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CĂ lig

Càlig, en valencien et officiellement (Cálig en castillan)[1], est une commune d'Espagne de la province de Castellón dans la Communauté valencienne. Elle est située dans la comarque du Baix Maestrat et dans la zone à prédominance linguistique valencienne[2]. Elle fait partie de la mancomunidad de la Taula del Sénia.

CĂ lig
Nom officiel
(ca) CĂ lig
GĂ©ographie
Pays
Communauté autonome
Province
Comarques
Partie de
Chef-lieu
CĂ lig (d)
Superficie
27,5 km2
Altitude
122 m
Coordonnées
40° 27′ 43″ N, 0° 21′ 18″ E
DĂ©mographie
Population
1 990 hab. ()
Densité
72,4 hab./km2 ()
Gentilé
CalijĂł, calijona
Fonctionnement
Statut
Chef de l'exécutif
Ernestina Borras Bayarri (d)
Identité
Langue officielle
Blasonnement
Blason de CĂ lig (d)
Saint patron
Identifiants
Code postal
12589
INE
12034
TGN
Immatriculation
CS
Site web
(ca + es) www.calig.es
Carte

GĂ©ographie

SituĂ©e tout au nord la CommunautĂ© Valencienne, la commune de CĂ lig est bâtie sur une colline de 123 m au-dessus du niveau de la mer.

Son territoire est formĂ© de collines avec des pentes parfois prononcĂ©es et de rares surfaces plates balayĂ©es par le cers, vent froid venant de l'Aragon. Son climat est fait d'hivers doux et d'Ă©tĂ©s chauds. Les hauteurs les plus reprĂ©sentatives sont les collines de la Tossa (169 m.), las Forques (185 m.), la Somada (194 m.), et el Mas d'en Vernet (204 m.).

À cause de cette singulière répartition du terrain, il est normal de rencontrer sur le territoire de Càlig, en temps de pluies, des sources et de petites zones marécageuses ; il se forme de nombreux ruisseaux qui canalisent les eaux. Sur le versant nord, tout à côté du village, se trouve le lit du riu Sec ou rambla de Cervera, qui, venant de la comarque des Ports, recueille les eaux torrentielles et celles des ravins (barrancos).

La végétation est celle de la zone méditerranéenne. Poussent le chêne vert, le chêne-kermès, les ronces, les palmiers nains, le laurier-rose, le fenouil, le thym, le romarin, la lavande.

La majorité des terres est cultivée.

On accède à la commune depuis Castellón, en prenant la AP-7 et ensuite la CV-135.

Localités limitrophes

Le territoire de Càlig est voisin des localités suivantes : Sant Jordi, Vinaròs, Benicarló, Peníscola et Cervera del Maestre toutes dans la province de Castellón.

Histoire

  • Le CĂ lig a Ă©tĂ© Ă©rigĂ©e en ville indĂ©pendante.
  • Le , elle a Ă©tĂ© assiĂ©gĂ©e et pillĂ©e par les Français pendant la Guerre des faucheurs (Segadors).
  • Ă€ partir de 1700 la population augmenta rapidement.
  • En 1837, pendant les guerres carlistes, se sont affrontĂ©es dans CĂ lig, les troupes carlistes et les troupes libĂ©rales commandĂ©es par F. Brotons, qui sortit vainqueur. Les rues de CĂ lig virent le sang couler Ă  flots.
  • Une Ă©pidĂ©mie en 1885 a provoquĂ© de nombreux morts.
  • Les gelĂ©es de 1956 ont fait Ă©migrer de nombreux habitants.

Les Hospitaliers et l'ordre de Montessa

Historiquement, Càlig faisait partie du territoire du château de Cervera, puis a appartenu au bailliage de Cervera. Pour cette raison, elle dépendait des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem de 1234 jusqu'à 1319, et de celle de l'ordre de Montesa depuis cette date jusqu'au XIXe siècle. Hug de Fullalquer, grand maître de l'ordre de l'Hôpital, a remis à Pere de Balaguer et à Bernat de Puig une charte de repeuplement (Carta Puebla) le pour Càlig. Cette charte concernait également le lieu d'Alí, un hameau (aldea) qui n'a pas réussi à se maintenir.

DĂ©mographie

Elle avait environ 1 000 habitants en 1646.

Évolution démographique
1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2005
1 8011 7851 7861 7741 7551 7441 7331 7211 647
2011 2013 - - - - - - -
2 2362 130-------

Administration

Liste des Alcades
PériodeIdentitéPartiQualité
1979-1983Agustí Mercé CastellanoPSPV-PSOE-
1983-1987Agustí Mercé CastellanoPSPV-PSOE-
1987-1991Agustí Mercé CastellanoPSPV-PSOE-
1991-1995Manuel Anglés AnglésPSPV-PSOE-
1995-1999Manuel Anglés AnglésPSPV-PSOE-
1999-2003Manuel Anglés AnglésPSPV-PSOE-
2003-2007Manuel Anglés AnglésPSPV-PSOE-
2007-2011José Anglés SansPP-
2011-2015Ernestina BorrĂ s BayarriPSPV-PSOE-
2015-2019Ernestina BorrĂ s BayarriPSPV-PSOE-
2019-Ernestina BorrĂ s BayarriPSPV-PSOE-

Économie

Le caroubier, l'olivier et l'amandier, tous trois pouvant être cultivés sur des terrains secs, ont été et sont la production de base et la plus importante de la campagne de Càlig. Cependant au début des années 1980, et à la suite de la découverte d'eau souterraine, le paysage s'est transformé mais de manière lente ; sont apparues de nouvelles cultures, en particulier celle des légumes et de manière plus limitée celles des orangers et des arbres fruitiers. Des fabriques de meubles se sont implantées.

Sites et monuments

Monuments religieux

Église de Sant Llorenç
  • Église paroissiale de Sant Llorenç. Bâtie au XIVe siècle, elle a Ă©tĂ© reconstruite et agrandie entre 1622 et 1659, date Ă  laquelle on peut la considĂ©rer comme dĂ©finitivement achevĂ©e, mĂŞme si postĂ©rieurement ont Ă©tĂ© ajoutĂ©s toute une sĂ©rie de dĂ©tails, tels le grand retable (aujourd'hui disparu), le porche de l'entrĂ©e principale en 1758 et la fresque de la Vierge MarĂ­a del Socorro en 1900, entre autres. La guerre de 1936-39 a dĂ©pouillĂ© l'Ă©glise de ses retables et ornements, la laissant totalement vide. Il a Ă©tĂ© lancĂ© une campagne pour la construction de nouveaux retables, une bonne partie d'entre eux Ă©tant l'Ĺ“uvre du maĂ®tre Daniel Chillida ; notons en particulier celui qui se trouve sur le grand autel datĂ© de 1950 et dĂ©diĂ© Ă  San Lorenzo, patron de la ville.
Chapelle de la Mare de DĂ©u del SocĂłs.
  • Chapelle de la Vierge MarĂ­a del Socorro. SituĂ© Ă  un kilomètre de l'agglomĂ©ration, il est construit dans un endroit plantĂ© d'arbres. Le chemin qui y conduit, est parcouru par de nombreux piĂ©tons qui en Ă©tĂ©, profitent de l'ombre du bosquet. Le premier document Ă©crit qui fait rĂ©fĂ©rence Ă  MarĂ­a del Socorro Ă  CĂ lig et Ă  l'existence d'un lieu qui lui soit consacrĂ©, est datĂ© de 1582. De ce qui fut le premier ermitage, on conserve une partie de la construction, lĂ  oĂą se trouve aujourd'hui le bar ; le nouveau sanctuaire a Ă©tĂ© construit dans le dernier tiers du XVIIIe siècle. L'Ă©difice, de style nĂ©oclassique possède des fresques aux couleurs d'une grande beautĂ©, peintes en 1826 par JoaquĂ­n Oliet (de Morella). Dans l'enceinte de l'ermitage, on trouve l'hĂ´tellerie, avec des dĂ©pendances destinĂ©es Ă  ĂŞtre louĂ©es Ă  des estivants, le patio avec ses puits, et des zones de dĂ©tente.
  • Couvent de la Très Sainte TrinitĂ©. FondĂ© au dĂ©but du siècle passĂ© par sĹ“ur Margarita, sa construction relève d'une architecture populaire, mais oĂą on remarque la façade ouvragĂ©e. Le couvent est occupĂ© par des religieuses de l'ordre des Trinitaires, qui entre autres activitĂ©s, se consacrent aux travaux mĂ©nagers. Dernièrement, elles se sont Ă©galement tournĂ©es vers la production de friandises. L'Ă©glise, petite, possède une structure simple et accueillante ; on y trouve un retable, de style semblable Ă  ceux de l'Ă©glise paroissiale, et diverses peintures murales faisant rĂ©fĂ©rence Ă  l'ordre religieux.
Chapelle de la Mare de DĂ©u dels Desemparats.
  • Chapelle de la Vierge MarĂ­a de los Desamparados. SituĂ©e dans le pĂ©rimètre urbain et construite Ă  la fin du XVIIIe siècle ; c'est l'unique chapelle qui nous soit parvenue sur les quatre que l'on trouvait Ă  l'intĂ©rieur du village.
  • Chapelle de San JosĂ©. Elle se trouve Ă  mi-chemin entre la ville et l'ermitage del Socorro. Elle a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e en 1835.

Monuments civils

  • Centre urbain. Les successives rĂ©parations et destructions de constructions particulières ont entraĂ®nĂ© des changements importants de la physionomie de la commune dans les dernières dĂ©cennies, marquĂ©es parfois par les vagues de prospĂ©ritĂ© et les envies de construire. MalgrĂ© tout, se conserve inchangĂ©s le tracĂ© des rues et quelques portails en pierre de taille, surtout dans le noyau ancien de la ville.
  • La Torre (tour). Sa solide construction, en pierre de taille, a souffert au cours du temps de quelques modifications importantes ; elle a Ă©tĂ© utilisĂ©e, entre autres, comme siège de l'Ayuntamiento, prison et magasin.
  • Centro de Cultura. Avant Casal Municipal. Le nouveau Centre de la Culture a Ă©tĂ© inaugurĂ© en 2001, mais le prĂ©cĂ©dent, connu Ă©galement comme Centro Republicano fut construit pendant la Seconde RĂ©publique par les habitants en personne et leurs contributions. Actuellement, la nouvelle construction a permis de doter le village d'un Auditorium, d'une salle de projection d'une capacitĂ© de 80 spectateurs, d'une salle de rĂ©unions, d'une bibliothèque, d'une salle d'informatique avec accès Ă  internet, ainsi que de bureaux pour toutes les associations de la commune.


  • Torre de CĂ lig.
    Torre de CĂ lig.
  • Église de Cálig.
    Église de Cálig.
  • Église de la SantĂ­sima Trinidad (Cálig)
    Église de la Santísima Trinidad (Cálig)
  • HĂ©raldique (Cálig)
    Héraldique (Cálig)

Sites

  • Site del Socorro. AmĂ©nagĂ© pour les pique-niques et les activitĂ©s de plein-air.
  • Col de les Forques.
  • Lit du rĂ­o Seco.
  • Barranco del Surral.

FĂŞtes locales

  • Fiestas patronales. Elles se cĂ©lèbrent Ă  partir du , dĂ©diĂ©es Ă  San Lorenzo. Habituellement elles durent toute une semaine et donnent lieu Ă  des activitĂ©s ludiques, sportives et culturelles. Mentionnons : el PregĂłn, la DĂ©signation des Reines et Dames d'Honneur, les chars, les bals nocturnes, le bal de la Danse, les toros dans la rue.
  • Fiesta y Feria del Socorro. Elle a lieu le . Le jour de Notre-Dame, la fĂŞte se cĂ©lèbre Ă  l'ermitage ; mais dernièrement, apparaĂ®t la tendance Ă  la prolonger ; la veille on organise, dans certaines rues du village, des bals de nuit et des repas entre les voisins au beau milieu de la rue. Par-dessus tout, le jour de la foire, el Socorro se remplit des habitants de CĂ lig et de personnes venues de l'extĂ©rieur qui profitent de la foire pour passer une bonne journĂ©e, en achetant des bibelots et des jouets aux divers Ă©talages qui s'installent ; tous participent au repas qu'offre ce jour-lĂ  la municipalitĂ©.

Gastronomie

La principale caractéristique de la gastronomie de Càlig est son lien avec les fêtes traditionnelles : le rotllo de Sant Blai, primetes de Sant Antoni, farinoses mones de pascua, prima de Santa Caterina i de Sant Nicolau et le massapà y torró de fira el Socors, sans oublier les pastissets farcis à la courge ou aux patates et les fameuses madeleines de Càlig.

Parmi les plats typiques, notons : olla barrejada, guixassos, brou de rata, sopes escaldades, arròs amb pilotes, faves ofegades, suquet de caragols, sofritos et une gamme de plats à base de légumes.

Le gibier fait partie de cette gastronomie, spécialement les lapins.

Le vin du Maestrazgo et ses variétés, les sirops et liqueurs de fruits (grenades et coings principalement) sont les boissons qui ne peuvent être absent sur une bonne table.

Notes et références

  1. (ca) Empar Minguet i Tomàs, Els processos de normalització lingüística en l'àmbit municipal valencià, Valence, Universitat de València, , 1 199 (ISBN 84-370-6368-X), p. 384
  2. Loi 4/1983 du 23 novembre 1983 relative Ă  l'utilisation et l'enseignement du valencien

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

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