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Beaujoire

La Beaujoire est un quartier situé au nord-est de Nantes. Associé au quartier de la Halvêque, il forme l'un des micro-quartiers faisant partie d'un ensemble administratif plus vaste le quartier Nantes Erdre.

Beaujoire
Beaujoire
Le terminus Beaujoire de la ligne 1 de tramway.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Pays de la Loire
DĂ©partement Loire-Atlantique
Ville Nantes
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 15′ 31″ nord, 1° 31′ 43″ ouest
Transport
Tramway  Tramway de Nantes   1
Bus  Autobus de Nantes   C6   75   95
Localisation
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Beaujoire
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Beaujoire

    Toponymie

    Le nom de « Beaujoire » vient du terme « bauge » qui désigne notamment la tanière du sanglier, et qui, par extension, qualifiait autrefois les terres boueuses et les prés marécageux[1].

    Localisation

    Le quartier est situé en bordure nord du périphérique, entre la rive gauche de l'Erdre à l'ouest, la route de Paris à l'est.

    Histoire

    Jusqu'au du dĂ©but du XXe siècle, l'endroit Ă©tait essentiellement vouĂ© Ă  une activitĂ© agricole et ne commença Ă  s'urbaniser que lors de l'implantation des deux citĂ©s ouvrières de « La Baratte » et de « La Halvèque », destinĂ©es Ă  loger en partie les ouvriers travaillant dans l'usine Batignolles-Châtillon, crĂ©Ă©e en 1917 Ă  l'extrĂ©mitĂ© de l'actuel boulevard Jules-Verne. Avec celle du « Ranzay », ces trois citĂ©s Ă©taient constituĂ©es de maisons en bois chacune dotĂ©e d'un jardin. Elles furent construites par les Établissements Bessonneau, d'oĂą le nom de « citĂ©s Bessonneau » qui leur fut attribuĂ© (on peut voir une reconstitution d'une habitation type au no 31 boulevard des Batignolles 47° 15′ 16″ N, 1° 31′ 37″ O). Les « citĂ©s Bessonneau » possĂ©daient un certain nombre de services, notamment un dispensaire, une Ă©cole primaire et une Ă©glise (Saint-Georges des Batignolles), ainsi que des terrains de sport et un cinĂ©ma (au « Ranzay »).

    De 1941 à 1943, le champ de tir du Bêle est le lieu d'exécution d'otages et résistants nantais par la Wehrmacht[2].

    Dans les années 1960, la chambre de commerce et d'industrie de Nantes décide d'implanter entre les rives de l'Erdre et la route de Saint-Joseph, immédiatement en amont du pont de la Jonelière, le parc des expositions de la Beaujoire, qui sera complété en 1971 par le parc floral inauguré à l'occasion des 3e Floralies internationales.

    Dans le même temps, les « cités Bessonneau » sont démolies pour laisser la place à des ensembles HLM, à l'exception de la Baratte qui sera laissée à l'abandon dès 1974, au moment où la construction du premier tronçon de boulevard périphérique débutait dans la partie est de l'agglomération nantaise.

    En , le manoir de Clermont situé au no 249, racheté par la ville de Nantes quelques années auparavant, devient la mairie annexe du quartier[3].

    La dernière « cité Bessonneau », celle de la Baratte, laisse la place au stade de la Beaujoire inauguré pour le Championnat d'Europe de football 1984.

    Le quartier bĂ©nĂ©ficie l'annĂ©e suivante de la mise en service de la ligne 1 du tramway avec la station Haluchère comme terminus. Celle-ci sera prolonger jusqu'Ă  la station Beaujoire en 1990, qui constitue toujours depuis l'un des deux terminus est de la ligne avec la station Ranzay inaugurĂ©e en 2012, amorce d'une future interconnexion entre les lignes 1 et 2 (ces deux stations Ă©tant distantes d'environ 500 mètres l'une de l'autre).

    En 1995, une nouvelle église Saint-Georges des Batignolles, bâtie à proximité du stade, est consacrée au culte. Puis l'église orthodoxe Saint-Basile-de-Césarée-et-Saint-Alexis-d'Ugine qui lui est voisine, est inaugurée à son tour en 2005.

    En 2012 et 2013, la mise en service des lignes de Chronobus C1 et C6 améliore la desserte du quartier.

    En 2014, la gare de Haluchère-Batignolles inaugurée deux ans auparavant et qui remplaçait la station Haluchère, est desservie par les trams-trains de la ligne de Nantes-Orléans à Châteaubriant.

    Notes et références

    1. Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak, Origine des noms de villes et villages - Loire-Alantique, Saint-Jean-d'Angély, Éditions Boudessoules, , 287 p. (ISBN 2-913471-45-5), p. 19
    2. « Le champ de tir du Bêle | Les procès des 42 et des 16 en 1943 », sur patrimonia.nantes.fr (consulté le )
    3. Mairie annexe Ranzay sur le site de la ville de Nantes

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes


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