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Centrale thermique de Bouchain

La centrale thermique de Bouchain était initialement une centrale électrique française fonctionnant au charbon et située à Bouchain dans le département du Nord et exploitée par EDF. Mise en service en 1970, elle a cessé sa production en [1].
En partenariat avec General Electric, EDF a construit à proximité immédiate une nouvelle installation en cycle combiné au gaz naturel (TG + TV) fonctionnant au combustible gazeux, qui a été mise en service industriel (MSI) le [1].

Centrale thermique de Bouchain
Centrale thermique de Bouchain, son réfrigérant, son réseau.
Administration
Localisation
Coordonnées
50° 17′ 56″ N, 3° 18′ 50″ E
Propriétaire
Construction
Mise en service
1970
Caractéristiques
Type d'installation
Centrale au charbon (en), centrale Ă©lectrique au gaz naturel (d)
Énergie utilisée
initialement charbon (turbines vapeur),
puis gazole ou fioul lourd ou gaz naturel (TG 9000B en cycle simple)
actuellement gaz naturel (TG 9HA en cycle combiné)
Technologie
cycle combiné gaz
Puissance installée
585 MW
Production d’électricité
Production annuelle
2,45 TWh ()
Facteur de charge
48 %
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Localisation sur la carte des Hauts-de-France
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La centrale thermique de Bouchain est la seule Ă  disposer d'une tour aĂ©rorĂ©frigĂ©rante d'une hauteur de 125 mètres, visible de très loin. Ce rĂ©frigĂ©rant utilise les eaux du canal de l'Escaut se trouvant Ă  proximitĂ©.

En 2016, elle est Ă©lue par le Guinness Book la centrale la plus performante au monde[2] et devrait fournir de l'Ă©lectricitĂ© Ă  680 000 foyers grâce Ă  une turbine Ă  combustion GE de type 9 HA en cycle combinĂ©, Ă  cette date la plus grande au monde[2].

Historique

Les travaux commencent sur le site en 1967 pour la construction des deux premières unités charbon. Les travaux sont commandés par EDF, R.E.T. IV (Région d'Équipement Thermique IV de Valenciennes)[3].

La production d'Ă©lectricitĂ© dĂ©marre le avec deux unitĂ©s (turbines Ă  vapeur), chacune de 250 MW, sur un site de 130 hectares.

En 1975, ce site reçoit Ă©galement le prototype de turbine Ă  combustion de type 9000B construit Ă  Belfort par Alsthom, dĂ©veloppĂ© Ă  l'Ă©poque en copropriĂ©tĂ© avec General Electric (États-Unis) ; sa puissance nominale Ă©tait de 85 MW dans les conditions ISO (ambiante 15 °C et pression 1 013 mbar). Cette turbine Ă  combustion tournant Ă  3 000 tr/min a Ă©tĂ© conçue et fabriquĂ©e pour pouvoir dĂ©marrer sans source Ă©lectrique externe, et fonctionner au choix de l'exploitant soit au combustible gazeux (gaz naturel), soit au gazole, soit au fioul distillĂ© lourd no 2, avec possibilitĂ© de changer de combustible pendant le fonctionnement.
Pour sa partie compresseur et turbine, elle a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©e par homothĂ©tie (rapport 1,2) Ă  partir de la TG 7000B de GE qui tournait Ă  3 600 tr/min. Ses auxiliaires (systèmes de lancement et de virage, pompes Ă  huile de lubrification, d'huile de rĂ©gulation haute pression et de virage, rĂ©ducteur des auxiliaires, compresseur d'air d'atomisation, rĂ©frigĂ©rants d'huile et d'air d'atomisation...) ont Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©s par les services techniques du dĂ©partement des turbines Ă  gaz Alsthom de Belfort avec un maximum de fournisseurs français (SACM (moteur Diesel de lancement), Alcatel Engrenages (maintenant Flender Graffenstaden, rĂ©ducteur des auxiliaires, multiplicateur du compresseur principal d'air d'atomisation et pompe Ă  huile de lubrification Ă  engrenages), Rateau (compresseur principal d'air d'atomisation centrifuge avec multiplicateur Ă  engrenages Alcatel Engrenages et compresseur d'air d'atomisation de dĂ©marrage Ă  roue rĂ©gĂ©nĂ©rative), Durand (rĂ©ducteur de virage Ă  roue et vis sans fin ), Hydroland (moteur hydraulique de virage), Rexroth-Sigma (pompes Ă  huile haute pression et de virage), Quiri (rĂ©frigĂ©rants d'huile et d'air d'atomisation...), ou europĂ©ens (Voith (convertisseur de couple de lancement), SSS Gears (embrayage automatique double de lancement et virage...)), ou amĂ©ricains (Roper (pompe Ă  combustible liquide)). Le dĂ©marrage sans source Ă©lectrique externe Ă©tant une imposition contractuelle, le lancement Ă©tait assurĂ© par le moteur Diesel SACM en V dont une rangĂ©e de cylindres, alors alimentĂ©e en air comprimĂ© depuis un rĂ©servoir d'air comprimĂ© Ă  40 bar par un moto-compresseur Ervor, fonctionnait en moteur ; la lubrification des paliers du groupe pendant ce lancement Ă©tait alors assurĂ©e par une pompe Ă  huile avec moteur Ă  courant continu alimentĂ© par la batterie du groupe.
Fin 1975, du fait de la tempĂ©rature ambiante basse, cette machine a Ă©tĂ© la première turbine Ă  combustion industrielle au monde Ă  dĂ©passer la puissance unitaire de 100 MW, et ce seulement 3 jours après son premier couplage sur le rĂ©seau EDF. Cette machine a, depuis (date ?) Ă©tĂ© vendue par EDF pour ĂŞtre installĂ©e au Chili.

Sur la vingtaine de 9000B fabriquées par Alsthom à Belfort après celle de Bouchain, trois ont été installées à Berlin (Bewag), trois en Australie, quatre en république d'Irlande, près de Cork, une au sud du Portugal ; deux ont été installées au début des années 1980 dans la centrale EDF de Brennilis, et deux autres dans la centrale EDF de Dirinon, toutes les deux dans le Finistère ; quatre machines, pouvant fonctionner au crude-oil traité, ont été installées au Qatar, et la dernière TG 9000B construite a été installée au Bangladesh. Une autre 9000B a été assemblée à Glasgow, en Écosse, par la division Turbines à gaz de John Brown & Company. Une autre encore, fonctionnant au kérozène, a été livrée à Japan National Railway (JNR) au Japon.

Le , une des deux unitĂ©s Ă  turbine Ă  vapeur est contrainte de s'arrĂŞter : sur l'enveloppe en bĂ©ton du rĂ©frigĂ©rant atmosphĂ©rique apparaĂ®t une fissure. Après rĂ©paration, le groupe redĂ©marrait le 24 octobre et le 20 novembre, le rĂ©frigĂ©rant s'Ă©croule. Cet incident dĂ©clenche un test jamais tentĂ© : l'installation d'un rĂ©frigĂ©rant en textile, une première mondiale[4]. L'intĂ©rĂŞt de cette opĂ©ration a consistĂ© dans le gain de temps de rĂ©alisation et le faible coĂ»t de l'opĂ©ration et bien sĂ»r une rĂ©duction considĂ©rable de la perte de production. La rehausse d'une structure mĂ©tallo-textile s’élève Ă  70 m et le mât central monte jusqu'Ă  90 m. Les modules " diabolo " de membrane textile sont fixĂ©s lacĂ©s sur de grands cercles tubulaires tridimensionnels. La stabilitĂ© de l'ensemble est rĂ©alisĂ©e par un rĂ©seau de câbles rayonnants fixĂ©s sur le cercle bas et ancrĂ©s sur des fondations pĂ©riphĂ©riques en bĂ©ton. Le mât est constituĂ© de six tubes de 500 mm de diamètre et servant Ă  un auto-montage Ă  l'aide d'une potence mobile auto-Ă©lĂ©vatrice. Après une dizaine d'annĂ©es de bons et loyaux services, cet ouvrage a Ă©tĂ© remplacĂ© par un rĂ©frigĂ©rant plus important construit entretemps : cet ouvrage textile a donc Ă©tĂ© dĂ©truit en 1991[5] - [6].

  • Vue gĂ©nĂ©rale.
    Vue générale.
  • Centrale thermique de Bouchain.
    Centrale thermique de Bouchain.
  • Le rĂ©frigĂ©rant en 1979.
    Le réfrigérant en 1979.
  • Le rĂ©frigĂ©rant en membrane textile.
    Le réfrigérant en membrane textile.

La tranche 2 est arrêtée en 1995.

Jusqu'en 2005, la centrale au charbon a brĂ»lĂ© annuellement jusqu'Ă  100 000 tonnes de charbon (du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais puis après sa fermeture, de Russie et de Pologne) pour produire de l'Ă©lectricitĂ©.
La nouvelle centrale Ă  cycle combinĂ© avec une TAC 9HA de GE devrait prolonger de 25 ans la production d'Ă©lectricitĂ© sur le site, avec une moindre pollution de l'air, grâce Ă  un passage au gaz. Ce type de centrale offre un rendement dĂ©passant 61 %[7], de quoi alimenter en Ă©lectricitĂ© 600 000 Ă©quivalents habitants[8].

En 2011, la centrale au charbon a produit plus de 220 000 MWh, soit de quoi fournir en Ă©lectricitĂ© 300 000 Ă©quivalents habitants, faisant de cette unitĂ© une des premières sources de CO2 de la rĂ©gion selon les inventaires de la DRIRE (maintenant intĂ©grĂ©e dans la DREAL) ; cette centrale thermique Ă©tait en 2010 le second plus gros Ă©metteur d'oxydes d'azote (1 945 tonnes par an), second Ă©metteur de particules (364 tonnes de poussières/an) et le 4e plus gros Ă©metteur rĂ©gional de CO2, avec 672 000 t/an[8].

Le passage Ă  la TAC 9HA fonctionnant au gaz devrait diviser par deux les Ă©missions de CO2 et faire tomber les Ă©missions d'oxydes d'azote Ă  50 t/an, tout en divisant par 10 les Ă©missions de CO (monoxyde de carbone, qui devrait passer de 300 Ă  30 t/an). La tour aĂ©rorĂ©frigĂ©rante de 125 mètres devrait ĂŞtre conservĂ©e[8].

Production

En amont de la chaudière

L'approvisionnement du charbon se fait par trains composĂ©s de 45 wagons-trĂ©mie vidĂ©s automatiquement. Le charbon est mis en stock par engin spĂ©cialisĂ© avec une capacitĂ© de stockage de 300 000 tonnes. Un tapis d'approvisionnement amène le charbon dans le concasseur auquel sont ajoutĂ©es des boules de fer pour rĂ©duire le charbon en poussière. La consommation journalière de charbon est de 2 250 tonnes pour la tranche de 250 MW.

Le concasseur pulvĂ©rise le charbon par rotation Ă  15 tours par minute avec un diamètre de 3,65 m sur 44 m. Chaque boulet pèse 270 g pour un poids total de boulets de 120 tonnes.

  • SchĂ©ma de principe des centrales Ă  charbon
    Schéma de principe des centrales à charbon
  • Maquette vue Nord vers Sud - du parc Ă  charbon et transporteur vers concassage et chaudière
    Maquette vue Nord vers Sud - du parc à charbon et transporteur vers concassage et chaudière
  • Vidage en trĂ©mie des wagons-trĂ©mie
    Vidage en trémie des wagons-trémie
  • Mise en stock du charbon
    Mise en stock du charbon
  • Mise en stock du charbon et dĂ©gazage au bulldozer
    Mise en stock du charbon et dégazage au bulldozer
  • Stock de boules de fer pour concassage du charbon
    Stock de boules de fer pour concassage du charbon
  • Broyeur Ă  charbon
    Broyeur Ă  charbon
  • DĂ©chets de boulets de concassage
    DĂ©chets de boulets de concassage
  • Stock fioul lourd pour prĂ©chauffage chaudière
    Stock fioul lourd pour préchauffage chaudière

Chaudière

La chaudière pèse 11 000 tonnes pour 50 m de hauteur incorporant 400 km de tuyauterie. Le prĂ©chauffage de la chaudière par combustion du fioul lourd grâce Ă  quatre bruleurs porte la tempĂ©rature vers 900 °C pour permettre l'auto-combustion du charbon pulvĂ©risĂ©.

  • Installation sous chaudière
    Installation sous chaudière
  • Échangeur eau en chaudière
    Échangeur eau en chaudière
  • Plafond de chaudière et surchauffeur
    Plafond de chaudière et surchauffeur
  • Bruleurs fioul lourd
    Bruleurs fioul lourd
  • Parois d'Ă©changeur par rĂ©seaux de tuyaux
    Parois d'échangeur par réseaux de tuyaux

Post-chaudière

Un filtre Ă©lectrostatique d'une tension de 60 000 volts capte 99,8 % des rĂ©sidus de combustion qui sont revalorisĂ©s pour la plus grande quantitĂ© dans la fabrication du ciment. La cheminĂ©e de 120 m de hauteur pour m de diamètre assure le rejet des fumĂ©es.

  • Pied de cheminĂ©e
    Pied de cheminée
  • DĂ©poussiĂ©reurs et pied de cheminĂ©e
    Dépoussiéreurs et pied de cheminée
  • Silos de stockage des poussières et du mâchefer
    Silos de stockage des poussières et du mâchefer

Production Ă©lectrique

L'Escaut couvre les besoins en eau, une pompe au dĂ©bit de 100 m3/h alimente une station d'Ă©puration pouvant traiter 2 Ă— 700 m3/h. La chaine de dĂ©minĂ©ralisation traite 2 Ă— 40 t/h.
L'eau est envoyĂ©e dans l'Ă©changeur de la chaudière pour ĂŞtre mise en vapeur Ă  545 °C alimentant la turbine de 713 t tournant Ă  3 000 tr/min entrainant l'arbre gĂ©nĂ©ral de l'alternateur de 294 t. La vapeur passe après son premier circuit dans le surchauffeur en haut de la chaudière pour un deuxième service, puis est refroidie par les eaux pompĂ©es de l'Escaut ou par la tour aĂ©rorĂ©frigĂ©rante de 125 m de hauteur, d'un volume de 16 000 m3 avec une diffĂ©rence de tempĂ©rature de 8 °C entre les tempĂ©ratures d'entrĂ©e et de sortie. La salle de commande dispose de 572 alarmes et 52 enregistreurs.
En sortie d'alternateur de 20 000 V, l’énergie est envoyĂ©e au transformateur qui Ă©lève la tension de l'Ă©lectricitĂ© Ă  235 000 V pour le transport.

  • Station d'Ă©puration des eaux de l'Escaut
    Station d'Ă©puration des eaux de l'Escaut
  • Échangeur eau dĂ©posĂ©
    Échangeur eau déposé
  • Turbine Ă  l'arrĂŞt
    Turbine Ă  l'arrĂŞt
  • Tour aĂ©rorĂ©frigĂ©rante
    Tour aéroréfrigérante
  • Bâtiment alternateur
    Bâtiment alternateur
  • Alternateur
    Alternateur
  • Salle de commandes
    Salle de commandes
  • Salle de commandes
    Salle de commandes

Tranche turbine Ă  combustion 9000 B

Cette machine en cycle simple a été principalement utilisée en pointe, pour quelques heures de fonctionnement à chaque démarrage.

CCG - cycle combiné gaz

Vue générale de la Centrale thermique de Bouchain.
Chantier du CCG.

Une nouvelle centrale à cycle combiné gaz a été construite à partir de [1] et a été mise en service à l'été 2016. La turbine à combustion a quitté les ateliers GE de Belfort le [9]. Dans ce type de centrale, la turbine à combustion fonctionne au combustible gazeux (gaz naturel) et entraine l'alternateur. Les gaz chauds en sortie de la turbine à combustion vaporisent l'eau dans une chaudière qui alimente une turbine à vapeur ; celle-ci entraine le même alternateur, d'où le nom de « cycle combiné à une seule ligne d'arbre ».

Cette nouvelle centrale permettra d'atteindre sa puissance maximale depuis l'arrĂŞt en moins de 30 minutes avec un rendement atteignant 62,22 %[10] (contre 58 % pour un CCG classique et 37 % pour une centrale au charbon)[11].

Plus flexible, plus performant et moins polluant que l'ancienne installation, ce CCG permettra de répondre à la fluctuation croissante des besoins de production, dans un contexte où les énergies renouvelables, fortement intermittentes, occupent une place croissante dans le système électrique français.

Les CCG permettent de réduire de 50 % les émissions de CO2, de diviser par trois les oxydes d'azote (NOx) et de supprimer les rejets d'oxydes de soufre (SO2) par rapport aux moyens de production thermique à flamme « classiques » utilisant du combustible liquide (gazole ou fioul lourd)[12]. En outre, lorsque la combustion utilise du gaz naturel, cela ne produit ni particules de poussières, ni odeurs ; mais, malgré leur nom, la plupart des turbines dites « à gaz » peuvent brûler divers combustibles liquides, et c'est la teneur en soufre du combustible utilisé qui provoque la présence d'oxydes de soufre à l'échappement. L'utilisation du gaz naturel comme combustible dans les CCGT présente donc des avantages notables en termes de pollution atmosphérique[13] - [14].

Le jeudi , la turbine est allumĂ©e pour la première fois sur site Ă  14 h 30. Après un second allumage, elle atteint sa vitesse nominale (3 000 tr/min) Ă  17 h 5.

Le jeudi à 11 h 16, l’alternateur du Cycle Combiné Gaz de Bouchain est couplé au réseau électrique pour la première fois.

Mardi , à 17 h 36, la nouvelle centrale gaz de Bouchain fonctionne pour la première fois en cycle combiné.

Le CCG atteint sa pleine puissance (575 MW) le Ă  18 h 16[15]. La puissance maximale est annoncĂ©e Ă  605 MW, avec en prime le record du monde de rendement (62,22 %) pour un cycle combinĂ© enregistrĂ© au Guinness des records[16].

La Mise en Service Industriel (MSI) du Cycle Combiné Gaz de Bouchain est déclarée mardi , à 0 h[17].

Vendredi , une nouvelle étape est franchie sur le CCG : la production d’électricité atteint son premier TWh[15].

Samedi , soit un an jour pour jour après son premier feu, le cycle combinĂ© comptabilise 4 000 heures de fonctionnement au compteur[15]. En 2017, le Cycle CombinĂ© Gaz de Bouchain a produit TWh[18].

En 2018, le cycle combinĂ© a fonctionnĂ© 5 800 heures et produit 2,6 TWh[19].

En 2020, le cycle combinĂ© a produit 2,4 TWh[20].

  • CCG principe de fonctionnement
    CCG principe de fonctionnement

Notes et références

  1. "La nouvelle centrale au gaz EDF de Bouchain montre ses formes", par Pierre Rouanet, la Voix du Nord, 22 août 2014
  2. « La centrale électrique de Bouchain entre au Guiness Book des records pour sa performance - France 3 Nord Pas-de-Calais », France 3 Nord Pas-de-Calais,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Établissements Bruyère, Bruyère (livre promotionnel de l'entreprise), IFC Imprimeur - Éditeur, , 47 p., p. 14, 15
  4. réfrigérant en textile, une première mondiale - voir en ligne : Arcora.fr « Copie archivée » (version du 6 août 2018 sur Internet Archive)
  5. TRUCHET J. M. ; BOZETTO P, Tours de refroidissement à structure composite et membrane textile pour centrales de production d'électricité ou autres, TRUCHET J. M. (1) ; BOZETTO P, (ISSN 0754-0876, lire en ligne), Le succès de l'expérience du remplacement par une structure métallo-textile de la coque du réfrigérant de BOUCHAIN qui s'était effondré en 1979 a conduit EDF à mettre au point une solution innovante, dite T.P., de tours de refroidissement à structure porteuse en matériau composite et membrane en tissu polyester enduit PVC. Après un bref rappel sur le rôle des réfrigérants atmosphériques, le présent document décrit les résultats de l'expertise effectuée par ITF sur la toile du réfrigérant de BOUCHAIN dont la durée d'exposition aux intempéries a été de 6 ans
  6. Photo du réfrigérant en 1979 - voir en ligne: « Copie archivée » (version du 6 août 2018 sur Internet Archive) - réfrigérant en membrane textile : « Copie archivée » (version du 6 août 2018 sur Internet Archive)
  7. « La turbine 9HA entre en scène », sur Gereports.fr, (consulté le ).
  8. Y. Boucher, Centrale EDF de Bouchain : mort annoncée d'un grand pollueur industriel « Copie archivée » (version du 6 août 2018 sur Internet Archive), Voix du Nord, 2012-02-25
  9. « Un convoi exceptionnel », sur territoiredebelfort.fr, (version du 26 juin 2015 sur Internet Archive).
  10. Didier Planadevall, « GE Belfort a fourni la turbine de la nouvelle centrale au gaz d’EDF à Bouchain (Nord) », L'Est républicain, .
  11. (en) « Here’s Why The Latest Guinness World Record Will Keep France Lit Up Long After Soccer Fans Leave », sur General Electric, .
  12. Qu’est-ce qu’un Cycle Combiné Gaz, sur le site energie.edf.com, consulté le 3 mars 2013.
  13. [PDF] Déclaration de Dominique Voynet, Ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement, Assemblée nationale, 11 juin 1998 : « Le gaz naturel carburant présente de grands avantages notamment vis-à-vis de la pollution atmosphérique », sur le site lesdiscours.vie-publique.fr
  14. EDF et General Electric - dossier de presse de février 2012- lire en ligne : http://energie.edf.com/fichiers/fckeditor/Commun/En_Direct_Centrales/Thermique/Centres/Bouchain/documents/dp_construction_ccg_fev2012.pdf]
  15. « Centrale thermique Bouchain [page liste actus] », sur EDF France, (consulté le ).
  16. « Most efficient combined cycle power plant », sur Guinness World Records (consulté le ).
  17. https://one.edf.fr/groupe-edf/producteur-industriel/carte-des-implantations/centrale-a-cycle-combine-au-gaz-naturel-de-bouchain/actualites/le-ccg-de-bouchain-est-a-disposition-du-reseau-electrique.
  18. .
  19. Lettre d'information du site EDF de Bouchain, no 16 de juillet 2019.
  20. Lettre d'information du site EDF de Bouchain,no 22 de mars 2021.

Annexes

Articles connexes

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