Château de Saint-Germain-de-Livet
Le château de Saint-Germain-de-Livet est un château-manoir des XVe et XVIe siècles, qui se dresse sur le territoire de la commune française de Saint-Germain-de-Livet, dans le département du Calvados, en région Normandie.
Château de Saint-Germain-de-Livet | ||
L'entrée du château. | ||
Début construction | XVe siècle | |
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Fin construction | XVIe siècle | |
Propriétaire actuel | Communauté d'agglomération Lisieux Normandie | |
Destination actuelle | Musée | |
Protection | Classé MH (1924) Inscrit MH (1963, 2007) |
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Coordonnées | 49° 05′ 21″ nord, 0° 12′ 53″ est[1] | |
Pays | France | |
Anciennes provinces de France | Normandie | |
RĂ©gion | Normandie | |
DĂ©partement | Calvados | |
Commune | Saint-Germain-de-Livet | |
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Le château est partiellement protégé aux monuments historiques.
Localisation
Le château, depuis 1957, propriété de la ville de Lisieux distante d'environ 7 km, se dresse dans le pays d'Auge, sur la commune de Saint-Germain-de-Livet, dans le département français du Calvados.
Historique
Le château actuel des XVe et XVIe siècles[2] a été construit, sur le site d'une ancienne forteresse médiévale possession des Tyrels[3], à l'initiative de Robert de Tournebu, seigneur de Livet[4], qui le fait reconstruire avec une façade en damiers de briques et de pierres[5].
Le château fut la propriété de la famille de Tournebu jusqu'au décès de Marie-Pierre de Tournebu (décédée dernière de sa branche en 1810). Par donation, le château passa à la famille de Foucault qui le conserva jusqu'en 1879[6].
Il est acheté par Julien et Augusta Pillaut dans les années 1920 et demeure leur propriété jusqu'à leur mort en 1947 (Julien Pillaut) et 1957 (Augusta Pillaut). Sans descendant, Augusta décide d'en faire don à la ville de Lisieux.
Depuis 2011, le château-musée de Saint-Germain-de-Livet est géré par le Pôle muséal de l'EPCI compétent qui regroupe avec lui le musée d'Art et d'Histoire de Lisieux.
Description
Le château, reconstruit au XVe siècle et dans le troisième quart du XVIe siècle par la famille de Tournebu[7], possède une structure duale :
- un manoir à pans de bois, du XVe siècle ;
- une construction en damier de pierres de Caen et briques vernissées du Pré-d'Auge de la fin du XVIe siècle.
Ainsi le château présente des éléments médiévaux et d'époque Renaissance ; il a conservé ses douves et est entouré d'un jardin fleuri où évoluent quelques paons.
On accède au château par une passerelle jetée au-dessus des douves qui enserrent des bâtiments des XVe et XVIe siècles dressés autour d'une cour pentagonale bordée d'une galerie sur arcades. Le pavillon d'entrée est flanqué de deux tourelles. La tour de l'ancien château du XIIe siècle, élément central du corps de logis, renferme un escalier[3].
Protection aux monuments historiques
Au titre des monuments historiques[2] :
- la porte principale avec ses deux tourelles ; la tour du midi et la galerie lui faisant suite ; la salle d'angle du rez-de-chaussée avec sa cheminée et ses peintures et la cheminée du premier étage sont classées par arrêté du ;
- le bâtiment du château construit partie en pierre et partie en pans de bois où se trouvent une salle et deux cheminées déjà classées, est classé par arrêté du ;
- les façades et les toitures du bâtiment du gardien et de l'ancien moulin dépendant du château ; les façades et les toitures de l'ensemble des bâtiments de la ferme du château ; le système hydraulique avec les douves et l'assiette des sols, sont inscrits par arrêté du .
Le musée
Le château, acquis en 1957 par la ville de Lisieux, est devenu un musée labellisé Musée de France qui présente l’ameublement et les collections d'œuvres d’art de la famille du légataire du domaine, Julien Pillaut, et, entre autres, des tableaux de sa mère Rosalie Pillaut, de son grand-père, le peintre Léon Riesener (1808-1878), lui-même petit-fils de l’ébéniste Jean-Henri Riesener et cousin d’Eugène Delacroix[8].
Le château, le musée d'art et d'histoire et l'école d’Arts Plastiques de Lisieux sont les trois établissements culturels intégrés dans le « Pôle Muséal » de la communauté d'agglomération Lisieux Normandie[9].
Visite
Les intérieurs se visitent uniquement avec un guide.
Voir aussi
Bibliographie
- Arcisse de Caumont, Statistique monumentale du Calvados, t. 5 : Arrondissement de Lisieux, Caen, Hardel, (lire en ligne), p. 332-341
- H. Pellerin, Le château de Saint-Germain-de-Livet, suppl. à Pays d'Auge, no 6, 1967.
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative Ă l'architecture :
- Le château sur le site de la communauté d'agglomération Lisieux Normandie.
Notes et références
- Coordonnées vérifiées sur Géoportail et Google Maps.
- « Château, actuellement annexe du musée intercommunal de Lisieux », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Guy Le Hallé (préf. Hervé Morin, photogr. Yves Buffetaut), Châteaux forts de Basse-Normandie, t. II, Louviers, Ysec Éditions, , 160 p. (ISBN 978-284673-215-4), p. 72 (Saint-Germain-du-Livet).
- de Caumont 1867, p. 337.
- Calvados, encyclopédie Bonneton, p. 36.
- Jean Bergeret, Le château de Saint-Germain-de-Livet, Lisieux, Les Éditions de l'Association Le Pays d'Auge, , 32 p. (ISBN 2-9522120-3-1), page 5.
- Philippe Seydoux (photogr. Serge Chirol), La Normandie des châteaux et des manoirs, Strasbourg, Éditions du Chêne, coll. « Châteaux & Manoirs », , 232 p. (ISBN 978-2851087737), p. 202.
- Chercher sur le site de Lisieux Normandie.
- « Musée d’Art et d’Histoire de Lisieux », sur Lisieux Normandie (consulté le ).