Briquenay
Briquenay est une commune française située dans le département des Ardennes, en région Grand Est.
Briquenay | |
Église Saint-Jean-Baptiste. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Ardennes |
Arrondissement | Vouziers |
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Argonne Ardennaise |
Maire Mandat |
Jean-Michel Chance 2021-2026 |
Code postal | 08240 |
Code commune | 08086 |
Démographie | |
Gentilé | Briquenaytois, Briquenaytoises |
Population municipale |
90 hab. (2020 ) |
Densité | 6,2 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 24′ 23″ nord, 4° 52′ 46″ est |
Altitude | Min. 158 m Max. 258 m |
Superficie | 14,5 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Vouziers (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Vouziers |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Géographie
La commune est située dans la vallée de L'Agron, affluent de l'Aire et dont un sous-affluent traverse le village. Le sol est composé d'alluvions argileuses et sableuses.
Urbanisme
Typologie
Briquenay est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vouziers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (53,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,8 %), prairies (31 %), terres arables (9,6 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %), zones urbanisées (1,7 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
La première mention de la commune apparaît en 1422 lorsque Henri V, comte de Grandpré, affirme tenir cette propriété comme fief du comte de Champagne.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].
En 2020, la commune comptait 90 habitants[Note 3], en diminution de 16,67 % par rapport à 2014 (Ardennes : −3,58 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
Église Saint-Jean Baptiste : l'édifice initial fut construit au XIIIe siècle mais était en partie ruiné en 1674. Elle abritait diverses inscriptions commémoratives (1573, 1681, 1693) qui furent relevées par le Docteur Vincent mais qui ont depuis disparues.
Personnalités liées à la commune
- Martin-Pierre Crussaire, y naquit en 1755. Il est l'auteur d'études juridiques sur la rédaction du code civil et du code pénal français lors de leur rédaction[14].
- François-Joseph Crussaire, son frère, y naquit en 1759. Il était un dessinateur et graveur[15].
Bibliographie
Dictionnaire historique des communes des Ardennes, "Briquenay", Revue historique des Ardennes, tome 14, 1979, p.153-159.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Conseil général des Ardennes consulté le 23 juin (fichier au format PDF)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Biographie des hommes vivants, tome 2, octobre 1816-février 1817, Paris, Louis Gabriel Michaud, p. 266
- Octave Guelliot, Joseph Crussaire, dessinateur et graveur, imprimerie E. Mazel, 1924, 11 pp. (tiré à part de La Nouvelle revue de Champagne et Brie, t.2, 1924, p. 70-81)