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Bombardement de Mogador

Le bombardement de Mogador[N 2] est une attaque navale lancée entre les et par le royaume de France contre la ville marocaine de Mogador (actuelle Essaouira), dans le cadre de la guerre franco-marocaine qui oppose les deux pays à la suite du soutien que porte le sultan Moulay Abderrahmane à l'émir Abdelkader.

Bombardement de Mogador
Description de cette image, également commentée ci-après
Bombardement de Mogador, , Serkis Diranian.
Informations générales
Date 15 -
Lieu Mogador (Maroc)
Issue Victoire française
Commandants
�François d'Orléans�Larbi Torres
�Omar Laâlaj �/td>
Forces en présence
15 navires[N 1]
1 200 hommes
Plusieurs centaines de canonniers en ville
320 hommes sur l'île
76 canons dans la ville
24 canons sur l'île
Pertes
14 tués
64 blessés
Au moins 200 tués
160 prisonniers

Guerre franco-marocaine

CoordonnĂ©es 31° 30â€?nbsp;47â€?nbsp;nord, 9° 46â€?nbsp;11â€?nbsp;ouest
GĂ©olocalisation sur la carte : Maroc
(Voir situation sur carte : Maroc)
Bombardement de Mogador
GĂ©olocalisation sur la carte : Afrique
(Voir situation sur carte : Afrique)
Bombardement de Mogador

Le gouvernement français envoie une escadre de 15 navires commandĂ©e par François d'OrlĂ©ans, qui, après avoir bombardĂ© Tanger, s'attaque Ă  Mogador. Du cĂ´tĂ© marocain, la ville est ceinte de longs remparts qui protègent son port et sa kasbah et qui comprennent des bastions et des batteries. L'Ă®lot de Mogador, situĂ© Ă  seulement 1,2 km de la ville, est Ă©galement dĂ©fendu par cinq bastions.

Après de premiers échanges de tirs d'artillerie contre les fortifications de la ville qui tournent à l'avantage des Français, le corps expéditionnaire français débarque sur l'îlot de Mogador et s'en empare après une farouche résistance marocaine. Les Français s'emparent ensuite du port sans rencontrer de résistance, alors qu'entre-temps, des tribus Masmouda de la région en profitent pour attaquer la ville et la piller.

Contexte

Depuis la conquête de l'Algérie par la France, les relations entre le Maroc et la France sont particulièrement tendues. En effet, l'Empire chérifien est confronté à une situation nouvelle, il est désormais voisin avec la France[1]. Celle-ci, en pleine campagne de pacification de l'Algérie, entre en guerre avec l'État d'Abd el Kader. Après plusieurs défaites et la perte de la Smala le , l'émir Abdelkader se retire du territoire algérien pour se réfugier en territoire marocain près d'Oujda. Accueilli avec enthousiasme par les tribus marocaines orientales, notamment par les Béni-Snassen, il reçoit le soutien des marabouts les plus influents du pays[L 1]. Une agitation et une effervescence populaire prennent de l'ampleur et atteignent toutes les tribus du pays, obligeant le sultan du Maroc Abderrahmane ben Hicham à répondre favorablement à l'appel d'Abdelkader[L 2].

Peinture représentant une bataille navale.
Bombardement de Tanger, le .

Le , les premiers combats commencent Ă  la suite de l'arrivĂ©e de 500 cavaliers marocains servant d'avant-garde sous les ordres de Sidi el-Mamoun ben ChĂ©rif, un membre de la famille impĂ©riale, près d'un camp français Ă  Lalla Maghnia[L 3]. Après d'intenses combats, la cavalerie marocaine est repoussĂ©e[L 4]. Le , une confĂ©rence de pourparlers a lieu et se solde par de nouveaux combats remportĂ©s par les Français, qui repoussent Ă  nouveau l'armĂ©e marocaine[L 5] - [L 6]. Le , l'armĂ©e française occupe Oujda avant d'en repartir le [L 7]. La guerre dĂ©sormais commencĂ©e et proclamĂ©e, le sultan du Maroc confie Ă  son fils aĂ®nĂ© Moulay Mohammed le commandement en chef de l'armĂ©e marocaine[L 8].

Après un ultimatum français que le sultan rejette, François d'Orléans, commandant en chef d'une escadre française de 28 navires, reçoit l'ordre le de bombarder la ville de Tanger. Après une journée de bombardements, les batteries marocaines sont démolies et une grande partie de la ville est détruite[L 9]. Une fois le bombardement terminé, l'escadre française revient au mouillage de la ville aux côtés des navires européens et américains. Elle appareille ensuite pour Mogador le et l'atteint le , après une difficile traversée[L 10]. Le , la bataille d'Isly a lieu et oppose la cavalerie marocaine, commandée par Mohammed ben Abderrahmane, aux troupes du général Thomas-Robert Bugeaud, gouverneur général d'Algérie[1]. Les forces françaises remportent une bataille décisive et poussent le Maroc à engager dès le lendemain des négociations[L 11].

Forces en présence

Portrait d’un jeune soldat brun, avec des épaulettes dorées.
François d'Orléans, commandant en chef de l'escadre française.

L'escadre de la marine royale française est initialement composée de trois vaisseaux, d'une frégate et de quelques bateaux à vapeur[2]. Mais, devant l'inquiétude du ministre français de la Marine Ange René Armand de Mackau, qui pense que la tâche est difficile et que la résistance marocaine est énergique, l'escadre française est doublée en nombre de navires. C'est ainsi que, durant le bombardement de Tanger, 28 bâtiments participent aux opérations[L 12]. La tâche se révélant plus facile que prévu, l'escadre française est ramenée à 15 navires pour effectuer le prochain bombardement. Elle est commandée par François d'Orléans, prince de Joinville, troisième fils du roi Louis-Philippe Ier. Il est alors âgé de 26 ans[2].

Lors de cette opĂ©ration, la flotte française, composĂ©e de 15 navires, compte trois vaisseaux de ligne : le Suffren (en) (90 canons), le Jemmapes (en) (100 canons, commandĂ© par La Roque) et le Triton (en) (74 canons), mais aussi trois frĂ©gates (la Belle Poule, l'AsmodĂ©e, et le Groenland), quatre bricks (lâ€?i>Argus, le Volage, le Rubis et le Cassard), trois corvettes (le Pluton, le Cassendi et la Vedette) et enfin deux avisos (le Phare et le Pandour)[2]. Elle compte Ă©galement un corps expĂ©ditionnaire de 1 200 hommes[L 13].

Du côté marocain, le système de défense de la ville de Mogador joue sur la distance entre les îles de Mogador et la terre ferme de la baie pour pouvoir protéger chaque entrée de la baie, que ce soit celle du nord grâce à borj el-Âssa et borj el-Baroude, ou celle du sud à l'aide de borj Moulay Ben Nasser et de borj el-Barmil, grâce à des batteries faisant des feux croisés. Ainsi, l'environnement favorable dont dispose la ville lui permet de disposer de batteries de canons à feux croisés[L 14].

Vue par l’arrière d’une rangée de canons pointant à travers une muraille.
Canons espagnols de la sqala de la kasbah.

Mogador est entourĂ©e entièrement d'un mur d'enceinte haut de dix mètres et couronnĂ© de crĂ©neaux sur toute sa longueur[L 15], de style europĂ©en[L 16]. La sqala de la kasbah qui longe l'ocĂ©an Atlantique protège la mĂ©dina, tandis que la sqala du port dĂ©fend le port de la ville. Elles totalisent 76 pièces d'artillerie[L 13], dont principalement des canons en bronze de fabrication espagnole construites dans les fontes de SĂ©ville et de Barcelone entre 1743 et 1782. Ces canons de 3,25 m de long sont des pièces de 150 mm de calibre et 450 mm de section extĂ©rieure Ă  la culasse. Ils sont conçus pour lancer Ă  1 500 m environ des boulets de dix livres[3]. Le commandant en chef des canonniers (tobjia) de la ville est Omar Laâlaj, renĂ©gat d'origine europĂ©enne. La plupart des canonniers de la ville sont des renĂ©gats, pour la plupart espagnols, convertis Ă  l'islam[2].

L'îlot de Mogador est défendu par cinq bastions garnis de 24 canons[L 13]. Les quatre premiers défendent le mouillage intérieur et extérieur, mais aussi les passes est et ouest de l'île, alors que le dernier bastion est adossé à la mosquée de l'île[L 17]. L'île est défendue par les 320 meilleurs hommes de la garnison de Mogador, commandés par Larbi Torres[L 18].

DĂ©roulement

L'escadre française, arrivĂ©e le devant Mogador, n'engage les opĂ©rations que le , Ă  la suite de mauvaises conditions mĂ©tĂ©orologiques. Ă€ partir de quatorze heures, François d'OrlĂ©ans donne l'ordre Ă  la flotte française de se mettre en marche, et de se positionner devant la ville. Le Triton s'avance Ă  700 m Ă  l'ouest de la ville, rejoint par le Suffren et le Jemmapes. Ce dernier se range près du Triton tandis que le Suffren prend poste dans la passe du nord. La frĂ©gate la Belle Poule a pour ordre d'affronter les batteries de la sqala du port, tandis que les bricks l'Argus, le Volage et le Cassard ont pour ordre de faire feu sur les batteries de l'Ă®lot de Mogador[L 17]. Du cĂ´tĂ© marocain, les canonniers se prĂ©parent au combat sans pour autant dĂ©clencher les hostilitĂ©s, sur les ordres d'Omar Laâlaj. Le premier feu dĂ©clenchĂ© par la flotte française est fatal pour Laâlaj, dĂ©capitĂ© par un boulet[L 19] - [L 20]. Le bombardement dure ainsi deux heures[L 17], les canonniers marocains ripostent sans baisser d'intensitĂ©, provoquant une vĂ©ritable grĂŞle de boulets et d'obus. Toutefois, l'Ă©change d'artillerie intensif tourne Ă  l'avantage des Français, qui touchent de plein fouet les fortifications marocaines. De nombreuses brèches sont crĂ©Ă©es dans les remparts. L'artillerie marocaine ralentit petit Ă  petit son feu, et Ă  partir de dix-sept heures, les canonniers marocains se replient et abandonnent leurs postes, tandis que la plupart des batteries de la ville sont dĂ©montĂ©es[L 18].

Gravure en noir et blanc, représentant un assaut de soldats occidentaux sur une mosquée.
Assaut sur la mosquée de l'îlot de Mogador, , Jacques Caille.

L'Ă®lot de Mogador oppose toujours une rĂ©sistance, contrairement aux batteries de la ville. François d'OrlĂ©ans dĂ©cide d'y dĂ©barquer 500 hommes commandĂ©s par le colonel Auguste Chauchard et le commandant Duquesne pour s'en emparer face Ă  une garnison de 320 soldats marocains commandĂ©s par Larbi Torres[L 21]. Ă€ dix-sept heures et demie, le Pluton, le Cassendi et le Phare permettent le dĂ©barquement des soldats français sur l'Ă®le, sous le feu nourri des Marocains. La première des batteries de l'Ă®le est prise après d'intenses combats. DĂ©passĂ©s par le nombre, les Marocains se dĂ©fendent puis sont forcĂ©s Ă  se rĂ©fugier dans la mosquĂ©e de l'Ă®le et Ă  la barricader. Ces premiers combats meurtriers font 180 morts parmi les Marocains[L 18], et 14 tuĂ©s et 64 blessĂ©s chez les Français[L 22], dont le commandant Duquesne[L 21]. ImmĂ©diatement après avoir repris les forts de l'Ă®le, les marins de lâ€?i>Argus et du Pluton enfoncent la porte de la mosquĂ©e Ă  coups de canon et dĂ©clenchent de nouveaux combats jusqu'Ă  ce que François d'OrlĂ©ans dĂ©cide d'arrĂŞter, dans le but d'Ă©viter un massacre inutile[L 18].

Gravure en noir et blanc montrant une troupe de soldats rassemblés au pied d’un fort.
Débarquement des soldats français dans le port d'Essaouira, .

La totalité des navires quittent la passe de Mogador pour retourner au mouillage, mise à part la Belle Poule qui bombarde tout au long de la nuit, à intervalle irrégulier, les batteries de la sqala du port. Entre-temps, toujours le , pensant que l'armée française va occuper la ville, des tribus Masmouda de la région en profitent pour attaquer la ville et la piller pendant plus de 40 jours. La population de la ville est largement touchée par ces pillages et compte plusieurs victimes, notamment des Juifs[L 23] - [L 24], tandis que le gouverneur de la ville prend la fuite le lendemain du bombardement[L 25].

Le , les soldats français prĂ©parent la prise de la mosquĂ©e, qui se fait finalement sans combat puisqu'assiĂ©gĂ©s, 160 Marocains, dont 35 blessĂ©s, se rendent avec leur chef Larbi Torres[L 22]. Les prisonniers blessĂ©s de la garnison de l'Ă®le sont le jour mĂŞme Ă©changĂ©s contre une vingtaine de rĂ©sidents Ă©trangers, notamment des Britanniques, dont le vice-consul sir Wilshire et sa famille, que le gouverneur avait gardĂ© comme otages au dĂ©but des combats[L 26], tandis que le consul français avait quittĂ© la ville un mois auparavant[L 27]. François d'OrlĂ©ans dĂ©cide ensuite d'occuper le port de Mogador sous la protection du Pandour et de l'AsmodĂ©e. C'est ainsi que plus de 600 hommes occupent le port sans la moindre rĂ©sistance, enclouent puis jettent Ă  la mer les canons, dĂ©truisent les magasins Ă  poudre[L 22] et coulent plusieurs navires[L 28]. François d'OrlĂ©ans poste ensuite une garnison sur l'Ă®le, armĂ©e de canons le temps des nĂ©gociations, puis ordonne le blocus du port[L 25].

Bilan et conséquences

Ensemble de deux photographies ; une bouche de canon endommagée ; un canon pointé sur la mer.
Canon marocain endommagé par un boulet de canon français lors du bombardement de Mogador. C'est un canon en bronze de fabrication espagnole construit dans la fonte de Barcelone en 1781.

François d'Orléans décrit l'opération au ministère de la marine le :

« Le 15, nous avons attaqué Mogador. Après avoir détruit la ville et ses batteries, nous avons pris possession de l'île et du port. Soixante-dix-huit hommes, dont sept officiers, ont été tués et blessés. Je me suis occupé à placer une garnison sur l'île, et j'ai ordonné le blocus du port[L 27]. »

Vue d’une rangée de drapeaux marocains.
Drapeaux marocains capturés aux Invalides de Paris.

La ville est très durement touchĂ©e, de nombreux bâtiments et habitations sont dĂ©truits par les bombardements (1 240 boulets tirĂ©s sur la ville[L 29]), les pillages ruinent le port et les habitants, des femmes sont enlevĂ©es. Les Juifs sont particulièrement touchĂ©s par les pillages et les enlèvements[L 30]. Le mellah est Ă©galement endommagĂ© puisqu'il borde la muraille nord, qui longe l'ocĂ©an[L 29], tout comme la kasbah et les murailles de la ville, criblĂ©es de boulets[L 11].

Le nombre de tués parmi les Marocains est très important, notamment à cause des combats, mais aussi à cause des pillages des tribus Masmouda de la région. Les pertes françaises sont estimées à 28 morts et plusieurs dizaines de blessés selon David Bensoussan[L 29], alors qu'Achille Fillias et François d'Orléans ne comptent que 14 tués et 64 blessés. Le Jemmapes, le Suffren, le Triton et le Volage, peu endommagés, sont les seuls navires touchés. Une très grande partie des pièces d'artillerie de la ville sont endommagées, capturées et enclouées puis jetées à la mer. Les magasins à poudre sont pour certains incendiés, d'autres épargnés[L 22].

C'est Ă  la fois une victoire militaire mais aussi politique de la France. La ville de Mogador est la capitale Ă©conomique du Maroc Ă  cette Ă©poque, le commerce y est florissant et les revenus de la douane de la ville remplissent les caisses de l'Empire chĂ©rifien. Mogador est donc considĂ©rĂ©e comme renfermant les « trĂ©sors du sultan », et bombarder la ville est un moyen de pousser le sultan Ă  la paix[L 15]. François d'OrlĂ©ans ne quitte la ville, en compagnie d'une grande partie de son escadre, que le , en direction de Cadix puis Tanger, d'oĂą il attend le rĂ©sultat des nĂ©gociations ouvertes le lendemain de la bataille d'Isly entre les deux gouvernements. Quelques navires et une garnison de 500 hommes restent cependant sur l'Ă®le pour entretenir le blocus du port et surveiller la ville, jusqu'au , après la signature du traitĂ© de Tanger[L 11].

Un an plus tard, la paix est conclue entre les deux pays, et l'échange des prisonniers a lieu le , où 123 prisonniers marocains à bord du Véloce rejoignent la ville, dont le commandant en chef de la garnison de l'île, Larbi Torres[L 31]. Le Maroc stoppe son soutien à l'émir Abdelkader et doit reconnaître l'autorité française sur l'Algérie, à la suite des traités de Tanger et de Lalla Maghnia[L 32]. Une fois l'ordre rétabli, les autorités marocaines imposent de fortes amendes aux tribus pillardes, indemnisent en partie Mogador et lancent des expéditions contre ces mêmes tribus[L 29] - [L 19].

Hommages et représentations artistiques

Les combats de Mogador ont été représentés par plusieurs artistes tels que Charles Gosselin[L 26] ou Serkis Diranian du côté français[4], et Roman Lazarev récemment du côté marocain par exemple[2]. Gravé dans la mémoire collective, le bombardement de la ville de 1844 a fait couler l'encre de plusieurs artistes tant français louant les exploits de l'expédition, que marocain déplorant la débâcle et les victimes[L 19].

La population française en particulier parisienne, accueillit avec enthousiasme et joie la victoire française. Une rue du 9e arrondissement de Paris est nommé rue de Mogador en hommage, tout comme le théâtre qui se trouve dans la même rue[L 19].

Notes et références

Notes

  1. L'escadre française compte 15 navires : trois vaisseaux de ligne (le Suffren, le Jemmapes de 100 canons et le Triton), trois frégates (la Belle Poule, l�i>Asmodée et le Groenland), quatre bricks (l�i>Argus, le Volage, le Rubis et le Cassard), trois corvettes (le Pluton, le Cassendi et la Vedette) et deux avisos (le Phare et le Pandour).
  2. Mogador devient officiellement Essaouira après l'indépendance du Maroc. Au XIXe siècle, les dénominations Essaouira et Mogador sont toutes deux répandues.

Sources bibliographiques

  1. Fillias 1881, p. 3.
  2. Fillias 1881, p. 4.
  3. Fillias 1881, p. 5.
  4. Fillias 1881, p. 6.
  5. Fillias 1881, p. 7.
  6. Fillias 1881, p. 8.
  7. Fillias 1881, p. 9.
  8. Fillias 1881, p. 10.
  9. Fillias 1881, p. 22.
  10. Fillias 1881, p. 23.
  11. Fillias 1881, p. 37.
  12. Fillias 1881, p. 20.
  13. Bensoussan 2012, p. 209.
  14. Mana 2005, p. 30.
  15. Fillias 1881, p. 33.
  16. Mana 2005, p. 31.
  17. Fillias 1881, p. 34.
  18. Fillias 1881, p. 35.
  19. Bensoussan 2012, p. 213.
  20. Mana 2005, p. 50.
  21. Robinet-Volume2, p. 18.
  22. Fillias 1881, p. 36.
  23. Robinet-Volume2, p. 9.
  24. Bensoussan 2012, p. 210.
  25. Robinet-Volume2, p. 19.
  26. Bensoussan 2012, p. 211.
  27. Paterson 1844, p. 520.
  28. Houtsma 1987, p. 550.
  29. Bensoussan 2012, p. 212.
  30. Robinet-Volume2, p. 10.
  31. Mana 2005, p. 51.
  32. Bensoussan 2012, p. 214.

Références

  1. « Bataille d'Isly », sur Rivagesdessaouira.hautetfort.com (consulté le ).
  2. « Bombardement de Mogador », sur Rivagesdessaouira.hautetfort.com (consulté le ).
  3. « Sqala de la qasba », sur Idpc.ma (consulté le ).
  4. « Sarkis Diranian 1854-1918 », sur peinturesetpoesies.blog50.com (consulté le ).

Bibliographie

Francophone

  • David Bensoussan, Il Ă©tait une fois le Maroc : TĂ©moignages du passĂ© judĂ©o-marocain, Éditions Du Lys, , 620 p. (ISBN 978-1-4759-2608-8, prĂ©sentation en ligne)
  • Abdelkader Mana, Essaouira : Perle de l'Atlantique, Casablanca, Eddif, , 215 p. (ISBN 9981-89-644-6, prĂ©sentation en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • David Bensoussan, Le fils de Mogador, MontrĂ©al, Éditions Du Lys, , 400 p. (ISBN 978-2-922505-21-4)
  • Hamza Ben Driss Ottmani, Une citĂ© sous les alizĂ©s, Mogador : Des origines Ă  1939, Rabat, Éditions La Porte, , 356 p. (ISBN 9981-88-918-0)
  • Jean-François Robinet, Tableau d'Essaouira-Mogador : Écrits sur une ville marocaine et sa rĂ©gion -, Volume 1, Éditions L'Harmattan, , 326 p. (ISBN 978-2-336-36670-8, prĂ©sentation en ligne)
  • Jean-François Robinet, Tableau d'Essaouira-Mogador : Écrits sur une ville marocaine et sa rĂ©gion -, Volume 2, Éditions L'Harmattan, , 328 p. (ISBN 978-2-336-36671-5, prĂ©sentation en ligne)
  • Achille Fillias, Campagne du Maroc : Tanger, Isly, Mogador, 1844. RĂ©cits militaires, Impr. de A. Bouyer (Alger), , 54 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Anglophone

  • (en) Martijn Theodor Houtsma, E.J. Brill's First Encyclopaedia of Islam 1913-1936, BRILL, , 605 p. (ISBN 978-90-04-08265-6, prĂ©sentation en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • (en) Alexandre Paterson, The Anglo merican : Volume 3, New York, E.L. Garvin & Company, , 601 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Articles connexes

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