Bussus-Bussuel
Bussus-Bussuel est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
Bussus-Bussuel | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Abbeville | ||||
Intercommunalité | CC Ponthieu-Marquenterre | ||||
Maire Mandat |
Mathieu Doyer 2020-2026 |
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Code postal | 80135 | ||||
Code commune | 80155 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bussuellois | ||||
Population municipale |
297 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 36 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 06′ 38″ nord, 2° 00′ 02″ est | ||||
Altitude | Min. 47 m Max. 112 m |
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Superficie | 8,16 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Abbeville (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Rue | ||||
Législatives | 1re circonscription de la Somme | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Depuis , la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.
Géographie
Description
Le village est situé entre Saint-Riquier et Ailly-le-Haut-Clocher, en fond de vallée. Le Scardon, rivière qui traverse l'agglomération, peut à certains moments être franchi à pied sec mais cause parfois des inondations[1].
Localisation
Oneux | Maison-Roland | |||
Yaucourt-Bussus | N | Domqueur | ||
O Bussus-Bussuel E | ||||
S | ||||
Ailly-le-Haut-Clocher |
Urbanisme
Typologie
Bussus-Bussuel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Abbeville, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (84,2 %), prairies (7,8 %), zones urbanisées (5,7 %), forêts (2,3 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Bussus est attesté sous les formes Buxeium en 704[9] ; Bixis en 855[9] ; in Buxude en 856[10] ; Buxionus en 960[9] ; Buxudis vers 1088[10] ; Buxudis villa en 1088[9] ; Bussiacum en 1184 ; Busseium en 1224 ; Bussu en 1260 ; Buyssu en 1301 ; Buchu en 1638 ; Bossu en 1707 ; Bussu-Bussuel en 1763; Bussy en 1781 ; Bussus en 1850[9].
Du latin buxus « buis » et du suffixe latin -utum, celui de corn - utus, qui est devenu le suffixe collectif -othu en Flandre ; « (lieu) pourvu de buis »[10].
Bussuel est une dépendance de Bussus-Bussuel attesté sous les formes Buchuel en 1476 ; Bussuelle en 1701 ; Bussuel en 1701 ; Bussuelles en 1766[11].
Bussuel est le diminutif de Bussus avec la terminaison diminutive el[12] ; « Petit (lieu) pourvu de buis ».
Ces doublons pour désigner les dépendances d'une paroisse sont fréquents dans la Somme : Rambures/Ramburelles, Sailly/Saillisel, Saleux/Salouel, Bussus/Bussuel, etc.
Bussus-Bussuel est un toponyme pléonastique avec un redoublement signalant deux toponymes voisins ayant la même origine et la présence d'un village et d'un hameau.
Histoire
La première mention du village de Bussus, en 704, fait état d’une seigneurie et du fief d’Emimont, appartenant à la prestigieuse abbaye voisine de Saint-Riquier. Le domaine était administré, pour le compte de l’abbaye, par des clercs laïcs[1].
Au début du XIXe siècle, le village se développe. On construit alors une école de filles en 1867, puis une école de garçons et la mairie en 1878[1].
Jusqu'en 1952, une église commune avec le village de Yaucourt se tenait dans le cimetière. Elle a complètement disparu.
Politique et administration
Liste des maires
Politique environnementale
Au classement des villes et villages fleuris, trois fleurs récompensent les efforts locaux en faveur de l'environnement[17].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].
En 2020, la commune comptait 297 habitants[Note 3], en diminution de 5,41 % par rapport à 2014 (Somme : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
En 2010, l'école ferme. Les élèves du village se rendent à l'école intercommunale Becquestoile de Saint-Riquier où un regroupement pédagogique concentré a été construit[22].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Michel[23] - [24]. L'édifice, tout en brique, a été bâti en 1897, pour bénéficier d'un lieu de culte, tout comme le village voisin de Yaucourt-Bussus.
- Le moulin Vaillant-Tellier du XVIIe siècle. À cet emplacement, trois moulins étaient présents jusqu'au début du XIXe siècle[1].
- La chapelle d'Hémimont du XVIe siècle. Primitivement construite à l'endroit où se trouvait un petit temple gallo-romain, elle a été endommagée plusieurs fois : tornades, troupes allemandes en 1941 et reconstruite en 1982. De très anciens graffitis sont alors remis en évidence[1].
- La ferme abbatiale avec son mur d'enceinte et sa mare.
- La chapelle funéraire, route de Gorenflos. Un ancien maire de la commune y est inhumé[25].
- La plaque funéraire de Philippe CARETTE (1551-1631), seigneur de Bourny, Fressa, Cornehotte, Rigauville... et de son épouse Marguerite de RIBAUCOURT (1555-1628), anciens habitants notoires de Bussus, qui se trouve dans l'entrée de l'église du village et qui est classé au patrimoine historique.
- Le clocher de l'église Saint-Michel.
- La chapelle d'Hémimont.
- Le moulin, propriété de la commune de Bussus-Bussuel mais situé sur la commune de Yaucourt-Bussus.
- Le monument aux morts pour la patrie.
Personnalités liées à la commune
- Johann Duhaupas (né en 1981), boxeur poids lourd français, est domicilié à Bussus-Bussuel.
Héraldique
Blason | D'argent à la bande de sable chargée de trois coquilles d'or posées à plomb. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Dépliant en format Pdf, lire en ligne.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Abbeville », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 186 (lire en ligne sur DicoTopo) .
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genève, Droz, , p. 335.
- Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 187 (lire en ligne sur DicoTopo) .
- Jean-Baptiste Jouancoux, Études pour servir à un glossaire étymologique du patois Picard, vol. 1, , p. 265.
- Jacques Dulphy, Un mariage aux douceurs de Chine, le Courrier picard, édition Picardie maritime, 29 juillet 2015, p. 11.
- « Bussus-Bussuel », sur le site http://www.quielire.fr/ (consulté le ).
- « Liste des maires de la Somme », sur http://www.somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
- Johann Rauch, « Ponthieu-Marquenterre : Qui à la tête de l’intercommunalité… : Focus sur la nouvelle gouvernance de l'intercommunalité Ponthieu-Marquenterre… », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Mathieu Doyer, maire de Bussus-Bussuel depuis 2008 et précédemment vice-président aux affaires touristiques ».
- Liste des localités figurant au palmarès des villes et villages fleuris.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Le Courrier picard, édition Picardie maritime, 22 septembre 2015, p.12.
- Clochers.org
- 40000clochers.com
- André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 78 (ASIN B000WR15W8).