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Brigada Blanca (Mexique)

La Brigada Blanca ("Brigade blanche") est le surnom sous lequel est mieux connue la Brigade spéciale (es: Brigada Especial) de la Direction fédérale de sécurité (Dirección Federal de Seguridad, DFS) du Gouvernement du Mexique, il s'agit d'une ancienne structure parapoliciÚre-paramilitaire ayant opéré entre 1976 et 1983[1] - [2]. Cet organisme non officiel a accompli des tùches opérationnelles du terrorisme d'état exercé par le gouvernement du Mexique contre des membres, familiers et amis de groupes adversaires, principalement la Ligue communiste 23 Septembre (LC23S). La Brigade a agi en dehors des cadres légaux en utilisant l'espionnage, aplanissements de demeure, les perquisitions sans mandat judiciaire, le vol, les arrestations arbitraires, l'interception de communications privées, le sabotage, les disparitions forcées, la séquestration, la tortures et les assassinats extrajudiciaires dans le cadre de la « Guerre sale »[3] - [1] - [4] - [5]. Son responsable était Miguel Nazar Haro[1].

Brigada Blanca (Mexique)
Histoire
Fondation
Dissolution

Histoire

AprĂšs le mouvement de 1968 au Mexique et son dĂ©nouement rĂ©pressif, marquĂ© par le massacre de Tlatelolco, puis le massacre de Corpus Christi de 1971, plusieurs groupes de gauche se forment Ă  travers le pays pour s'opposer au gouvernement du parti-État du Parti rĂ©volutionnaire institutionnel. Certains dĂ©cident de radicaliser leurs actions en formant des guĂ©rillas urbaines ou rurales, considĂ©rant que les formes lĂ©gales de lutte dĂ©mocratiques Ă©taient fermĂ©es[6] - [7]; notamment, la FĂ©dĂ©ration des Étudiants RĂ©volutionnaires, les Forces ArmĂ©es RĂ©volutionnaires du Peuple, le Front Urbain Zapatiste, le Mouvement d'Action RĂ©volutionnaire et la Ligue Communiste-23 Septembre (LC23S)[3]. Face Ă  ces groupes, Ă  partir de 1972 des activitĂ©s contre-insurrectionnelles sont menĂ©s par ce qui deviendra la Brigade blanche. De son cĂŽtĂ©, le gouvernement des États-Unis a encouragĂ©, au nom de l'anticommunisme, la crĂ©ation de groupes contre-insurrectionnels en AmĂ©rique Latine et ont formĂ© Ă  partir des annĂ©es 1960 de nombreux officiers militaires et de police de pays d'AmĂ©rique latine dans son École des AmĂ©riques, dont certains dirigeants et membres de la Brigade Blanche[8] - [9].

Le 4 juin 1976, la LC23S mĂšne une attaque contre un poste de police Ă  Ciudad Azteca. À la suite de cette action, une rĂ©union a lieu dans les bureaux de la DFS avec Edmundo Arriaga LĂłpez, Miguel Nazar Haro de la Police judiciaire du District fĂ©dĂ©ral et JesĂșs Miyazawa Álvarez et Jorge ObregĂłn Lima de la Direction de Recherches Politiques et Sociales du SecrĂ©tariat Ă  l'IntĂ©rieur. Sur ordres du prĂ©sident Luis EcheverrĂ­a Álvarez, une « Brigade SpĂ©ciale » est alors formĂ©e au sein de la DFS, agence d'intelligence du gouvernement mexicain dĂ©pendant du SecrĂ©tariat Ă  l'IntĂ©rieur, cette brigade intĂšgre 240 Ă©lĂ©ments issus de la DFS, du bureau du procureur gĂ©nĂ©ral de la RĂ©publique, du bureau du procureur du district fĂ©dĂ©ral, de la Direction gĂ©nĂ©rale de la police et des transports du DĂ©partement du district fĂ©dĂ©ral et du bureau du procureur gĂ©nĂ©ral de l'État de Mexico. La brigade a opĂ©rĂ© dans les États de Guerrero, Sinaloa, Chihuahua, Nuevo LeĂłn, Jalisco, Peuebla, Morelos, l'État de Mexico et la Ville de Mexico[10]. Miguel Nazar lui donne le nom informel de Brigada Blanca (Brigade Blanche) par opposition Ă  la Brigada Roja (Brigade Rouge) de la LC23S, opĂ©rant dans la VallĂ©e de Mexico[2].

Les bureaux de la brigade étaient situés au 8 de la rue Morelia, dans la colonia Roma de Mexico. Le bùtiment a été aménagé comme un centre clandestin de détention transitoire[11]. Compte tenu de son caractÚre secret, les informations sur ce groupe restaient méconnues, il n'apparaissait dans aucun annuaire téléphonique et n'était décrit dans aucun document public. Les polices du pays s'y référaient comme à "la BB" ou "la Brigitte Bardot"[12].

La Brigade Blanche disparait avec la dissolution de la DFS et de la Direction GĂ©nĂ©rale de Recherches Politiques et Sociales (DirecciĂłn General de Investigaciones PolĂ­ticas y Sociales) le et l'apparition d'un autre groupe paramilitaire, le Groupe Jaguar (Grupo Jaguar), rattachĂ© Ă  la Division d'enquĂȘtes pour la prĂ©vention de la dĂ©linquance et sous les ordres d'Arturo Durazo Moreno[12] - [13]. MĂȘme aprĂšs la dissolution de la Brigade Blanche, aucune autoritĂ© n'a enquĂȘtĂ© sur les exactions commis par la Brigade.

Activités de la brigade

À partir du 4 juin 1976, la Brigade Blanche mis en exĂ©cution le «Plan d'opĂ©rations numĂ©ro un: Traque» (Plan de Operaciones NĂșmero Uno: Rastreo) afin de "rechercher et localiser par tous les moyens, les membres de la dĂ©nommĂ©e Ligue Communiste 23 septembre" (LC23S). Parmi les membres de cette brigade figuraient entre autres Fernando GutiĂ©rrez Barrios, Jorge ObregĂłn Lima, Javier GarcĂ­a Paniagua, JosĂ© SalomĂłn TanĂșs, Francisco SahagĂșn Baca, Luis de la Barreda Moreno et JesĂșs Miyazawa Álvarez[14] - [15] - [16]. Les arrestations Ă©taient souvent totalement arbitraires, par exemple, un civil pouvait facilement avoir Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© s'il portait un exemplaire du pĂ©riodique "Madera", le principal organe de diffusion de la LC23S[17] - [18].

La brigade était structuré ainsi:

  • une Commission de SĂ©curitĂ©, composĂ©e des chefs de la DFS, de la Police Judiciaire FĂ©dĂ©rale, de la Police Judiciaire de l'Arrondisement FĂ©dĂ©ral, de la Direction GĂ©nĂ©rale de Police et Transit du DĂ©partement de l'Arrondisement FĂ©dĂ©ral et la Police Militaire ; son responsable Ă©tait Miguel Nazar Haro, son conseiller juridique Alfonso Cabrera Morales et son coordinateur gĂ©nĂ©ral Francisco QuirĂłs Hermosillo[19].
  • le coordinateur gĂ©nĂ©ral Ă©tait Ă  la tĂȘte d'un Ă©tat-major, composĂ© d'un chef du groupe des interrogatoires, un chef du groupe d'information et des opĂ©rations et un chef du contrĂŽle et de la gestion de l'administration. Aussi, les huit groupes opĂ©rationnels de la brigade, un groupe aĂ©rien avec des hĂ©licoptĂšres, et un groupe spĂ©cial avec des Ă©quipes pour manie d'explosifs, actions avec armamento spĂ©cialisĂ© et intervention de communications.

Les membres de cette brigade recevaient un entraßnement policier, militaire et de contre-insurrection au quartier général du deuxiÚme bataillon de Police militaire au Camp militaire numéro un de l'Armée mexicaine, dans le cas des opérations dans la Vallée du Mexique. La Brigade Blanche devait mener sept actions spécifiques[12]:

  • alerter la population sur l'existence de la guĂ©rilla urbaine ; parallĂšlement aux actions menĂ©es par les groupes opĂ©rationnels, de petits avions et des Ă©lĂ©ments de la DFS ont distribuĂ© des tracts qui faisaient appel au patriotisme pour inviter Ă  dĂ©noncer les membres de la LC23S et collent des photos de ses membres, particuliĂšrement dans les zones populaires oĂč il avait influence. L'action gĂ©nĂšre des situations de psychoses et fauses alarmes dans la population. Également la Brigade Blanche a utilisĂ© le systĂšme citoyen de chefs de pomme comme rĂ©seau d'information pour alerter Ă  la police sur des groupes de jeunes qu'ils arrivassent Ă  des diffĂ©rentes zones de la capitale Ă  habiter maisons.
  • Labeurs de surveillance en des zones populaires. DonnĂ©e l'idĂ©ologie de la L23S et autres guĂ©rillas de type marxiste-lĂ©niniste, se rĂ©alisent des rafles et patrullajes en des zones fabriles de la VallĂ©e du Mexique, dans oĂč la ligue vers repartizas, c'est-Ă -dire rĂ©partissait Madera pĂ©riodique clandestin Ă  des ouvriers. Cette tĂąche l'a rĂ©alisĂ© le Groupe Zorba d'Information, commando que infiltrĂł Ă  ses agents en les faisant passer par des chauffeurs de taxi, ouvriers ou paysans qui dĂ©tectaient ces rĂ©partitions.
  • l'arrestation des parents et amis de militants; Ceci se rĂ©alise dans le circuit de rĂ©pression Circulaire de Morelia ne. 8 - Camp militaire numĂ©ro un, converti ce dernier dans une prison clandestine.
  • Je piste de maisons de sĂ©curitĂ© de la Ligue. Ceci se rĂ©alise moyennant la recherche d'endroits en des zones populaires oĂč ils se rĂ©unissent des jeunes avec apparence estudiantil ou en faisant suivi Ă  qui assistaient Ă  des rĂ©unions avec ce profil en des espaces publics. Plus tard, il se rĂ©alise ce mĂȘme labeur avec des membres de la L23S que sont arrĂȘtĂ©s, torturĂ©s et portĂ©s en des patrouilles Ă  identifier maisons.
  • l'arrestation de militants de la LC23S, mĂȘme que se rĂ©alise de façon arbitraire, sans la mĂ©diation d'un mandat de aprehensiĂłn ou turnando aux personnes arrĂȘtĂ©es Ă  un ministĂšre public
  • l'assassinat des militants, dĂ©jĂ  soyez lorsqu'ils opposent rĂ©sistance ou ils se faisaient face Ă  de façon armĂ©e aux agents, ou en rĂ©alisant exĂ©cutions extrajudiciaires, ou les personnes arrĂȘtĂ©es ils meurent Ă  cause de la torture ou dedans des prisons clandestines
  • la centralisation de l'information de la L23S dans un seul corps de gouvernement.

L'opĂ©ration habituelle comprenait l'utilisation du sous-sol du 8 rue Morelia pour l'interrogatoire avec torture des personnes arrĂȘtĂ©es, c'est lĂ  que l'on dĂ©cidait si ils Ă©taient libĂ©rĂ©es, assassinĂ©es, ou conduites au Camp militaire numĂ©ro un, oĂč se trouvait la prison clandestine[20] - [11]. La BB disposait d'autres prisons secrĂštes et utilisait les installations de casernes et zones militaires de l'armĂ©e, comme la Caserne militaire de Atoyac de Álvarez et la Base aĂ©rienne de Pie de la Cuesta Ă  Acapulco, pour ses arrestations arbitraires et les exĂ©cutions. L'opĂ©ration de la brigade, selon Nazar Haro, avait la complacencia gouvernementale de torturer, «le moins qu'inspiraient les arrĂȘtĂ©s il Ă©tait compasiĂłn. Ils nous ont dits qu'il y avait qu'ĂȘtre durs, qu'Ă©taient les mandats de mĂ©rou en dessus, et nous le sommes allĂ©s». Également, la facultĂ© de se rester avec le «butin de guerre», c'est-Ă -dire voler les appartenances dans les aplanissements que rĂ©alisaient aussi bien qu'il part de ses actions[9]. Ils Ont Ă©galement rĂ©alisĂ© des actions aussi bien que le tribut de desagravio d'arrĂȘter et assassiner Ă  des membres de la guĂ©rilla aussi bien que le cas de Salvador Corral GarcĂ­a, mĂȘme duquel ses restes ont Ă©tĂ© abandonnĂ©s par des agents de la DFS prĂšs la maison de la famille du chef d'entreprise Eugenio Garza Sada, Ă  qui a pris en otage et il a assassinĂ© la LC23S[21]. Dans ses opĂ©rations, la brigade a procĂ©dĂ© Ă  des arrestations arbitraires et des incarcĂ©rations illĂ©gales, les dĂ©tenus ne bĂ©nĂ©ficiaient pas des conditions d'une procĂ©dure judiciaire rĂ©guliĂšre, comme des mandats d'arrĂȘt, la prĂ©sentation devant un magistrat, le droit Ă  la dĂ©fense, rĂ©alisation de procĂšs judiciaires, dĂ©clarations libres de torture et commettre des assassinats alors que la peine de mort est interdite au Mexique[21]. La brutalitĂ© employĂ©e par ce groupe envers ses victimes aurait impressionnĂ© mĂȘme les membres d'autres corps de police[12]. La DFS obligeait les polices locales Ă  collaborer avec ses agents lorsque la Brigade Ă©tait requise en des opĂ©rations en dehors de la Ville de Mexico[12].

Parmi les actions des membres de la Brigade Blanche, effectuĂ©es dans le cadre du terrorisme d'État dirigĂ© vers des groupes opposĂ©s au gouvernement, on a notamment documentĂ© :

  • l'arrestation arbitraire et disparition forcĂ©e de JesĂșs Piedra Ibarra, membre de la LCS23S[10];
  • l'arrestation arbitraire, torture, incarcĂ©ration et disparition forcĂ©e d'Alicia de los RĂ­os Merino, membre de la LCS23S[7], membres de la brigade l'ont intĂ©grĂ©s Ă  ses opĂ©rations dans l'identification de maisons de sĂ©curitĂ© de la LC23S[21];
  • l'arrestation arbitraire, torture et incarcĂ©ration de Mario Álvaro Cartagena LĂłpez «El Guaymas», membre de la LCS23S, Cartagena a affirmĂ© qu'il a Ă©tĂ© torturĂ© par JosĂ© SalomĂłn Tanus au Camp militaire no 1;
  • l'arrestation arbitraire, incarcĂ©ration illĂ©gale, torture et disparition forcĂ©e de Leticia Galarza Campos, membre de la LCS23S[22];
  • l'arrestation arbitraire, incarcĂ©ration illĂ©gale et torture d'Alfredo Medina VizcaĂ­no[21];
  • l'arrestation arbitraire, incarcĂ©ration illĂ©gale et torture de Wenceslao JosĂ© GarcĂ­a «Sam»[21].

Recherche de vérité et justice

Des familles de victimes de la Brigade Blanche ont rĂ©alisĂ© des manifestations et diverses actions destinĂ©es Ă  arrĂȘter les actions de cet organisme. En 1978, a eu lieu la premiĂšre grĂšve de la faim de mĂšres de victimes afin d'obtenir justice et la prĂ©sentation en vie des personnes disparues de force[21].

En rĂ©ponse, le gouvernement de JosĂ© LĂłpez Portillo promulgue la Loi d'amnistie de 1978, sans gĂ©nĂ©rer d'enquĂȘte judiciaire. En 1988, Carlos Salinas de Gortari a reçu les proches de victimes, sans gĂ©nĂ©rer d'investigations ou actions judiciaires Ă  l'encontre de la brigade[21].

En 2001, un rapport de la Commission Nationale des Droits de l'Homme cite à la Brigade Blanche et plusieurs de ses membres comme responsables de l'assassinat, disparition forcée et torture de 275 personnes[4]. En 2002, le Conseil de Guerre Militaire de la Procuraduría Générale de Justice Militaire enjuició aux généraux Mario Acosta Chaparro et au coordinateur général de la brigade Francisco Quirós Hermosillo. Parmi les accusations formulées par le ministÚre public figurait l'intégration de la Brigade «sans base légale, dont les pratiques étaient complÚtement illégales»[20]. Acosta et Quirós ont tous deux été dégradés de leurs charges militaires[20].

En 2020, le gouvernement mexicain a inauguré le mémorial "Circular de Morelia" dans les anciens bureaux de la brigade[23].

Liens externes

Notes et références

  1. Dirección Federal de Seguridad, « Brigada Especial de la Dirección Federal de Seguridad. Exp. 11-235-76 H50 L38 »
  2. (es) Torre, « Miguel Nazar Haro y la guerra sucia en MĂ©xico », Revista GrafĂ­a- Cuaderno de trabajo de los profesores de la Facultad de Ciencias Humanas. Universidad AutĂłnoma de Colombia, vol. 10, no 1,‎ , p. 56–72 (ISSN 2500-607X, DOI 10.26564/16926250.350, lire en ligne, consultĂ© le )
  3. Gustavo Castillo GarcĂ­a, « El gobierno creĂł en 1976 brigada especial para “aplastar” a guerrilleros en el valle de MĂ©xico - La Jornada », www.jornada.com.mx (consultĂ© le )
  4. (es) « Nazar Haro, Quiroz Hermosillo y Acosta, acusados de desapariciones », El Universal (consulté le )
  5. (es) Mendoza GarcĂ­a, « La tortura en el marco de la guerra sucia en MĂ©xico: un ejercicio de memoria colectiva », Polis, vol. 7, no 2,‎ , p. 139–179 (ISSN 1870-2333, lire en ligne, consultĂ© le )
  6. FEMOSPP. Informe Histórico presentado a la sociedad mexicana: Fiscalía especial FEMOSPP. Serie: México: Genocidio y delitos de lesa humanidad. Documentos fundamentales 1968-2008. Tomo IX. México, Comité 68, 2008, 890 påginas.
  7. Centro de Derechos Humanos Miguel Agustín Pro Juårez, « Alicia de los Ríos Merino, detenida-desaparecida desde 1978. »
  8. (es) Gil et Adriana MarĂ­a, « La dimensiĂłn internacional del conflicto social y armado en Colombia : injerencia de los Estados Unidos, contrainsurgencia y terrorismo de Estado », Revista Debates, Universidad de Antioquia, no 72,‎ , p. 68-72 (ISSN 1657-429X, lire en ligne, consultĂ© le )
  9. (es) Rafael Rodríguez Castañeda, « Estampas del represor* », www.proceso.com.mx (consulté le )
  10. (es) Irving Pineda, « Publican historia de Nazar Haro, jefe de Brigada Blanca », Animal Político, (consulté le )
  11. « Sitios de Memoria », sitiosdememoria.segob.gob.mx (consulté le )
  12. Rubén Ortiz Rosas, « La brigada especial : un instrumento de la contrainsurgencia urbana en el Valle de México (1976 - 1981). Tesis de licenciatura UNAM. », ru.dgb.unam.mx (consulté le )
  13. « HISTORIAS DE POLICÍAS: LA ‘GUERRA SUCIA’ Y LA BRIGADA BLANCA », Mugsnoticias (consultĂ© le )
  14. (es) Elena Poniatowska, Fuerte es el silencio, Ediciones Era, (ISBN 978-968-411-054-0, lire en ligne)
  15. Archivo General de la NaciĂłn, « Tanus, JosĂ© SalomĂłn - Legajo Único DFS »
  16. « GutiĂ©rrez Barrios, Durazo, Miyazawa, SahagĂșn Baca y otros, en la lista negra », www.jornada.com.mx (consultĂ© le )
  17. « Las huellas del exterminio. La fotografía de espionaje como instrumento contrainsurgente en la Ciudad de México hacia la mitad de la década de 1970 », Revista Contemporanea (consulté le )
  18. « Fotógrafo de cårceles », Nexos (consulté le )
  19. Brigada Especial de la DFS, « 11-235-76, L-38, H-51; Plan de Operaciones No.1 'Rastreo' »,
  20. Carlos Fazio, « Miguel Nazar Haro, la guerra sucia y la obediencia debida », La Jornada, 28 de febrero de 2004 (consulté le )
  21. Hirales MorĂĄn et Gustavo A, MĂ©xico: ajustando cuentas con la historia (justicia transicional fallida), Universidad Nacional AutĂłnoma de MĂ©xico. Instituto de Investigaciones JurĂ­dicas, (ISBN 978-607-729-360-6, lire en ligne)
  22. (es) Eduardo Murillo, « Familiares de desaparecida durante la guerra sucia piden a la FGR indagar caso », www.jornada.com.mx, (consulté le )
  23. « Memoria Circular de Morelia », sitiosdememoria.segob.gob.mx (consulté le )

Articles connexes

  • Rosario Ibarra de Piedra
  • Guerre sale au Mexique
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