Canton de Neuilly-Saint-Front

Carte du canton de Neuilly-Saint-Front en 1790.

Le canton est créé le 18 février 1790 sous la Révolution française[7] - [2].

Le canton a compté douze communes avec Fère-en-Tardenois pour chef-lieu au moment de sa création : Bonnesvalyn[alpha 2], Chouy[alpha 3], Cointicourt[alpha 4], Latilly[alpha 5], Macogny[alpha 6], Marizy-Saint-Mard[alpha 7], Nanteuil-sur-Ourcq[alpha 8], Neuilly-Saint-Front[alpha 1], Priez[alpha 9], Rozet-Saint-Albin[alpha 10], Sommelans[alpha 11] et Vichel[alpha 12]. Il est une subdivision du district de Château-Thierry qui disparait le 5 fructidor An III (22 août 1795)[8]. Le canton ne subit aucune modification dans sa composition communale pendant cette période.

Lors de la création des arrondissements par la loi du 28 pluviôse an VIII (17 février 1800), le canton est rattaché à l'arrondissement de Château-Thierry.

L'arrêté du 3 vendémiaire an X (25 septembre 1801) entraine un redécoupage du canton qui est conservé et agrandi[3]. Dix communes du canton de Gandelu (Brumetz[alpha 13], Bussiares[alpha 14], Courchamps[alpha 15], Gandelu[alpha 16], Hautevesnes[alpha 17], Licy-Clignon[alpha 18], Monthiers[alpha 19], Saint-Gengoulph[alpha 20], Torcy[alpha 21] et Veuilly-la-Poterie[alpha 22]) intègrent le canton. Neuf communes du canton de La Ferté-Milon (Chézy-en-Orxois[alpha 23], Dammard[alpha 24], La Ferté-Milon[alpha 25], Marizy-le-Grand[alpha 26], Montigny-l'Allier[alpha 27], Passy-en-Valois[alpha 28], Saint-Quentin-sur-Allan[alpha 29], Silly-la-Poterie[9] et Troësnes[alpha 30]) sont rattachées au canton. Quatre communes du canton de Coincy (Armentières[alpha 31], de La Croix[alpha 32], de Grisolles[alpha 33] et de Rocourt[alpha 34]) rejoignent également le canton. À la suite de cette recomposition, la composition communale du canton est de 35 communes.

Par ordonnance du 8 juillet 1814, les communes de Licy-Clignon et de Marizy-le-Grand reprennent le nom de Licy-lès-Moines et Marizy-Sainte-Geneviève[10] - [11].

Par ordonnance du 2 juin 1819, les communes de Nanteuil-sur-Ourcq[alpha 8] et de Vichel[alpha 12] fusionne pour former la commune de Nanteuil-sur-Ourcq-et-Vichel[alpha 35] - [12].

Par ordonnance royale du 20 mars 1822, la commune de Torcy[alpha 21] est réunie à la commune de Belleau du canton de Château-Thierry[alpha 36] - [4]. Les limites du canton sont modifiées et la composition communale passe de 34 à 33 communes, mais une ordonnance du 6 juillet 1832 rétablit Torcy[alpha 21] comme commune indépendante dans le canton de Neuilly-Saint-Front. Le canton retrouve ses limites issues de l'arrêté du 3 vendémiaire an X (25 septembre 1801) et sa composition communale revient à 34 communes.

En 1885, Cointicourt change de nom pour devenir Monnes[alpha 4] et Licy-lès-Moines récupère son nom, issue de la Révolution française, de Licy-Clignon en 1889[10] - [alpha 18]. La commune de Nanteuil-sur-Ourcq-et-Vichel est renommée Vichel-Nanteuil par décret du 12 novembre 1890[12] - [alpha 35]. En 1898, la commune de Rocourt change de nom pour devenir Rocourt-Saint-Martin[alpha 34].

Par décret du 10 septembre 1926, l'arrondissement de Château-Thierry est supprimé. Le canton de Neuilly-Saint-Front est rattaché à l'arrondissement de Soissons[13].

En 1933, Torcy est renommée Torcy-en-Valois[alpha 21]. En 1937, la commune d'Armentières et La Croix prennent le nom d'Armentières-sur-Ourcq[alpha 31] et de La Croix[alpha 32].

La loi du 1^er juin 1942 rétablit l'arrondissement de Château-Thierry dans ses limites au moment de sa suppression en 1926. Le canton de Neuilly-Saint-Front est détaché de l'arrondissement de Soissons pour rejoindre l'arrondissement de Château-Thierry[14].

Par arrêté préfectoral du 4 mars 1960[12], la commune de Saint-Quentin-sur-Allan[alpha 29] est absorbée le 1^er avril 1960 par la commune de La Ferté-Milon[alpha 25] - [15]. La composition communale du canton passe de 34 à 33 communes et elle n'évolue pas jusqu'en mars 2015.

Un nouveau découpage territorial de l'Aisne entre en vigueur en mars 2015, défini par le décret du 21 février 2014 [6], en application des lois du 17 mai 2013 (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[16]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1^er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure[17]. Dans l'Aisne, le nombre de cantons passe ainsi de 42 à 21. Le canton de Neuilly-Saint-Front ne fait pas partie des cantons conservés du département.

Le canton disparait lors des élections départementales de mars 2015. L'ensemble des communes est regroupée au canton de Villers-Cotterêts sauf Grisolles et Rocourt-Saint-Martin, rejoignant le canton de Château-Thierry. Veuilly-la-Poterie est rattaché au nouveau canton d'Essômes-sur-Marne.

Le canton de Neuilly-Saint-Front avait deux conseillers d'arrondissement.

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• Liste des conseillers généraux de l'Aisne

• Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, 1798, 673 p. (lire en ligne)
• Bernard Gaudillère, Atlas historique des circonscriptions électorales françaises, Genève, Librairie Droz SA, septembre 1995, 839 p. (ISBN 978-2-600-00065-9 et 2-600-00065-8, lire en ligne)
• Claude Motte, Isabelle Séguy et Christine Théré, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : les communes de la France, Paris, Ined, 2003, 407 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne).

• Le canton de Neuilly-Saint-Front sur le site de l'Insee

• Des villages de Cassini aux communes d’aujourd’hui (http://cassini.ehess.fr/), sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS), mis à jour en 2007

• Autres références