AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Christine Nilsson

Christine Nilsson (nĂ©e Kristina Törnerhjelm) est une chanteuse d’opĂ©ra suĂ©doise, nĂ©e le Ă  Sjöabol (Ă  Vederslövs socken (sv)) prĂšs de VĂ€xjö (SmĂ„land) et dĂ©cĂ©dĂ©e le Ă  VĂ€xjö.

Christine Nilsson
Biographie
Naissance

Vederslöv-DÀnningelanda (d)
DĂ©cĂšs
(Ă  78 ans)
VÀxjö
SĂ©pulture
CimetiĂšre de Tegner (d)
Nom dans la langue maternelle
Christina Nilsson
Nationalité
Activités
Période d'activité
Ă  partir de
PĂšre
Theodorus Nilsson (d)
MĂšre
Christina Johanna Vrieze (d)
Conjoint
Ángel Vallejo Miranda (d)
Autres informations
Tessiture
MaĂźtres
Franz Berwald (-), Adelaide Leuhusen (en)
Genre artistique
Distinction
Vue de la sépulture.

Sa voix Ă©tait d’une puretĂ© cristalline, souple, agile et juste dans tous les registres, s'Ă©tendant du sol2 au fa5.

Biographie

Elle a Ă©tudiĂ© Ă  Stockholm avec la baronne Leuhausen et Franz Berwald. Elle fait ses dĂ©buts Ă  Paris en octobre 1864 dans Violetta de La Traviata, puis dans la Reine de la Nuit dans la FlĂ»te enchantĂ©e. En 1868, elle participe Ă  la crĂ©ation de Hamlet d’Ambroise Thomas. L’annĂ©e suivante, elle chante Lucie de Lammermoor au Covent Garden.

AprĂšs une tournĂ©e en AmĂ©rique, elle abandonne les rĂŽles d’agilitĂ© pour ceux de soprano lyrique. Elle retourne Ă  New York oĂč elle inaugure le nouveau Metropolitan le dans le rĂŽle de Marguerite de Faust.

En 1872, elle Ă©pouse Auguste Rouzaud (dĂ©cĂ©dĂ© en 1882). Elle Ă©pouse en secondes noces le comte Vallejo y Miranda, chambellan du roi d’Espagne en 1887 et prend une retraite dĂ©finitive en 1891.

Sa fin de carriÚre est marquée par un évÚnement tragique, dont la cantatrice ne se remit jamais. Elle donne un concert d'adieu, gratuit le 23 septembre 1885, chantant depuis le balcon du Grand HÎtel de Stockholm, quand un mouvement de foule (plus de 30000 personnes- jusqu'à 50000) provoque la mort d'une vingtaine de personnes et une centaine de blessés[1].

La tragédie du Grand HÎtel, le 23 septembre 1885, vue par la presse suédoise.

Elle est l’exacte contemporaine d’Adelina Patti dont elle est la grande rivale.

Portraits peints et sculptés

  • Dans le rĂŽle de Pandora par Alexandre Cabanel - coll.Walters.
    Dans le rĂŽle de Pandora par Alexandre Cabanel - coll.Walters.
  • Dans le rĂŽle d'OphĂ©lie par Alexandre Cabanel - Nationalmuseum - Stockholm.
    Dans le rÎle d'Ophélie par Alexandre Cabanel - Nationalmuseum - Stockholm.
  • Portrait-charge de Christine Nillson, en OphĂšlie de Jean-Pierre Dantan (dit Dantan jeune),  musĂ©e Carnavalet Paris.
    Portrait-charge de Christine Nillson, en OphÚlie de Jean-Pierre Dantan (dit Dantan jeune), musée Carnavalet Paris.
  • En "BohĂ©mienne avec une mandoline" par Camille Corot, musĂ©e de Sao Paulo.
    En "Bohémienne avec une mandoline" par Camille Corot, musée de Sao Paulo.
  • Sculpture de Christine Nilsson sur sa tombe par Carl Fagerberg.
    Sculpture de Christine Nilsson sur sa tombe par Carl Fagerberg.

Dans la culture

Il existe de nombreuses similitudes entrela vie de Nilsson et le personnage de Christine Daaé, chanteuse suédoise dans le roman de Gaston Leroux Le FantÎme de l'Opéra. Leroux a transposé dans le roman son histoire familiale à SmÄland devenu Uppsala, sa carriÚre, le voyage à Paris, comment son pÚre vient à Paris pour rechercher sa fille. Elle est mentionnée deux fois dans Anna Karenina de Léon Tolstoï. Elle est présente dans la nouvelle "Au temps de l'innocence" de Edith Wharton en 1920, qui est adapté au cinéma par Martin Scorcese en 1993.

En 2017, le National Museum de Stockholm, identifiait Christine Nilsson, comme source d'inspiration du personnage de Bianca Castafiore lors de l'exposition des bijoux (des diamants verts) que le Tsar de Russie lui avait offert en 1873 à St Petersbourg à l'issue de la représentation du Faust de Gounod[2].

Bibliographie

Notes et références

  1. Ă  lire sur https://www.premiereloge-opera.com/artiste/2020/05/03/christine-nilsson-roles-hamlet-ophelie-traviata-biographie-centenaire/
  2. in Christina Mattsson et Elsebeth Christina Welander-Berggren, Juvelarian : historien om Christina Nilssons smaragder, Karlstad, Sweden, 2017, 192p.

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.