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Chalèze

Chalèze est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Chalèze
Chalèze
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
DĂ©partement Doubs
Arrondissement Besançon
Intercommunalité Grand Besançon Métropole
Maire
Mandat
René Blaison
2020-2026
Code postal 25220
Code commune 25111
DĂ©mographie
Gentilé Chaléziens[1]
Population
municipale
364 hab. (2020 en diminution de 1,09 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 64 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 16′ 04″ nord, 6° 05′ 22″ est
Altitude Min. 240 m
Max. 552 m
Superficie 5,68 km2
Unité urbaine Besançon
(banlieue)
Aire d'attraction Besançon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Besançon-4
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Chalèze

    GĂ©ographie

    Le village de Chalèze.

    Le territoire est situé à huit kilomètres à l'est de Besançon, formé de deux parties distinctes :

    - une plaine alluvionnaire inondable, propice aux activités agricoles et s'étendant sur la rive gauche du Doubs, avec empiètement sur la rive droite d'une altitude de 246 mères,

    - sur le versant ouest de l'un des bourrelets du massif du Jura de la rive gauche un massif boisé, escarpé, culminant à 555 mètres d'altitude.

    Appuyé à cette côte, le vieux village aux rues quadrillées est blotti devant son église au majestueux clocher à dôme à l'impériale.

    Urbanisme

    Typologie

    Chalèze est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Besançon, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 13 communes[5] et 137 837 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6] - [7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 312 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[8] - [9].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (55,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,9 %), terres arables (23,2 %), prairies (12,7 %), zones urbanisées (7,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,5 %), eaux continentales[Note 3] (1,5 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Transport

    La commune est desservie par les lignes  26 et  75 du réseau de transport en commun Ginko.

    Toponymie

    Calesia en 1049 ; Calasia au XIIe siècle ; Chaleize en 1250, 1282, 1305 ; Chalèse en 1275 ; Chalesia à la fin du XVIe siècle ; Challaize en 1619 - La Canaie (La Cana) : Canal, Cana, Canaie en 1454 ; La Canée en 1554 ; La Canaz en 1590 ; La Cannay en 1594, rattachée en 1974[12].

    Histoire

    C'est seulement en 1049 qu'il est fait état du village lorsque Hugues Premier, archevêque de Besançon qui en détient la mouvance, en fait don au chapitre de la Madeleine. Les reconnaissances de fiefs y sont ensuite nombreuses.

    Territoire essentiellement agricole, les revenus en sont fréquemment amenuisés par les dévastations causées par les crues du Doubs, alors que les coteaux sont exploités en vignes et pâturages, tandis que le mont est couvert de forêt. Le hameau de la Cana (maintenant la Canaie) est le domaine de plusieurs moulins, d'une scierie et est traversé par l'aqueduc de Besançon dit canal de Jules César. Au XVIIIe siècle et dans la première moitié du dix-neuvième est pratiquée une importante activité de blanchiment des toiles sur pré, en particulier pour les congrégations religieuses. À cette époque les maisons basses et humides favorisent le développement d'épidémies et sont souvent la proie des flammes, comme le où quarante-cinq maisons disparaissent après récolte, n'en laissant que cinq épargnées.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1953 Julien Curty
    1953 1965 René Blaison
    1965 2001 Adelphe Curty
    2001 2008 Georges Mulin
    2008 2014 Christophe Curty[13]
    2014 mai 2020 Gilbert Pacaud SE Retraité
    mai 2020 En cours René Blaison [14] Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[16].

    En 2020, la commune comptait 364 habitants[Note 4], en diminution de 1,09 % par rapport Ă  2014 (Doubs : +1,96 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    303331317280282289278292385
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    296294254237236256291259237
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    204186173164159195190173190
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    192237323383379367390391360
    2014 2019 2020 - - - - - -
    368362364------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee Ă  partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Familles existant aux XVIIe et XVIIIe siècles

    1608 : Bullet, Franzet, Lambore, Morel, PĂ©quignot, Pichery, Pourtier, Renaudot, Rouziot, Siroutot, Vaytet, Viguey. 1767 : Aubert, Baland, Bardot, BĂ©liard, Bernard, Bonzon, Bouillet, Boujot, Bulez, Colard, Coquillot, Fuzento, Goguey, Male, Marez, Menestrier, PĂ©quignot, Perrey, Perrot, Petetin, Pichery, Portier, Rifflard, Rouziot, Savourey, Tarby, Vanoz, Vaytet, Vitte.

    Lieux et monuments

    • Fontaine-lavoir-abreuvoir
      Église de la Nativité de Notre-Dame. Attestée dès 1256, le bourg de Montfaucon en dépend également jusqu'en 1311. La paroisse, unie à celle de Chalezeule en 1694, le sera aussi à celle de Thise par une bulle du pape Martin V en 1425. Au XVIIe siècle, le curé de Chalèze aura pour mission d'assister les habitants de Roche-lez-Beaupré, Novillars et Chalezeule. L'édifice actuel fut construit peu avant 1730, mais sera l'objet de consolidations dès 1763. Si l'incendie de 1764 préserve le bâtiment, il en détériore les menuiseries.
    • Aqueduc romain. Le territoire de la commune est traversĂ© par l'ancien aqueduc romain reliant les sources d'Arcier Ă  la ville de Vesontio (Besançon). EnterrĂ© et suivant le pied du contrefort de Montfaucon, il est encore visible par endroits, en particulier par une arche au lieu-dit la Combe.
    • Abreuvoir. Reconstruit en forme oblongue en 1863, situĂ© au cĹ“ur du village, il est alimentĂ© par une fontaine et avait la fonction de fournir de l'eau aux ChalĂ©ziens et au bĂ©tail.

    Personnalités liées à la commune

    • Charles Marie Joseph Millot, nĂ© Ă  Vesoul le , dĂ©cĂ©dĂ© Ă  Buenos Aires le et inhumĂ© Ă  Besançon Saint Frejeux. Officier de Marine ; peintre caricaturiste sous la signature de Henri Gervèse. SpĂ©cialisĂ© dans les cartes postales humoristiques sur la marine et la vie des marins de plusieurs nations, ainsi que dans la composition des affiches publicitaires. Il passe rĂ©gulièrement ses vacances Ă  Chalèze dans la propriĂ©tĂ© paternelle.
    • Jean Chicandre, nĂ© Ă  Besançon le . Typographe-pressier d'hier pour des estampes et des livres d'aujourd'hui. Meilleur ouvrier de France en 1986. ReprĂ©sentant la troisième gĂ©nĂ©ration de cette famille d'imprimeurs, il entre rĂ©ellement avant quatorze ans Ă  l'atelier de son père. Ă€ dix-huit ans, fiertĂ© et rĂ©compense suprĂŞmes qui, en quelque sorte, le confirment typographe, il compose seul son premier livre. Également pressier, il est revenu aux pratiques ancestrales de l'imprimerie, dĂ»t-il rĂ©inventer les outils introuvables, en imaginer d'autres qui lui soient propres, fabriquer le livre dans sa totalitĂ©, organiser la page, choisir le papier, les caractères de plomb ou le bois qu'il retaille parfois et qui doivent ĂŞtre adaptĂ©s Ă  l'ouvrage. Il crĂ©e et Ă©dite de magnifiques illustrations comtoises.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Doubs », sur habitants.fr (consulté le ).
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Besançon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. Jean COURTIEU, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 1, 2, 6, BESANÇON, CÊTRE, 1982, 1983, 1987.
    13. Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
    14. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.

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