Bernard Vaillant

Second frère de Wallerant Vaillant et son élève, Bernard, tendrement uni à son frère ainé, il le suivit dans tous ses voyages[2]. Ayant abandonné le pinceau pour le crayon et le pastel, il acquit une grande réputation comme dessinateur de portraits, qu’il faisait très ressemblants, avec une touche et un travail singuliers[2]. Pendant le couronnement de l’empereur Léopold, en 1658, il dessina le portrait de ce prince, tandis que son frère le peignait[2]. Après avoir cessé de voyager, il alla s’établir à Rotterdam, où son attachement à sa religion et ses bonnes mœurs lui méritèrent la place de diacre de l’Église wallonne et de nombreuses commandes[2]. Ayant entrepris un voyage à Leyde, il y fut frappé d’une attaque d’apoplexie, qui l’enleva subitement[2].

Quoiqu’il n’eut pas le mérite de son frère, ses ouvrages sont recherchés, parce qu’il sut rendre avec la plus grande fidélité les originaux qu’il copiait[1]. Blockland, Goltzius et autres habiles artistes ont gravé d’après ses dessins ; lui-même a gravé quelques pièces en manière noire, marquées ordinairement « B. V. F. », ménagées en blanc dans un fond noir. Ce sont six portraits, parmi lesquels se trouve celui du peintre Johannes Lingelbach[2]. On le classait dans les bons graveurs en mezzotinte[1].

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  Portrait de Christiaan Huygens, détail, pastel sur papier, Voorburg, Huygensmuseum Hofwijck, 1686.
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  Portrait de Johannes Parker, huile sur toile, Amsterdam, Rijksmuseum, 1670.
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  Portrait présumé de Gilles Ménage, 1666.
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  Portrait du comte von Strattman (en), XVII^e, Amsterdam, Rijksmuseum.