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Boux-sous-Salmaise

Boux-sous-Salmaise est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Boux-sous-Salmaise
Boux-sous-Salmaise
Boux-sous-Salmaise, vallée de l'Oze et ligne ferroviaire Paris-Lyon-Marseille vus du château de Salmaise.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Montbard
Intercommunalité Communauté de communes du Pays d'Alésia et de la Seine
Maire
Mandat
Jean-Pierre Millerand
2020-2026
Code postal 21690
Code commune 21098
Démographie
Population
municipale
126 hab. (2020 en diminution de 3,08 % par rapport à 2014)
Densité 8,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 28′ 28″ nord, 4° 38′ 21″ est
Altitude Min. 296 m
Max. 498 m
Superficie 14,64 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Montbard
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Boux-sous-Salmaise
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Boux-sous-Salmaise
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Boux-sous-Salmaise
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Boux-sous-Salmaise

    Géographie

    Topographie

    La commune de Boux-sous-Salmaise occupe une surface de 1 464 hectares. Il existe des montagnes de Champaron au midi, de Bouzot, des Bordes et de Présilly, les rochers Carnet, du Fourneau, du Paradis et Cabotin.

    À partir de la rivière on monte de chaque côté une pente assez irrégulière pour arriver jusqu’aux ‘roches’. Là on se trouve en présence d'une muraille abrupte d'une trentaine de mètres de haut en moyenne après quoi se trouve le plateau. Le relief y est moins accidenté, mais loin d'être horizontal. Le point culminant, le Signal de Boux situé au-dessus du plateau qui sépare les vallées de l'Ozerain et de l'Oze entre Boux et Jailly, à une faible distance du chemin vicinal qui unit ces deux villages, atteint 502 m.

    Le sol de la commune de Boux –sous- Salmaise appartient entièrement à la période secondaire et est constitué exclusivement par des terrains jurassiques. Le fond de la vallée, comme celui de toutes les vallées de l'Auxois est constitué par des marnes liasiques imperméables, très compactes, difficiles à travailler surtout au fond de la vallée et sur les premières pentes.

    Hydrographie

    Situé à 310 mètres d'altitude, Boux-sous-Salmaise est traversé par la rivière de l'Oze qui parcourt son territoire dans toute sa longueur suivant la direction générale S.SE-N.NO. Son lit n'a qu'une largeur de 3 mètres environ et une profondeur de 1 à 2 mètres. À part les périodes de « grandes eaux » où il lui arrive de déborder, la rivière a un débit lent, paresseux et décrit une quantité de méandres au travers des prairies. L'Oze prend sa source à 560 mètres d’altitude près de l’entrée du tunnel ferroviaire de Blaisy-Bas, dans le vallon borné au sud-ouest par « Le Bois de la Chouette ». Constamment longée par le chemin de fer qui la croise souvent (ligne Paris-Marseille), elle arrose les villages de Blaisy-Bas, Turcey, et Verrey-sous-Salmaise, Salmaise, Darcey, Grésigny, Les Laumes. Elle passe comme l'Ozerain au pied du mont Auxois, dans un défilé de 150 mètres de profondeur pour déboucher comme lui dans la plaine des Laumes. L’Oze se jette dans la Brenne au pied de la montagne de Grignon après un parcours de plus de 40 km. L'Oze était autrefois une rivière partiellement flottable. L'Oze reçoit plusieurs petits ruisseaux alimentés par les sources qui naissent au pied des roches calcaires : ruisseaux de la Thuère, de Bouzot, de Présilly sortant de la fontaine Sainte Marguerite. Fontaines de la Saulière, des Crais, Maisonnet, du pré du Gué, des Sept Grives, de la Mal-Roche, du Theureau Broquet et de la Fortelle[1].

    Localisation et configuration

    A 40 kilomètres au nord-ouest de l'entrée de Dijon, le village de Boux-sous-Salmaise se compose de quatre lieux de vie :

    • le village central de Boux où se situent la mairie et l'église ;
    • trois hameaux : Bouzot, Les Bordes (tous deux au sud) et Présilly (à l'est), du plus proche au plus distant.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Boux-sous-Salmaise est une commune rurale[Note 1] - [2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3] - [4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,9 %), prairies (29,6 %), forêts (25,5 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    Jusqu'au début du XVIIIe siècle, les terres de Boux, Présilly, Les Bordes et Bouzot furent des entités séparées avec des destins distincts, différents seigneurs se partagèrentt ce territoire. En 1243, une partie des terres de Boux fut acquise par le duc Hugues IV et à partir de 1331, date à laquelle Étienne de Mont-Saint-Jean vendit Salmaise et son château pour 17 000 livres à Eudes IV, les terres des quatre villages qui dépendaient des seigneurs de Salmaise appartinrent aux ducs de Bourgogne. Parmi les châtelains de cette période, on peut citer Jean Valon, d’une famille de Boux et qui mourut à Boux en 1483[9].

    En 1477, alors que le Duché était devenu une généralité du royaume de France, le domaine échut à Louis XI qui en donna la jouissance au maréchal Philippe de Hochberg et à sa descendance en récompense de son abandon du service de Charles le Téméraire pour celui du Roi de France. Louis XIV le réintégra au Domaine royal en 1693 mais bien vite le démembra. La châtellenie était administrativement intégrée au bailliage de la Montagne (Châtillon sur Seine) et à la subdélégation de Flavigny[10].

    En 1706, le Roi, se réservant Salmaise, vendit la jouissance des terres de Présilly, de Boux et des Bordes à Jacques de Lestrade de la Cousse, baron d’Arcelot, qui en devint ainsi le seigneur engagiste. En 1743, Jacques de Lestrade acquiert également le fief de Bouzot qui était resté attaché à Salmaise, réunissant ainsi sous son unique autorité Boux, Bouzot, Les Bordes et Présilly, les unifiant en une même communauté.

    En 1790, ces quatre villages qui dépendaient d’un même seigneur devinrent une unique commune, Boux, du département de la Côte-d’Or nouvellement créée, basculant sur le district de Semur-en-Auxois.

    Ce n'est qu'à partir de 1801 que la dénomination Boux-sous-Salmaise désigna le village dans sa configuration actuelle.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1988 ? Aimé Broch
    mars 2001 en cours Jean-Pierre Millerand
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12].

    En 2020, la commune comptait 126 habitants[Note 2], en diminution de 3,08 % par rapport à 2014 (Côte-d'Or : +0,7 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    626672660631631613599580745
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    575495444402393386398356338
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    300287282260253263246274246
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    246247207170170149143142135
    2017 2020 - - - - - - -
    125126-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    L'église Saint-Sulpice de Boux-sous-Salmaise.

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Sulpice, du XIIIe siècle, inscrite à l'inventaire des monuments historiques par arrêté du 24 janvier 1947[15] - [16].
    • Le château de Bouzot dont les façades et les toitures de l'ancien pavillon d'entrée y compris le portail sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques par arrêté du 25 juin 1970[17] - [18].
    • Le lavoir de Présilly, remis en état, restauration saluée par un prix décerné en 2011 par l'Association de sauvegarde des édifices ruraux de Côte-d'Or (Aseru 21)[19].

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Boux-sous-Salmaise, la terre, l'eau, le relief », sur histoiresdeboux.fr.
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. « | Histoires de Boux », sur www.histoiresdeboux.fr (consulté le ).
    10. Courtépée, Description historique et topographique du duché de Bourgogne, Dijon, Chez Causse, , 754 p., Tome 6.
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    15. Base Mérimée du patrimoine architectural Fiche PA00112153
    16. « L'église Saint Sulpice | Histoires de Boux », sur histoiresdeboux.fr (consulté le ).
    17. Fiche Mérimée PA00112152
    18. « Le château de Bouzot | Histoires de Boux », sur histoiresdeboux.fr (consulté le ).
    19. « Quatre édifices ruraux sauvegardés en Côte-d'Or Â», revue Pays de Bourgogne, no 230 d'octobre 2011, p. 18-19.

    Liens externes

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