), qui vise à endiguer la population de nuisibles menaçant la faune néo-zélandaise, et notamment les perroquets coureurs. Parmi les espÚces visées, le rat, l'hermine, la sarigue, mais encore le chat haret[22].

Île de l'Ascension

L'Ă©radication des chats harets de l'Ăźle de l'Ascension a coĂ»tĂ© 500 000 ÂŁ et s'est achevĂ©e en 2006. Elle a permis le retour du nichage de la FrĂ©gate superbe[23].

Piégeage-castration-relùchage et adoption

Des programmes de piĂ©geage dits Trap-Neuter-Return (« PiĂ©geage-castration-relĂąchage ») sont mis en Ɠuvre par des volontaires et diverses organisations visant Ă  capturer les chats, Ă  les stĂ©riliser par castration, puis Ă  les relĂącher. Une variante de ces programmes inclut l'inoculation d'un vaccin contre la rage et d'autres virus et, parfois, un traitement durable contre les puces. Des vĂ©tĂ©rinaires marquent Ă  cette occasion les chats ainsi opĂ©rĂ©s en leur coupant le bout d'une oreille ou en leur tatouant un « S », de façon Ă  les identifier comme dĂ©jĂ  traitĂ©s. Des volontaires prennent frĂ©quemment en charge ces chats, les nourrissant et les soignant pendant le reste de leur vie.

L’efficacitĂ© de ces mesures de TNR a Ă©tĂ© disputĂ©e par certains car quelques recherches de 2016 ont remis en cause son efficacitĂ©[24].

Plusieurs d'autres Ă©tudes prĂ©sentent des avantages sur la rĂ©duction progressive de nombre des colonies des chats, l'effet de "vacuum" est Ă©vitĂ©, etc. Au mĂȘme temps, ils montrent aussi des inconvĂ©nients de ce mĂ©thode[25].

Des associations s'occupant de chats harets proposent des techniques permettant d'apprivoiser ces chatons sauvages[26].

Annexes

Notes et références

  1. (en) Enumerating a continental-scale threat: How many feral cats are in Australia?
  2. En Australie, les chats sauvages sont (presque) partout
  3. Estelle Germain, Approche Ă©co-Ă©thologique de l’hybridation entre le Chat forestier d’Europe (Felis silvestris silvestris Schreber 1777) et le Chat domestique (Felis catus L.), ThĂšse de doctorat, UniversitĂ© de Reims Champagne-Ardenne, 2007
  4. M. Beaumont, E.M. Barrat, D. Gottelli, A.C. Kitchener, M.J. Daniels, J.K. Pritchard & M.W. Bruford, « Genetic diversity and introgression in the Scottish wildcat », Molecular Ecology, 10: 319-336, 2001
  5. (en) Annika Tiesmeyer, Luana Ramos, JosĂ© Manuel Lucas et Katharina Steyer, « Range-wide patterns of human-mediated hybridisation in European wildcats », Conservation Genetics, vol. 21, no 2,‎ , p. 247–260 (ISSN 1572-9737, DOI 10.1007/s10592-019-01247-4, lire en ligne, consultĂ© le )
  6. « Quand les animaux domestiques prennent la clĂ© des champs », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  7. (en)L'hybridation entre le chat sauvage et domestique
  8. Frédérique Josse, « Chat : quand minou devient un tueur en série. », sur geo.fr, (consulté le ).
  9. [PDF] « Plan d'Amoindrissement de la Menace » sur la biodiversité en Australie
  10. C.D, « Quand les chats sont Ă©radiquĂ©s, les lapins dansent… », Sciences et avenir,‎ (lire en ligne)
  11. Caroline TaĂŻx, « L’Australie s’apprĂȘte Ă  abattre deux millions de chats », sur Le Monde, (consultĂ© le ).
  12. François Louis, « Biodiversité: il faut stériliser le chat domestique pour protéger son cousin sauvage », sur rtbf.be, .
  13. Anne-Sophie Tassart, « Océanie : le rùle de Guam, symbole des dégùts causés par les espÚces exotiques », sur sciencesetavenir.fr, (consulté le ).
  14. ArrĂȘtĂ© du 26 juin 1987 fixant la liste des espĂšces de gibier dont la chasse est autorisĂ©e, sur LĂ©gifrance.
  15. ArrĂȘtĂ© du 30 septembre 1988 fixant la liste des animaux susceptibles d'ĂȘtre classĂ©s nuisibles sur LĂ©gifrance
  16. Article L211-20 du Code rural et de la pĂȘche maritime
  17. Elodie Auffray, « Invasion de chats à Bréhat: «Ils font disparaßtre certaines espÚces insulaires» », sur liberation.fr, .
  18. « Journée mondiale du chat : connaissez-vous le chat haret de Nouvelle-Calédonie ? », sur la1ere.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  19. Vincent Jolly, « Aux Kerguelen, le casse-tĂȘte de l’éradication des chats sauvages », sur lefigaro.fr, .
  20. (en) Site d'une association pour la protection des chats harets Ă  Rome
  21. ProblÚme posé à la Nouvelle-Zélande par les chats redevenus sauvages
  22. Arielle Duhaime-Ross, « La Nouvelle-Zélande veut éradiquer des millions de mammifÚres », sur vice.com, (consulté le ).
  23. (en) Robin McKie, « Frigatebird returns to nest on Ascension for first time since Darwin », sur theguardian.com, .
  24. (en)Efficacité des programmes TNR
  25. Romain EICHSTADT, « IMPACT DE LA PRÉDATION DU CHAT DOMESTIQUE  (FELIS CATUS) SUR LA FAUNE SAUVAGE : ENQUÊTE  AUPRÈS DE PROPRIÉTAIRES FRANÇAIS PORTANT SUR  LA PERCEPTION DE CETTE PROBLÉMATIQUE ET DE  MESURES DE CONTRÔLE PROPOSÉES », , 2020
  26. (en) Taming Feral Cats and Kittens, sur le site Forgotten Felines, consulté le 12 novembre 2018

Articles connexes

Liens externes

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