Charles II d'Alençon
Charles II d'Alençon[1] dit Charles II le Magnanime, né en 1297, mort le , est le deuxième fils de Charles, comte de Valois, et de Marguerite d'Anjou, et donc frère du roi de France Philippe VI de Valois. Il est comte de Chartres, du Perche et d'Alençon.
Titres
–
(17 ans, 9 mois et 24 jours)
Prédécesseur | Louis de Valois |
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Successeur | Extinction du titre |
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(20 ans, 8 mois et 10 jours)
Prédécesseur | Charles de Valois |
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Successeur | Charles III d'Alençon |
–
(20 ans, 8 mois et 10 jours)
Prédécesseur | Charles de Valois |
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Successeur | Charles III d'Alençon |
Dynastie | Valois-Alençon |
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Surnom | Charles II le Magnanime |
Naissance | |
Décès | |
SĂ©pulture | NĂ©cropole de Saint-Denis |
Père | Charles de Valois |
Mère | Marguerite d'Anjou |
Conjoint |
Jeanne de Joigny Marie de la Cerda |
Enfants |
Charles III d'Alençon Philippe d'Alençon Pierre II d'Alençon |
Biographie
Il fait ses premières armes en Guyenne sous les ordres de son père et montre à son premier siège un grand courage qu'il poussa jusqu'à une aveugle témérité (1324).
À la mort de son père, le , il reçoit le comté d'Alençon, les terres de Champrond, Châteauneuf-en-Thymerais et Senonches, ainsi que la forêt de Perche, conformément à un accord de partage fait par son père le . Son frère aîné Philippe lui remet en avril 1326 le comté d'Alençon.
Il prit part à la bataille de Cassel (1328) et à la prise de Saintes (1330). Son frère Philippe devient roi de France en 1328, mais le roi d'Angleterre Édouard III revendique la couronne et refuse l'hommage. Philippe VI le nomme lieutenant général du royaume et l'envoie mater une rébellion à Saintes, suscitée par les Anglais. Il reprend ainsi plusieurs places fortes, dont Saintes.
Il intervint ensuite en 1339 à Cambrai et en 1340 à Tournai. Le duc Jean III de Bretagne meurt en 1341 et la guerre de succession de Bretagne éclate entre sa nièce Jeanne de Penthièvre, soutenue par les Français, et Jean de Monfort, soutenu par les Anglais. Philippe VI lui donne l'Aigle qu'il a confisqué à Jean de Montfort.
Il prend part à la bataille de Crécy (), où il commande l'avant-garde et y est tué.
Mariages et enfants
En , il épouse Jeanne, comtesse de Joigny, qui meurt le , sans postérité.
En , il épouse en secondes noces Marie de la Cerda (vers 1319 - 19/11/1379), dite Marie d’Espagne, dame de Lunel, fille de Ferdinand II seigneur de La Cerda (1275 - 1322 ; fils de Ferdinand Ier de Castille de La Cerda), et de Juana Núñez dite « la Palomilla » (1286-1351 ; dame de Lara). Marie de la Cerda était veuve en premières noces de Charles d'Évreux (1305-1336), comte d'Étampes (d'où Louis). On connaît au moins six enfants issus de l'union de Charles d'Alençon et de Marie de la Cerda :
- Charles III d'Alençon (1337 †1375), comte d'Alençon, puis archevêque de Lyon ;
- Philippe d'Alençon (1339 †1397), élu évêque de Beauvais mais il ne fut pas consacré, archevêque de Rouen, puis cardinal ;
- Pierre II le Noble (†1404), comte d'Alençon, du Perche et de Porhoët ;
- Isabelle (†Poissy, ), nonne au prieuré de Saint-Louis à Poissy ;
- Robert (†1377), comte de Perche, qui épouse Jeanne de Rohan en 1374, d'où un fils : Charles (mort jeune, avant son père) ;
- Isabelle (née posthume, après. ).
Ascendance
Bibliographie
- Patrick Van Kerrebrouck, Nouvelle histoire généalogique de l'auguste maison de France, vol. 3 : Les Valois, Patrick van Kerrebrouck, [détail de l’édition], p. 412-5.
- Georges d'Heylli, Les tombes royales de Saint-Denis - Histoire et nomenclatures des tombeaux, extraction des cercueils royaux en 1793 - Ce qu'ils contenaient - Les Prussiens dans la basilique en 1871, Ă©dition de 1872.