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Café Riche (Paris)

Le Café Riche était un restaurant parisien, situé à l’angle du boulevard des Italiens, à la hauteur du no 16 et du no 1 de la rue Le Peletier.

Café Riche
Image illustrative de l’article Café Riche (Paris)
Vue du restaurant vers 1890, avec l'enseigne Café Riche, Soupers.
Présentation
CoordonnĂ©es 48° 52′ 19″ nord, 2° 20′ 16″ est
Pays Drapeau de la France France
Ville Paris
Adresse 16, boulevard des Italiens
9e arrondissement de Paris
Fondation 1785
Fermeture 1916
(Voir situation sur carte : Paris)
Café Riche
Café Riche
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Café Riche
Café Riche

Historique

Le Café Riche est fondé en 1785, par madame Riche. Il est agrandi en 1865[1]. Vers 1847, Louis Bignon, parfois appelé Bignon Aîné, rachète le restaurant qui périclite, pour la somme d'un million de francs[2]. Il en fait un restaurant de luxe, avec des plats élaborés, des grands crus et des prix élevés.

Pendant quarante ans, les frères Goncourt y auront rendez-vous. On y voit aussi Gustave Flaubert, Eugène Scribe, Charles Baudelaire, Alexandre Dumas, Jacques Offenbach, Ferdinand de Lesseps, Gustave Doré, Guy de Maupassant, Émile Zola, Ivan Tourgueniev, Aurélien Scholl[2].

Le Café Riche devient ensuite la propriété des frères Verdier, qui possèdent déjà la Maison Dorée voisine[1].

Le Café Riche ferme en 1916 pour laisser la place à une banque. Une des dernières manifestations gastronomiques qui s’y déroule est un dîner du Club des Cent[2].

Dans la fiction

  • Dans le chapitre V de Bel-Ami, madame de Marelle invite Georges Duroy au CafĂ© Riche. Guy de Maupassant en donne une description dĂ©taillĂ©e : « On le fit monter au second Ă©tage, et on l’introduisit dans un petit salon de restaurant, tendu de rouge et ouvrant sur le boulevard son unique fenĂŞtre. Une table carrĂ©e, de quatre couverts, Ă©talait sa nappe blanche, si luisante qu’elle semblait vernie ; et les verres, l’argenterie, le rĂ©chaud brillaient gaiement sous la flamme de douze bougies portĂ©es par deux hauts candĂ©labres. Au dehors on apercevait une grande tache d’un vert clair que faisaient les feuilles d’un arbre, Ă©clairĂ©es par la lumière vive des cabinets particuliers[3]. »

Bibliographie (diners impressionnistes)

Notes et références

  1. Activités de l'association "Autour du Père Tanguy"
  2. « Paris : le plus célèbre restaurant du monde, « Le Café Riche », ça vous dit quelque chose ? », sur toutnestquelitresetratures.over-blog.com, Le blog de Tout n'est que litres et ratures par Roger Feuilly, (consulté le ).
  3. Bel-Ami, première partie, chapitre V, cf. wikisource.
  4. Amin Maalouf, Samarcande, Jean Claude Lattès, , 380 p. (ISBN 978-2-7096-3464-9).


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