Charles-Edmond Tocanne

À sa naissance, son père, François-Firmin est âgé de 26 ans et sa mère Henriette Bouvard, 22 ans.

Son père a été conseiller municipale de Cesson de 1878 à 1904.

Il est allé à l’École de Vert-Saint-Denis-Cesson, puis en 1865 il part étudier au Collège Jacques Amyot à Melun.

Puis il a effectué des Études Supérieures à l’École des Beaux-Arts de Paris entre 1871 et 1873.

À 20 ans, le 23 août 1873 il contracte un engagement volontaire à la mairie de Melun en Seine-et-Marne.

En 1877, il entre dans École Militaire d'Infanterie (EMI) de Saint-Maixent et y obtient le certificat d'aptitude au grade de sous-lieutenant.

En 1878, il obtient la 2^e citation au bulletin officiel à sa sortie de l'école de tir dans le Camp du Ruchard.

En 1881, il obtient une lettre de félicitations avec prix pour des travaux topographiques exécutés à la brigade du génie.

Détaché à l'État Major général du Ministre (au service géographique) il participe à des campagnes topographiques en Tunisie entre 1882 et 1887, puis en Algérie entre 1888 et 1889[1]. Et il obtient une lettre de félicitations particulière avec prix pour ces travaux exécutés entre 1882 et 1883.

Il obtient le brevet d'État-major (mention très bien) de l'École supérieure de guerre (Il termine 3^e de la Promotion 1890 ; la même promotion qu'Alfred Dreyfus, qui lui termina 9^e)[2]

En 1894, il se marie à Versailles avec Mare-Lucie Lefaivre et ils auront trois enfants : Andrée, René et Maurice.

Il devient général de brigade à Antibes (Provence) où il prend le commandement de la 57^e brigade d'infanterie[3] - [4].

Ainsi à la tête des 111^e et 112^e régiment d’infanterie, sa brigade est engagée dans la Première Guerre mondiale avec la 29^e division d'infanterie du 15^e corps d'armée de la 2^e armée, puis dans la 3^e armée[5].

Cette brigade participe à la bataille de la trouée de Revigny[6], aux combats de Vassincourt[7] - [8], et à la victoire lors de la bataille de la Marne le 12 septembre 1914. Il quitte le champ de bataille près de Verdun le 23 décembre 1914 pour raison de santé : décollement de la rétine.

Parcours du Général Tocanne Aout-Décembre 1914

Monument à la gloire des combattants de Vassincourt 6 au 11 septembre 1914

Décédé le 9 janvier 1938[10], un hommage lui a été rendu à Cesson, sa ville natale[11], en 2014 lors des commémorations de l'armistice de la Première Guerre mondiale[12].

Plaque du monument à la gloire des combattants de Vassincourt

Une exposition lui a été consacrée, également à Cesson, du 6 septembre au 1^er octobre 2016 avec une conférence sur la réhabilitation du 15^e corps d'Armée[13] (qui a eu lieu en 1921).

Un monument à la gloire des combattants de Vassincourt a été inauguré le 6 août 1939.

• « Cote 19800035/211/27660 », base Léonore, ministère français de la Culture.
• « Parcours individuels. Armée de Terre. Officiers : Officiers généraux de l’armée de Terre, de la Gendarmerie et des services communs (Ancien Régime-2010) », Répertoire alphabétique [PDF], Sous-série GR YD, sur Service historique de la Défense (consulté le 5 septembre 2016).

• Jules Belleudy (préf. colonel Gros Long), Que faut-il penser du 15e corps ?, Menton, Impr. coopérative, 1921, 356 p. (BNF 34075863).