Bois-Sainte-Marie
Bois-Sainte-Marie est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
Bois-Sainte-Marie | |||||
L'église paroissiale. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Charolles | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes La Clayette Chauffailles en Brionnais | ||||
Maire Mandat |
Nicolas Geoffray 2020-2026 |
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Code postal | 71800 | ||||
Code commune | 71041 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Boscomariens | ||||
Population municipale |
189 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 70 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 19′ 48″ nord, 4° 21′ 21″ est | ||||
Altitude | Min. 390 m Max. 462 m |
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Superficie | 2,69 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Chauffailles | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Bois-Sainte-Marie, située aux confins du Charolais, fait partie du Brionnais.
L'ancien nom de Bois-Sainte-Marie " Sancta Maria de Bosco " rappelle que ce bourg se trouvait autrefois dans une zone fortement boisée[1]. La commune est située à 7,5 km de la Clayette (gare SNCF la plus proche), à 20 km de Chauffailles et à 28 km de Paray-le-Monial.
Communes limitrophes
Colombier-en-Brionnais | Ozolles | Ozolles | ||
Colombier-en-Brionnais | N | Ozolles Gibles | ||
O Bois-Sainte-Marie E | ||||
S | ||||
Colombier-en-Brionnais / Gibles | Gibles | Gibles |
Urbanisme
Typologie
Bois-Sainte-Marie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (67,8 %), zones agricoles hétérogènes (32,2 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Le nom de Bois Sainte Marie (Sancta Maria de Bosco) apparait pour la première fois en 998, dans une charte de Cluny.
Histoire
La population de Bois-Sainte-Marie est considérablement accrue lorsque les habitants de la citadelle de Dun (sur le Mont Dun, maintenant sur la commune de Saint-Racho) viennent s'y installer à la suite de la destruction totale de leur habitat par Philippe-Auguste en 1181. À cette époque, la ville est munie d'un rempart, avec trois portes. C'est une châtellenie royale et le siège d'un archiprêtré de 32 paroisses. On y trouve un hôtel de la Monnaie, un grenier à sel et une prévôté (justice royale, premier degré)[9]. Sous Saint Louis, en 1239 Bois-Sainte-Marie entrera dans les possessions royales[10]. La prospérité de la commune vient partie de ses foires et manifestations paysannes.
La ville est ravagée par les Armagnacs au XVe siècle, puis par les calvinistes. À partir de cette époque, Bois-Sainte-Marie perd son importance au profit du bourg voisin La Clayette. Le prieuré de moines bénédictins est détruit au XVIe siècle lors des guerres de Religion[9].
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune porta provisoirement le nom de Bois-Marie[11]. Le déclin de Bois-Sainte-Marie est important, les maisons abandonnées sont nombreuses[12]. Cependant les foires persistent.ainsi, en 1858 il y an a six : le , le , le 1er avril, le , le et le .
Le l'orphelinat Providence du Bois-Sainte-Marie est reconnu d'utilité publique. Il est créé en juin 1845, pour accueillir les vieillards puis les orphelins, à l'initiative de Madame de Rocca[13].
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[16].
En 2020, la commune comptait 189 habitants[Note 2], en diminution de 5,03 % par rapport à 2014 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Il n'y a pas d'école dans la commune. Les plus proches sont dans les communes voisines de Gibbes (2 km) : école élémentaire publique et école primaire privée ; et à Colombier-en-Brionnais : école élémentaire publique.
Événements culturels et festivités
Chaque été, le Festival Musique en Brionnais organise dans l'église de Bois-Sainte-Marie plusieurs événements musicaux, dont son concert d'ouverture et de clôture.
Santé
L'EHPAD (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) de Rambuteau et de Rocca, installé à la sortie de Bois-Sainte-Marie vers le nord, accueille 120 résidents et emploie près de 90 personnes. C'est un établissement public. Ses beaux jardins hébergent un vide-grenier très animé chaque deuxième dimanche de septembre[9]
Économie
Il y a deux exploitations agricoles d'élevage bovin.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Notre-Dame-de-la-Nativité de Bois-Sainte-Marie, de style roman et classée Monument historique, fait partie du circuit des églises romanes du Brionnais et des chemins du Roman[18]. L'une de ses particularités est d'avoir conservé une cloche antérieure à la Révolution française, fondue en 1715[19]. Elle fut restaurée par Millet en 1848 grâce à la générosité de la bienfaitrice de la localité : Marie-Louise de Roca-Rambuteau, fondatrice des hospices en 1843[20].
- Tympan du portail sud (la fuite en Égypte).
Le chœur à déambulatoire, rare dans le Brionnais. Le châtiment du bavard. Chapiteau de l'église. - Bois-Sainte-Marie vue du sud.
- Les étangs -
sud du village.
Pour approfondir
Bibliographie
- Raymond Oursel, Pochades : Bois-Sainte-Marie, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 48 (hiver 1981), pp. 9–10.
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Bois-Sainte-Marie », sur pays.clayettois.fr.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Bois Sainte Marie sur le site du Pays Clayettois.
- « Histoire de Bois-Sainte-Marie », sur association-egliseboisstemarie.org.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Cédric Guyon, « L'histoire de Bois-Sainte-Marie », Mémoire brionnaise, , p. 50-56.
- Jacques Bonnefoy; Françoise Basset, « Orphelinat et asile de Rambuteau et de Rocca à Bois-Sainte-Marie », Mémoire Brionnaise,
- « Nicolas Geoffray, nouveau maire », sur lejsl.com, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Charolais-Brionnais : Le circuit des églises Romanes sur le site du Centre d'Études des Patrimoines Clturels de Charolais-Brionnais.
- Père Christophe Lagrange, Histoire de cloches : l'art campanaire à partir de cloches en Saône-et-Loire, fascicule de 46 pages paru en novembre 2016.
- Marcel Dazy, Portrait d'un terroir, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 16 (décembre 1972), pp. 3-7.