CĂ©cile Merguillier
Cécile Merguillier (née Annette Chamblay le à Paris et morte le à Meudon[1]) est une soprano française de la fin du XIXe siècle.
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(Ă 77 ans) |
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Chamblay |
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CĂ©cile Merguillier |
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Biographie
Sa mère était cantinière et son père flûtiste, dans le même régiment[2], devenu clarinettiste[3] - l'a reconnu tardivement[4].
Cécile Merguillier est entendue par Christine Nilsson à Cannes et reçoit de la grande cantatrice une recommandation pour Ambroise Thomas, qui la fait d'abord entrer, à peine âgée de seize ans, au Conservatoire de musique et de déclamation à Paris comme auditrice dans la classe de Henri Potier[note 1], dont Eugène Archainbaud[note 2] prend la succession[3], avec aussi pour professeur Ernest Mocker[4]. Elle obtient le premier prix de chant au Conservatoire de musique et de déclamation en 1880. Elle juge prudent de demeurer encore un an à l'école de la rue Bergère pour compléter ses études lyriques. Elle est donc restée quatre ans au Conservatoire[3].
Elle débute à l'Opéra-Comique, le 28 décembre 1881, dans le rôle de Coraline du Toréador et reprend ensuite les rôles dans Philémon et Baucis (11 fév. 1882) ; Les Diamants de la couronne (13 septembre 1882) ; Giralda (24 janv. 1883)[2] ; le rôle de Micaëla dans Carmen (21 avril 1883), Dinorah dans Le Pardon de Ploërmel (16 septembre 1883)[5], dans le rôle titre dans Haydée d'Auber (28 octobre 1885)[6], dans le rôle de Teresa dans Benvenuto Cellini en 1886[7], dans la Sirène d'Auber en janvier 1887[8], dans Le Pré aux clercs, le [9]. Le lendemain, elle est sur scène, lors de l'incendie qui détruit la Salle Favart pendant la représentation du premier acte de Mignon[10] où elle chante le rôle de Philine[11] qu'elle redonne le 31 décembre 1891[12]. Elle chante dans Manon[13] - [14] et Le Barbier de Séville en février 1898[15].
Elle se produit au Grand Théâtre de Bordeaux dans Mireille en 1895[16] ; au Casino de Vichy dans Faust en 1894[17], dans Galathée de Victor Massé en 1895[18]. Elle fait partie de la troupe de l'Opéra de Vichy en 1896[19], 1898[20] et 1899[21], où elle triomphe dans Faust[22] et dans Les Huguenots[23].
Enregistrements
- Cylindre phonographique Edison (1907-1909) [(fr) Roméo et Juliette. Je veux vivre dans le rêve (page consultée le 18 octobre 2017)]
Sources
- Le Monde artiste puis "illustré", Paris, 1862-1914 (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica
Références et notes
- Notes
- Références
- Acte de décès à Meudon, n° 252, vue 99/104.
- Le Figaro, 25 janvier 1883 sur Gallica
- « Semaine Théâtrale », Le Ménestrel ,‎ , p. 43 (lire en ligne).
- Samuel Marc, « Cécile Merguillier, Le destin heureux d'une soprano. » (consulté le )
- « Mademoiselle Merguillier », Foyers et coulisses,‎ , p. 102 (lire en ligne).
- Les Annales du théâtre et de la musique, 1885 sur Gallica.
- La Chronique des arts et de la curiosité, 20 février 1886 sur Gallica
- Le Temps, 5 janvier 1887 sur Gallica
- Musée Carnavalet, Affiche, Théâtre, Opéra-Comique
- Le Figaro, 18 novembre 1887 sur Gallica
- Edmond Martin-Deschaumes, Le Mal du théâtre, Collection XIX, , 402 p. (présentation en ligne).
- Les Annales du théâtre et de la musique, 1891 sur Gallica.
- Les Annales du théâtre et de la musique, 1898 sur Gallica.
- Le Monde artiste, 13 février 1898 sur Gallica
- Le Monde artiste, 20 février 1898 sur Gallica
- LLe Monde artiste, 20 octobre 1895 sur Gallica.
- Le Figaro, 30 mai 1894 sur Gallica
- LLe Monde artiste, 23 juin 1895 sur Gallica.
- Le Monde artiste, 7 juin 1896 sur Gallica
- Le Monde artiste, 25 septembre 1898 sur Gallica
- Le Monde artiste, 28 mai 1899 sur Gallica
- Le Monde artiste, 2 juillet 1899 sur Gallica
- Le Figaro, 20 juillet 1899 sur Gallica
Liens externes
- Ressource relative au spectacle :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Samuel Marc, « Cécile Merguillier - Le destin heureux d'une soprano. », sur https://phonofolies.jimdo.com/, jimdo (consulté le ).