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Bernard Soulage

Bernard Soulage, né le à Nanterre, est une personnalité politique française, membre du Parti socialiste, il est ancien vice-président chargé de l'Europe et des relations internationales de la région RhÎne-Alpes et ancien député européen.

Bernard Soulage
Illustration.
En 2014 Ă  Grenoble.
Fonctions
Député européen
–
(5 mois et 18 jours)
Élection 12 juin 2004
LĂ©gislature VIe
Prédécesseur Michel Rocard
Premier vice-président du conseil
régional de RhÎne-Alpes
–
(5 ans, 11 mois et 24 jours)
Élection 28 mars 2004
Président Jean-Jack Queyranne
Successeur Bernadette Laclais
Conseiller régional de RhÎne-Alpes
–
(23 ans, 8 mois et 21 jours)
Élection 22 mars 1992
RĂ©Ă©lection 15 mars 1998
28 mars 2004
21 mars 2010
Président Charles Millon
(1988-1999)
Anne-Marie Comparini
(1999-2004)
Jean-Jack Queyranne
(2004-2015)
Groupe politique PS
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Nanterre (France)
Nationalité Française
Parti politique PS
Profession Professeur agrégé des universités

Biographie

DiplĂŽmĂ© de l'IEP de Paris (1970) et docteur en urbanisme et en amĂ©nagement (1972), ainsi qu'en Ă©conomie (1980), il travaille comme professeur agrĂ©gĂ© des universitĂ©s en sciences Ă©conomiques, notamment Ă  l'IEP de Grenoble[1]. À partir de 1981, et jusqu'en 1985, il est chargĂ© de mission au Commissariat gĂ©nĂ©ral du Plan. De 1990 Ă  1993, il est membre du Conseil de l'Ă©valuation des politiques publiques.

Avec l'élection de Michel Destot à la mairie de Grenoble, il devient secrétaire général de la commune de 1995 à 1999[1].

Bernard Soulage est marié et pÚre de deux enfants.

Vice-président de la région RhÎne-Alpes

Conseiller rĂ©gional depuis 1992, il prĂ©side le groupe PS-PRG-MDC-DVG et apparentĂ©s du conseil rĂ©gional de 1998 Ă  2004, oĂč il conduit l'opposition Ă  Charles Millon[2]. En 2004, il est candidat aux europĂ©ennes.

AprÚs avoir disputé lors d'une primaire interne la conduite de la liste socialiste aux régionales de 2004 à Jean-Jack Queyranne, il est élu premier vice-président du conseil régional de RhÎne-Alpes, chargé des Transports - Déplacements - Infrastructures. Durant son mandat, la région doit accroßtre ses TER régionaux pour faire face à la hausse de la fréquentation (+30 % pour l'offre de transport entre 1997 et 2006, +69 % pour les voyageurs[3]). Le matériel roulant est renouvelé, le cadencement mis en place (premiÚre région de province[4]) et l'aménagement des voies se poursuit, en particulier le Ceva (liaison Cornavin, Les Eaux-Vives, Annemasse)[5] qui améliorera les déplacements entre la France et GenÚve. Son action est récompensée par le titre d'élu de l'année 2007[6]. Il s'affirme comme un spécialiste des questions de transport public.

AprÚs le scrutin régional de 2010, il perd sa place de premier vice-président au profit de Bernadette Laclais, à cause de sa mauvaise entente avec Jean-Jack Queyranne[7].

Il devient alors vice-président des relations internationales.

Parcours politique au sein du Parti socialiste

De 2005 Ă  2008, il est secrĂ©taire national adjoint Ă  l’économie internationale et Ă  l’industrie du Parti socialiste[8]. Il est rĂ©putĂ© proche de Dominique Strauss-Kahn et de Michel Rocard[9], partisan d'une social-dĂ©mocratie tolĂ©rante.

Député européen

AprĂšs la dĂ©mission de Michel Rocard, il accĂšde en Ă  la fonction de dĂ©putĂ© europĂ©en, et intĂšgre la commission des affaires rĂ©gionales[10] oĂč il travaille sur la liaison ferroviaire Lyon − Turin, le FEDER et les fonds structurels. Dans la foulĂ©e de son entrĂ©e au Parlement europĂ©en, il se propose comme tĂȘte de liste dans la circonscription sud-est[9], mais n'est pas retenu.

Membre du Comité des Régions

Depuis 2004, Ă  l'exception d'une courte parenthĂšse lors de son mandat de dĂ©putĂ© europĂ©en, Bernard Soulage est membre du ComitĂ© europĂ©en des rĂ©gions. Le ComitĂ© des RĂ©gions est l'une des deux assemblĂ©es consultatives du processus dĂ©cisionnel europĂ©en ; il reprĂ©sente les rĂ©gions europĂ©ennes auprĂšs des institutions de l'Union europĂ©enne. Bernard Soulage travaille comme expert de la politique des transports. À ce titre, il rĂ©dige deux rapports sur les rĂ©seaux transeuropĂ©ens de transport.

Depuis 2010, Bernard Soulage est président du groupe de travail sur les relations avec la Turquie, qui assiste et soutient les villes et les régions turques dans l'utilisation des fonds qu'elles reçoivent de la part de l'Union européenne. Il souhaite institutionnaliser ce groupe de travail en un Comité consultatif conjoint, mais il se heurte encore à l'opposition du gouvernement turc.

Mandats

  • Conseiller rĂ©gional depuis 1992
  • DĂ©putĂ© europĂ©en du 1er fĂ©vrier au .
  • Membre du ComitĂ© des RĂ©gions depuis 2004

Candidat à l'investiture socialiste dans l'IsÚre l'élection sénatoriale de 2011 (en 3e place, éligible, sur une liste de gauche), il n'est finalement pas retenu à la suite du vote des militants.

Ouvrages

  • Les variables d'Austerlitz : le socialisme et la rigueur Ă©conomique, avec J. Gallus et F. Stasse (prĂ©face de Michel Rocard), Ă©ditions Flammarion, 1979.
  • Les stratĂ©gies industrielles et sociales des groupes français (d'aprĂšs sa thĂšse de doctorat), Presses universitaires de Grenoble, 1981.
  • Industrie, Territoires et Politiques Publiques, avec C. Courlet, Ă©ditions L'Harmattan, 1994.

Références

  1. Son CV en ligne (2004)
  2. Sauver RhÎne-Alpes de la « confusion », tribune parue dans Libération du 11 mai 1998
  3. Encadré « Chiffres et projection de l'offre et de la fréquentation des TER », Villes & Transports Magazine no 424 du 9 mai 2007, p. 39.
  4. référence, citation ou lien
  5. "Plus que M€ et c'est le Ceva", par Catherine Poncet, Le DauphinĂ© libĂ©rĂ© Haute-Savoie du 15 janvier 2009.
  6. Enviscope.com, 9 décembre 2007, Michel Deprost.
  7. Conseil régional: et l'Isérois Soulage dégringola de 1 à 12... Grenews.com
  8. Journal interne du Parti Socialiste
  9. Lyon-Europe.com, "Bernard Soulage candidat "naturel" pour l'investiture du PS", février 2009.
  10. Bernard Soulage a la tĂȘte dans les Ă©toiles, par, magazine Lyon Capitale du 23 janvier 2009.

Lien externe

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