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Bussus-Bussuel

Bussus-Bussuel est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Bussus-Bussuel
Bussus-Bussuel
La mairie.
Blason de Bussus-Bussuel
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Abbeville
Intercommunalité CC Ponthieu-Marquenterre
Maire
Mandat
Mathieu Doyer
2020-2026
Code postal 80135
Code commune 80155
Démographie
Gentilé Bussuellois
Population
municipale
297 hab. (2020 en diminution de 5,41 % par rapport à 2014)
Densité 36 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 06′ 38″ nord, 2° 00′ 02″ est
Altitude Min. 47 m
Max. 112 m
Superficie 8,16 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Abbeville
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Rue
Législatives 1re circonscription de la Somme
Localisation
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Bussus-Bussuel
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Bussus-Bussuel
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Bussus-Bussuel
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Bussus-Bussuel

    Depuis , la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.

    Géographie

    Description

    Le village est situé entre Saint-Riquier et Ailly-le-Haut-Clocher, en fond de vallée. Le Scardon, rivière qui traverse l'agglomération, peut à certains moments être franchi à pied sec mais cause parfois des inondations[1].

    Localisation

    Urbanisme

    Typologie

    Bussus-Bussuel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Abbeville, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (84,2 %), prairies (7,8 %), zones urbanisées (5,7 %), forêts (2,3 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Bussus est attesté sous les formes Buxeium en 704[9] ; Bixis en 855[9] ; in Buxude en 856[10] ; Buxionus en 960[9] ; Buxudis vers 1088[10] ; Buxudis villa en 1088[9] ; Bussiacum en 1184 ; Busseium en 1224 ; Bussu en 1260 ; Buyssu en 1301 ; Buchu en 1638 ; Bossu en 1707 ; Bussu-Bussuel en 1763; Bussy en 1781 ; Bussus en 1850[9].
    Du latin buxus « buis » et du suffixe latin -utum, celui de corn - utus, qui est devenu le suffixe collectif -othu en Flandre ; « (lieu) pourvu de buis »[10].

    Bussuel est une dépendance de Bussus-Bussuel attesté sous les formes Buchuel en 1476 ; Bussuelle en 1701 ; Bussuel en 1701 ; Bussuelles en 1766[11].
    Bussuel est le diminutif de Bussus avec la terminaison diminutive el[12] ; « Petit (lieu) pourvu de buis ».
    Ces doublons pour désigner les dépendances d'une paroisse sont fréquents dans la Somme : Rambures/Ramburelles, Sailly/Saillisel, Saleux/Salouel, Bussus/Bussuel, etc.

    Bussus-Bussuel est un toponyme pléonastique avec un redoublement signalant deux toponymes voisins ayant la même origine et la présence d'un village et d'un hameau.

    Histoire

    La première mention du village de Bussus, en 704, fait état d’une seigneurie et du fief d’Emimont, appartenant à la prestigieuse abbaye voisine de Saint-Riquier. Le domaine était administré, pour le compte de l’abbaye, par des clercs laïcs[1].

    Au début du XIXe siècle, le village se développe. On construit alors une école de filles en 1867, puis une école de garçons et la mairie en 1878[1].

    Jusqu'en 1952, une église commune avec le village de Yaucourt se tenait dans le cimetière. Elle a complètement disparu.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1940 Victor Pruvot
    1971 1995 Jeannine Decoëne[13]
    Les données manquantes sont à compléter.
    2001 Jacques Firmin[14]
    mars 2001 2008 Michel Luce
    mars 2008[15] En cours
    (au 16 juillet 2020)
    Mathieu Doyer Vice-président de la CC Ponthieu-Marquenterre (2017 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[16]

    Politique environnementale

    Au classement des villes et villages fleuris, trois fleurs récompensent les efforts locaux en faveur de l'environnement[17].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].

    En 2020, la commune comptait 297 habitants[Note 3], en diminution de 5,41 % par rapport à 2014 (Somme : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    493510548599565616652648649
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    610604568560527470450412412
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    375343318282253266247275266
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    249248220221223247264312299
    2020 - - - - - - - -
    297--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    En 2010, l'école ferme. Les élèves du village se rendent à l'école intercommunale Becquestoile de Saint-Riquier où un regroupement pédagogique concentré a été construit[22].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Michel[23] - [24]. L'édifice, tout en brique, a été bâti en 1897, pour bénéficier d'un lieu de culte, tout comme le village voisin de Yaucourt-Bussus.
    • Le moulin Vaillant-Tellier du XVIIe siècle. À cet emplacement, trois moulins étaient présents jusqu'au début du XIXe siècle[1].
    • La chapelle d'Hémimont du XVIe siècle. Primitivement construite à l'endroit où se trouvait un petit temple gallo-romain, elle a été endommagée plusieurs fois : tornades, troupes allemandes en 1941 et reconstruite en 1982. De très anciens graffitis sont alors remis en évidence[1].
    • La ferme abbatiale avec son mur d'enceinte et sa mare.
    • La chapelle funéraire, route de Gorenflos. Un ancien maire de la commune y est inhumé[25].
    • La plaque funéraire de Philippe CARETTE (1551-1631), seigneur de Bourny, Fressa, Cornehotte, Rigauville... et de son épouse Marguerite de RIBAUCOURT (1555-1628), anciens habitants notoires de Bussus, qui se trouve dans l'entrée de l'église du village et qui est classé au patrimoine historique.
    • Le clocher de l'église Saint-Michel.
      Le clocher de l'église Saint-Michel.
    • La chapelle d'Hémimont.
      La chapelle d'Hémimont.
    • Le moulin, propriété de la commune de Bussus-Bussuel mais situé sur la commune de Yaucourt-Bussus.
      Le moulin, propriété de la commune de Bussus-Bussuel mais situé sur la commune de Yaucourt-Bussus.
    • Le monument aux morts pour la patrie.
      Le monument aux morts pour la patrie.

    Personnalités liées à la commune

    • Johann Duhaupas (né en 1981), boxeur poids lourd français, est domicilié à Bussus-Bussuel.

    Héraldique

    Blason de Bussus-Bussuel Blason
    D'argent à la bande de sable chargée de trois coquilles d'or posées à plomb.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Dépliant en format Pdf, lire en ligne.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Abbeville », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 186 (lire en ligne sur DicoTopo) .
    10. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genève, Droz, , p. 335.
    11. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 187 (lire en ligne sur DicoTopo) .
    12. Jean-Baptiste Jouancoux, Études pour servir à un glossaire étymologique du patois Picard, vol. 1, , p. 265.
    13. Jacques Dulphy, Un mariage aux douceurs de Chine, le Courrier picard, édition Picardie maritime, 29 juillet 2015, p. 11.
    14. « Bussus-Bussuel », sur le site http://www.quielire.fr/ (consulté le ).
    15. « Liste des maires de la Somme », sur http://www.somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
    16. Johann Rauch, « Ponthieu-Marquenterre : Qui à la tête de l’intercommunalité… : Focus sur la nouvelle gouvernance de l'intercommunalité Ponthieu-Marquenterre… », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Mathieu Doyer, maire de Bussus-Bussuel depuis 2008 et précédemment vice-président aux affaires touristiques ».
    17. Liste des localités figurant au palmarès des villes et villages fleuris.
    18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    22. Le Courrier picard, édition Picardie maritime, 22 septembre 2015, p.12.
    23. Clochers.org
    24. 40000clochers.com
    25. André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 78 (ASIN B000WR15W8).
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