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Charles-François Viel

Charles François Viel (Charles François Viel de Saint-Maux) nĂ© le Ă  Paris et mort le dans la mĂŞme ville est un architecte français.  Il est chargĂ© de la construction et de l’entretien des bâtiments de l’HĂ´pital gĂ©nĂ©ral de Paris entre 1780 et 1790. Il est un thĂ©oricien de l'architecture.

Charles-François Viel de Saint-Maux
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité

Biographie

Il fait ses Ă©tudes au collège de Beauvais Ă  Paris[1], puis obtient, Ă  l'UniversitĂ© le titre de maĂ®tre es-arts. En 1766 il entre, pour deux ans, chez Gabriel Briard, peintre du roi, au Louvre. Puis il devient, en 1768, l'Ă©lève de Jean-François-ThĂ©rèse Chalgrin[2], architecte. En 1774 il est nommĂ© inspecteur des travaux du Collège  de France. Il bĂ©nĂ©ficie de l’aide de son frère, Jean-Louis Viel de Saint-Maux, lui aussi architecte mais Ă©galement peintre et avocat au Parlement de Paris. Il reçoit Ă©galement l’appui de l’abbĂ© Jacques Denis Cochin[3].

Il bâtit l'hĂ´pital Cochin, Ă  l'extrĂ©mitĂ© du faubourg Saint-Jacques.

Il est nommé, en 1780, architecte de l'hôpital-général. C'est de 1780 à 1790 qu'il réalise l'essentiel de son œuvre.

Au cours de la période révolutionnaire il n'a pas d'emploi officiel de 1790 à la convention thermidorienne (1794-1795), laquelle relance l'investissement dans les hôpitaux.

RĂ©alisations

Dessin,-plan St. Jacques St. Philippe du-Haut-Pas Hospital, Paris, 1780

Tout en se réclamant de la tradition, du classicisme, de l'expérience Charles-François Viel est un novateur. Il applique dans ses constructions une nouvelle conception de l’hôpital, recherchant le confort du malade, le respect des règles d'hygiène, la médicalisation de l'espace. Du point de vue technique il apporte des solutions originales qu'il développe dans ses écrits. L’Assistance publique actuelle choisit de conserver une partie des bâtiments construits par Viel au sein de la Salpêtrière et à donner son nom à la rue qui les longe.

Publications

Dans ses écrits Charles-François Viel défend une conception de l’architecture fondée sur l’expérience et la tradition.

  • Des points d'appui indirects dans la construction des bâtiments ; 1801 Type : monographie imprimĂ©e (consultable sur Gallica ark:/12148/bpt6k9810869s)
  • Principes de l'ordonnance et de la construction des bâtimens, cet ouvrage est prĂ©vu en 4 volumes, les I et IV sont publiĂ©s comme prĂ©vus :
    • Principes de l'ordonnance et de la construction des bâtimens ; avec des recherches sur le nouveau pont de Paris, construit par Perronnet, et sur le temple Ă©levĂ© dans cette capitale selon les dessins de Soufflot vol. 1 ed. Tilliard frères, 254 p. ;
    • Principes de l'ordonnance et de la construction des bâtimens . Notices sur divers hĂ´pitaux et autres Ă©difices publics et particuliers, composĂ©s et construits. Vol. 4 ed. Tilliard frères 1812 Type (consultable sur Gallica Identifiant : ark:/12148/bpt6k6569094x). Les sujets qui devaient constituer les volumes 2 et 3 ont fait l'objet de publications distinctes.
  • De la chute imminente de la science de la construction des bâtimens en France, des causes directes et indirectes qui l'accĂ©lèrent. ed. Goeury, Paris, 1818-1819 2 vol. (73, 143 p.).
  • Des anciennes Ă©tudes de l'architecture . De la nĂ©cessitĂ© de les remettre en vigueur ; et de leur utilitĂ© pour l'administration des bâtimens civils' Éditeur : Tilliard frères, Paris, 1807 Type 27 p.
  • De l'impuissance des mathĂ©matiques pour assurer la soliditĂ© des bâtimens , et Recherches sur la construction des ponts, Éd. Vve Tilliard et fils, Paris, 1805, 75 p. (consultable sur Gallica ark:/12148/bpt6k6529022)
  • De la construction des Ă©difices publics sans l'emploi du fer, et quel en doit ĂŞtre l'usage dans les bâtimens particuliers Éd. J.-J. Fuchs, Paris, 1803, 52 p. (consultable sur Gallica ark:/12148/bpt6k6530775c)
  • Moyens pour la restauration des piliers du dĂ´me du PanthĂ©on ed. impr. de H.-L. Perronneau, Paris, 1797-1798, 32 p.
  • Dissertations sur les projets de coupoles de la Halle au blĂ© de Paris, et des moyens de confortation des murs extĂ©rieurs contre la poussĂ©e de la voĂ»te annulaire de cet Ă©difice , prĂ©cĂ©dĂ©es des Principes gĂ©nĂ©raux et particuliers sur la construction des voĂ»tes, des pĂ©ristyles, des frontons et des supports des dĂ´mes, Éd. : Tilliard frères, Paris, 1809, 172 p. (consultable sur Gallica ark:/12148/bpt6k6532183g)
  • Grand Ă©gout de BicĂŞtre, ordonnĂ© par le roi Louis XVI, plans, Ă©lĂ©vations, coupes et profils gravĂ©s du monument, Paris, Tilliard frères , 1817, 11 p.

Notes et références

  1. Alexandre Lenoir, « Nécrologie », Annales françaises des arts, des sciences et des lettres,‎
  2. Ch. Gabet, Dictionnaire des artistes de l'école française au XIXe siècle, Paris, Mme Vergne, , p. 688
  3. Marc Lauro, « Charles-François Viel, architecte des hĂ´pitaux parisiens et thĂ©oricien Ă  la fin du XVIIIe siècle », In Situ 31 | 2017, mis en ligne le 21 mars 2017, consultĂ© le 06 septembre 2018. URL : http://journals.openedition.org/insitu/13923 ; DOI : 10.4000/insitu.13923

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