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Bourcia

Bourcia est une ancienne commune française située dans le département du Jura, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Bourcia
Bourcia
Église Saint-Gengulphe.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
DĂ©partement Jura
Arrondissement Lons-le-Saunier
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Michel Bouquerod
2017-2020
Code postal 39320
Code commune 39069
DĂ©mographie
Population 117 hab. (2015 en augmentation de 1.74 % par rapport Ă  2010)
DensitĂ© 11 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 21â€Č 16″ nord, 5° 24â€Č 32″ est
Altitude Min. 348 m
Max. 770 m
Superficie 11,13 km2
Élections
DĂ©partementales Saint-Amour
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Val Suran
Localisation
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Bourcia
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Bourcia

    Le , elle fusionne avec Saint-Julien, Louvenne et Villechantria pour former la commune nouvelle de Val Suran.

    GĂ©ographie

    À la lisiĂšre sud de la Franche-ComtĂ©, la commune est bordĂ©e sur trois cĂŽtĂ©s par le dĂ©partement de l'Ain. Le signal de Nivigne se situe dans la commune, Ă  cheval avec celle de Pouillat situĂ©e dans l'Ain.

    Histoire

    Période celte et mérovingienne

    Bourcia est nommé dans les chartes Borciacum, Borciacus, Borcye, Borcia, Boorcia, Bourcya, B urc az ; Dancia, Danciacum, Danitiacum ; Civria, Sivriacum, Syvryaz, Syvrya, Sivria, Cyvria.

    La prĂ©sence de la race gauloise dans le val d’Epy, est attestĂ©e par de nombreux tĂ©moignages que nous rappellerons d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale Ă  l’article Epy. La domination romaine a laissĂ© de profondes empreintes dans cette contrĂ©e. On a dĂ©couvert, il y a quelques annĂ©es, Ă  Civria, dans le climat dit aux Noyes-Greffes, dix-huit tombeaux en maçonnerie recouverts de laves, renfermant des squelettes placĂ©s selon la maniĂšre antique. A Bourcia, prĂšs de l’église, on ne saurait creuser le sol Ă  six pieds de profondeur, sans rencontrer d’anciens pavĂ©s d’appartements. Il est peu de lieux du reste dans la province, dont le nom figure dans des chartes plus anciennes que ceux qui nous occupent.

    Par un diplĂŽme du 21 septembre 855, l’empereur Lothaire confirma Ă  l’abbaye de Saint-Oyen-de-Joux, la possession du village de Dancia, Danciacum. En 901, Louis, fils de Boson, roi de Bourgogne, donna Ă  l’archevĂȘque de Lyon, Bourcia. AlbĂ©rie de Narbonne, comte de MĂącon, donna, en 930, Ă  l’église Saint-Vincent de cette ville, Civria, Sivriacum.

    Seigneurie de Bourcia

    Ce fief Ă©tait mouvant de la baronnie de Montfleur. Il fut infĂ©odĂ© Ă  une famille de Bresse du nom de Chambu. En 1386, Louis de Chambu, chevalier, en fit hommage Ă  Jean de Chalon, sire de ChĂątelbelin. En 1422, un de ses descendants renouvela le mĂȘme devoir. Le 1er juillet 1500 ; Nicolas et Antoine de Chambu, frĂšres, prĂȘtĂšrent serment de fidĂ©litĂ© au prince d’Orange. En 1518, Pierre de Civria, Ă©cuyer, acheta moitiĂ© de cette seigneurie d’Etiennette de Chambu, Ă©pouse d’AndrĂ© de GroslĂ©e. Il acquit l’autre moitiĂ© en 1525, de Claudine de Chambu, Ă©pouse de François Richardon, Ă©cuyer. A Pierre de Civria succĂšda Claude, son fils, Ă©cuyer, puis chevalier, qui vivait en 1569. Gaspard de Civria, fils de Claude, possĂ©dait ce fief en 1584.

    Il le vendit en 1600 Ă  Jean-Baptiste Livet, Ă©cuyer, qui le transmit Ă  Jean-Baptiste et Christophe Livet, ses fils. La ruine de ces derniers amena la vente de leurs biens. En 1679, Gaspard de Melet, Ă©cuyer, seigneur de Marigny, s’en rendit adjudicataire par dĂ©cret. Le 6 dĂ©cembre de la mĂȘme annĂ©e, M.Melet cĂ©da cette acquisition Ă  François de Branges de Saint-Amour, et Ă  Claudine Vuillemenot, son Ă©pouse. La postĂ©ritĂ© de M. de Branges a possĂ©dĂ© cette terre jusqu’au moment de la rĂ©volution de 1789.

    Le seigneur avait la justice haute, moyenne et basse, avec le pouvoir d’instituer tous officiers pour l’exercer. Il avait la banalitĂ© du four, du moulin, des battoirs et des forĂȘts, le droit de ban-vin et de langues de bƓufs. Il percevait des cens Ă  Bourcia, la BoissiĂšre, Civria, la Balme-dEpy, la Serra, Dancia, Chevigna, Pressia et Montfleur. Les habitants Ă©taient tenus de rĂ©colter les foins du prĂ© de Pressia et de les conduire au chĂąteau.

    En 1619, M. Livet assigna ses sujets Ă  reconnaĂźtre ses droits fĂ©odaux. On exigea la production de ses titres. On savait que la prise du chĂąteau par les armĂ©es d’Henri IV, en 1595, avaient causĂ© la perte de tous les anciens terriers. AprĂšs de longues discussions, les parties intĂ©ressĂ©es nommĂšrent pour arbitre Cleriadus de Coligny, baron de Cressia. Par une sentence du 31 octobre de la mĂȘme annĂ©e, M. de Coligny reconnut que les habitants de Bourcia et de la BoissiĂšre Ă©taient usagĂ©s de la forĂȘt de Montmyon, qu’ils pouvaient accenser leurs communaux sans la licence de leur seigneur, qu’ils n’étaient point soumis Ă  la mainmorte. Toutes les autres prĂ©tentions de M. Livet furent accueillies.

    Seigneurie de Civria

    Le village de Civria Ă©tait divisĂ© en deux parties situĂ©es, l’une au nord dans le comtĂ© de Bourgogne, et l’autre au sud, dans la Bresse. Un ancien chemin, remontant probablement Ă  l’époque romaine, servait de limite. La partie comprise dans le comtĂ© de Bourgogne faisait partie du marquisat d’Andelot, et se composait de douze maisons en 1756.

    La partie de Bresse formait une seigneurie en moyenne et basse justice, relevant du chùteau de Montfleur. Elle fut possédée pendant plusieurs siÚcles par une branche cadette de la maison de Coligny, qui prit le nom de Civria. Le 23 janvier 1390, Pierre de Civria fit hommage de son fief à Jean de Chalon, sire de Chùtelbelin et de Montfleur. Etienne de Civria, son fils, lui succéda et transmit ses biens à Jean et Louis de Civria, ses enfants.

    Le fief de Civria Ă©tait possĂ©dĂ© en 1569 par Philibert de Pra, qui l’avait recueilli dans la succession de Philiberte de Civria, sa mĂšre. Philibert de Pra, chevalier, Ă©tait commissaire-gĂ©nĂ©ral des vivres au comtĂ© de Bourgogne pendant la guerre de 1595. Il avait Ă©pousĂ© Marie de Balay. Sa fortune s’étant dĂ©rangĂ©e, ses biens furent vendus par dĂ©cret et adjugĂ©s en 1600, Ă  M. Livet, seigneur de Bourcia. La seigneurie de Civria fut revendue par dĂ©cret sur M. Livet, en 1679. Elle fut adjugĂ©e Ă  Gaspard de Melet, Ă©cuyer, qui la remit peu de jours aprĂšs Ă  François de Branges, seigneur de Bourcia. Elle resta entre les mains des hĂ©ritiers de M. de Branges jusqu’en 1790.

    Politique et administration

    Mairie.
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    vers 1868 Claude CĂ©lestin Nicod
    mars 2001 mars 2008 Jacques Pomies
    mars 2008 mars 2014 Bernard Bouvard[1] Agriculteur retraité
    mars 2014 En cours Michel Bouquerod DVD Agriculteur retraité

    DĂ©mographie

    Principales familles habitants Ă  Civria : Bouvard, Tournier, Romand / Genevieve, Brun.

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations lĂ©gales des communes sont publiĂ©es annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose dĂ©sormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une pĂ©riode de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[3] - [Note 1].

    En 2015, la commune comptait 117 habitants, en augmentation de 1,74 % par rapport à 2010 (Jura : −0,23 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    306189187191500495503461450
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    416396393345364337318284273
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    247245217157163146180171161
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2014
    1451131007886110120113115
    2015 - - - - - - - -
    117--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[4] puis Insee Ă  partir de 2006[5].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Gengulphe ;
    • Chapelle ;
    • Chapelle Saint-LĂ©ger, au hameau de Civria ;
    • Croix de cimetiĂšre (XVIe siĂšcle), au hameau de Civria, inscrite au titre des monuments historiques depuis 1977[6] ;
    • Lavoirs (3) et fontaines (6) ;
    • Vestige des remparts et du donjon mĂ©diĂ©val de la forteresse de Bourcia.
    • Chapelle Saint-LĂ©ger de Civria.
      Chapelle Saint-LĂ©ger de Civria.
    • Croix du cimetiĂšre de Civria.
      Croix du cimetiĂšre de Civria.
    • Lavoir de Civria.
      Lavoir de Civria.
    • Fontaine de Civria.
      Fontaine de Civria.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Sources

    Notes et références

    Notes

    1. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.

    Références

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