Biesles
Biesles est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.
Biesles | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Haute-Marne | ||||
Arrondissement | Chaumont | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Chaumont, du Bassin Nogentais et du Bassin de Bologne Vignory Froncles | ||||
Maire Mandat |
Michel André 2020-2026 |
||||
Code postal | 52340 | ||||
Code commune | 52050 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bieslois | ||||
Population municipale |
1 332 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 56 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 05′ 11″ nord, 5° 17′ 49″ est | ||||
Superficie | 23,84 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Chaumont (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Nogent | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Marne
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
| |||||
Géographie
Biesles fusionne avec Le Puits-des-Mèzes en 1972.
Urbanisme
Typologie
Biesles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chaumont, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (60,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,4 %), forêts (35 %), prairies (5,4 %), zones urbanisées (4,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Le thème étymologique est Billia ou Bilia, vocable reproduisant sous une forme féminime , employée adjectivement , le Gentilice ou nom de famille Romain Bilius, alias Billius.
Bille en 1226 , Bile en 1249 - 1252 , Billa en 1252 , Bielle en 1274 - 1275 , Bielles 1597 , Biesle 1625 et enfin Biesles en 1889 .
Histoire
Il n'est pas fait mention de Biesle (Bilia) avant le XIIe siècle.
C'était un fief dépendant du domaine de Nogent.
Au XVe siècle, il fut en la possession des « Choiseul-Lanques ».puis celle des « Saint-Belin de Thivet » jusqu'à la fin du XVIIe siècle.
Georges II fonda la branche des « Saint-Belin-Biesle ».
C'est en faveur de Georges III, petit-fils du précédent, que Louis XIII fit de Biesles un comté, en 1631.
Après quelques générations, Biesles passe aux mains des Messey en la personne de François qui rend hommage au Roi en 1714 en possédant alors le château avec dépendances.
C'est le petit - fils, Pierre Eugène Barnabé de Messey qui détenait le château en 1789, avant la Révolution.
En 1789 Biesles faisait partie de la province de Champagne,bailliage de Chaumont, prévôté et chatellerie de Nogent Le Roi , élection de Langres .
Son église dédiée a St Pierre et St Paul était du diocèse de Langres doyenné d'Is en Bassigny . La présentation de la cure appartenait à l abbesse de Poulangy[8].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
- Maire sortant : Michel André
- 15 sièges à pourvoir au conseil municipal (population légale 2011 : 1 394 habitants)
- 5 sièges à pourvoir au conseil communautaire (CA de Chaumont)
Tête de liste | Liste | Premier tour | Sièges | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | CM | CC | |||||
Michel André * | DVD | 505 | 68,05 | 13 | 5 | |||
Emmanuel Baverel | DVD | 237 | 31,94 | 2 | ||||
Inscrits | 1 124 | 100,00 | ||||||
Abstentions | 346 | 30,78 | ||||||
Votants | 778 | 69,22 | ||||||
Blancs et nuls | 36 | 4,63 | ||||||
Exprimés | 742 | 95,37 | ||||||
* Liste du maire sortant |
Liste des maires
Jumelages
- Nordendorf (Allemagne) depuis 1973 en Bavière, dans l'arrondissement d'Augsbourg.
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].
En 2020, la commune comptait 1 332 habitants[Note 3], en diminution de 3,13 % par rapport à 2014 (Haute-Marne : −4,91 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Héraldique
|
Les armes de Biesles se blasonnent ainsi : D'azur à trois têtes de bélier d'argent accornés d'or, posés 2, 1[14]. |
---|
Lieux et monuments
- L' Eglise Saint-Pierre-Saint-Paul : EN 1764 a débuté la construction de l'église St Pierre - St Paul d'après les plans de l'architecte Chaumontais Mauperin, à la place de l'ancienne église qui menaçait de s'effondrer. L'Évêque de Langres Gilbert de Montmorin autorisa la démolition de cette dernière le 24 aout 1764. Les travaux durèrent deux ans et la bénédiction de la nouvelle église eut lieu le 17 novembre 1766. La tour du clocher et les contreforts sont en pierre de taille et le reste de l'édifice en moellons
- Musée de la Tour du Château : Le musée de la Tour de l'ancien château de Biesles propose en permanence une exposition d'objets du passé de la commune, comme la coutellerie très présente jusqu'au milieu du XXe siècle et deux autres artisanats : la ganterie et la saboterie. Des photographies et gravures de 1880 a 1950 , des costumes d'époque sur mannequins (instituteur, forgeron, lavandière, sabotier, ganterie...) et des objets de la vie courante évoquent le quotidien des habitants du village .
- Le Château : Pendant les guerres de religion le château du début XIIIe siècle a vu ses fortifications renforcées par le seigneur de Biesles Georges II de Saint - Belin. Les pierres de la Tour et certaines parties des murs ainsi que les meurtrières sont encore visibles. En 1789 le Seigneur de Biesles Pierre Eugène Barnabé de Messey ayant émigré, le château fut mis en adjudication. Après la vente de celui -ci les étages supérieurs furent rasés et certaines parties du château ont été détruites .
- La coutellerie
- Musée : La Lavandière
- L'ancien château
- Le Musée de la Tour du Château
- ( Intérieur de l'église Saint-Pierre-Saint-Paul )
Bibliographie
La Haute Marne ancienne et moderne , Émile Jolibois[15].
Dictionnaire topographique de la Haute Marne . Alphonse Rozerot[16]
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Émile Jolibois., La Haute - Marne ancienne et moderne
- réélu en mars 2008
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Banque du Blason
- Jolibois, Émile, 1813-1894., La Haute-Marne ancienne et moderne : dictionnaire géographique, statistique, historique et biographique de ce département ... par Émile Jolibois., Éditions F.E.R.N., (OCLC 460062628, lire en ligne)
- Alphonsse Rozerot, dictionnaire topographique de la Haute - Marne,