Bourg-le-Comte
Bourg-le-Comte est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
Bourg-le-Comte | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Charolles | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Marcigny | ||||
Maire Mandat |
Stéphane Luceau 2021-2026 |
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Code postal | 71110 | ||||
Code commune | 71048 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Burcomtins[1] - [2], Beurcomtsins[1], Bourg-le-Comtois[2] | ||||
Population municipale |
175 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 15 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 18′ 35″ nord, 3° 59′ 21″ est | ||||
Altitude | Min. 238 m Max. 316 m |
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Superficie | 11,4 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Paray-le-Monial | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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C'est l'une des six communes du département de Saône-et-Loire située sur la rive gauche de la Loire (à l'ouest du fleuve dans cette partie de son cours).
Géographie
Bourg-le-Comte, à la frontière de l'Allier, est traversé par le canal de Roanne à Digoin. La commune est située sur un plateau, rive gauche de la Loire. Elle est traversée par la rivière l'Urbise, affluent de la Loire. Bourg-le-Comte fait partie du Brionnais.
La commune est à 7 km de Marcigny et à 24 km de Digoin.
Urbanisme
Typologie
Bourg-le-Comte est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6] - [7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (96,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (77,4 %), zones agricoles hétérogènes (11,3 %), terres arables (7,4 %), eaux continentales[Note 2] (4 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Histoire
Le nom de Bourg-le-Comte vient de burgus et indique un lieu fortifié ancien[10]. Objets préhistoriques et monnaies antiques découverts sur le territoire communal témoignent d’une présence humaine très ancienne. Les débats sur les limites du Bourbonnais et de la Bourgogne sont anciens. En 1500 la paroisse appartient au Bourbonnais. Pendant la Révolution elle est détachée du Bourbonnais et fait désormais partie du canton de Marcigny, donc du Brionnais. Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune porta provisoirement les noms de Basses-Marches-du-Bourbonnais et de Bourg-le-Mont[11].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].
En 2020, la commune comptait 175 habitants[Note 3], en diminution de 6,42 % par rapport à 2014 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église, placée sous le vocable de saint Gervais et de saint Protais, qui dispose de deux particularités : posséder cinq vitraux contemporains, œuvre d’Éric Taizé (1955), et conserver une plaque donnant le nom des prêtres ayant été curés de Bourg-le-Comte depuis 1598[18].
- L'écluse n° 7 du canal de Roanne à Digoin, écluse au gabarit Freyssinet profonde de 11 mètres (7,2 m de chute d’eau) qui fut conçue par l'ingénieur Mazoyer en 1899[19].
Personnalités liées à la commune
- Maurice Rehby (1912-1989), instituteur de 1936 à 1950. Révoqué par le régime de Vichy. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il fut d'abord lieutenant au Bat d'AF, puis résistant, officier du maquis de Beaubery puis du bataillon du Charolais (1943-1945).
- Émile Chateau, botaniste, est instituteur à Bourg-le-Comte de 1895 à 1908.
Pour approfondir
Bibliographie
- Émile Chateau, Une commune d'outre-Loire : Bourg-le-Comte, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 38 (été 1978), pp. 3–7.
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Lex Jacquelot, Le Langage populaire de Mâcon et des environs, Slatkine Reprints, Genève, 1978, p. 54
- habitants.fr
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Amis des arts de Marcigny, « Bourg-le-Comte », Bulletin de la Société d'études du Brionnais,‎ , p. 204-206 (Gallica ark:/12148/bpt6k9735594p).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Bourg-le-Comte », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- « Marc Mouillaud a repris le flambeau de la mairie de Bourg-le-Comte », sur lejsl.com, (consulté le )
- « Bourg-le-Comte : Stéphane Luceau élu maire après la démission de Marc Mouillaud », sur lejsl.com, (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Outre-Loire en tenue de campagne », article de Claude Elly paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 159 de septembre 2009 (pages 9 à 11).
- Cette écluse présente une particularité remarquable. En effet, pour faciliter l’ouverture des portes aval – impossible avec une telle hauteur d’eau (près de 10 m avec le mouillage) –, celles-ci sont réduites et surmontées d’un « masque » fixe métallique ; la commande des portes, non automatisée, s’effectue depuis la passerelle au-dessus du masque fixe. Source : Alain Dessertenne, Françoise Geoffray, Flâneries entre Loire et canal de Roanne à Digoin, revue « Images de Saône-et-Loire », n° 196, décembre 2018, pp. 12-13.