Bertrand Huchet de Quénétain
Le général Bertrand Huchet de Quénetain, né le à La Molière[2], à Saint-Senoux[3], Ille-et-Vilaine, décédé le à Versailles est général de division de l'armée française.
Naissance | |
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Décès |
(à 72 ans) Versailles |
Nom de naissance |
Bertrand Marie Joseph Huchet de Quénetain |
Nationalité | |
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Activité |
Conflit | |
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Distinctions | |
Archives conservées par |
Service historique de la Défense (GR 14 YD 1175)[1] |
Carrière militaire avant 1939
Il est un ancien élève de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr, promotion du Talifalet, 1931-1933.
Seconde Guerre mondiale
Il fait la campagne de France au sein du 15e GRCA (groupe de Modèle:Pahe h') du 20e corps d'armée, issu du 3e régiment de hussards où il est l’officier de liaison auprès du colonel Azaïs, chef de corps.
Fait prisonnier, il s’évade. En , il est capitaine commandant au 3e escadron de reconnaissance du 3e régiment de spahis algériens de reconnaissance qui est un régiment français qui fait partie de la 3e division d'infanterie algérienne, dont la devise est « Entreprends sans crainte et tu réussiras ».
Carrière après-guerre
Titulaire de son brevet militaire de parachutiste, en 1945, il est promu chef d’escadrons de l’armée blindée.
En 1947, il intègre l’École de guerre à Paris, VIIIe promotion, pour suivre une formation complémentaire. L’année suivante il est promu officier de la Légion d’honneur.
Le colonel de Quénetain est d’ à , nommé chef de corps du 1er régiment de hussards parachutistes (ou 1er RHP) à Tarbes. En 1956, il reçoit le diplôme de la médaille commémorative des opérations de sécurité et de maintien de l’ordre en Afrique du Nord En 1957, il est promu commandeur de la Légion d’honneur.
De 1958 à 1959, il est directeur de l’École d’état-major et est responsable des XIXe promotion, 1957-1958, et XXe promotion, 1958-1959. Après avoir été auditeur de la XIIe session de l’Institut des hautes études de défense nationale-IHEDN- de 1959 à 1960, il part pour l’Algérie.
Guerre d'Algérie
De 1961 à 1962, il est en Algérie où il est nommé chef d’état-major du général Roger Noiret, Constantine, puis il est commandant de l’arme blindée et de la cavalerie, dans le secteur d’Azazga. Lors du putsch des généraux en 1961, il s'oppose aux généraux rebelles.
Fin de carrière
Nommé général de brigade, il est commandant de la 2 é Brigade Blindée à Sarreburg, de 1962 à .
Puis en tant que général de division, il est, de 1964-1967, inspecteur des troupes aéroportées et amphibies à Paris.
Il est nommé chef du gouvernement militaire français de Berlin et commandant du secteur français de Berlin de 1967 à 1970, poste auquel il succède au général François Binoche.
Il est promu grand officier de la Légion d’honneur; cette décoration lui est remise par monsieur Georges Pompidou, président de la République, dans la cour de l’hôtel des Invalides à Paris, le .
Décorations
Intitulés
- Grand-officier de la Légion d'honneur
- Croix de guerre 1939-1945
Citations à l'ordre de l'Armée
- - Citation à l’ordre de la IVe armée.
- - Citation à l’ordre de l’armée.
- - Citation à l’ordre de la division, avec remise de la Croix de guerre avec étoile d’argent.
- - Citation à l’ordre de l’armée avec remise de la Légion d’honneur.
- - Citation à l’ordre de l’armée.
- Citation à l’ordre de l’armée, n° 450, col du bonhomme.
- Citation à l’ordre de l’armée, n° 935.
- – Croix de guerre avec palme.
- - Citation à l’ordre de l’armée, avec remise de la croix de guerre avec palme.
- - Citation à l’ordre de l’armée, avec croix de la Valeur militaire avec palmes.
Citations à l'ordre de l'Armée de son régiment
- - Citation à l’ordre de l’armée, avec remise de la croix de guerre avec palme.
- - Citation à l’ordre de l’armée, 3e escadron.
- - Citation à l’ordre de l’armée, par le général De Gaulle.
- - Citation à l’ordre de l’armée, par le général De Gaulle.
- - 3e régiment de spahis de reconnaissance - Italie - Bataille de Cappezzatte, San Groce, Majo, Mont Pile, Ligne "Gustave", San Elia, Casale Marino.