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Pont de la Jonelière

Le Pont de la Jonelière, est un viaduc ferroviaire de la ligne de Nantes-Orléans à Châteaubriant, il permet le franchissement de l'Erdre entre Nantes et La Chapelle-sur-Erdre, dans le département de la Loire-Atlantique en région Pays de la Loire.

Pont de la Jonelière
Le pont de la Jonelière au premier plan, suivi du pont de la Beaujoire.
Le pont de la Jonelière au premier plan, suivi du pont de la Beaujoire.
GĂ©ographie
Pays France
RĂ©gion Pays de la Loire
DĂ©partement Loire-Atlantique
Commune Nantes et La Chapelle-sur-Erdre
CoordonnĂ©es gĂ©ographiques 47° 15′ 21″ N, 1° 32′ 20″ O
Fonction
Franchit Erdre
Fonction Ferroviaire
Caractéristiques techniques
Type Arc
PortĂ©e principale 95 m
Matériau(x) Béton armé
Construction
Construction 1872-1877 (origine)
1948 (actuel)
Architecte(s) Albert Caquot
GĂ©olocalisation sur la carte : Nantes
(Voir situation sur carte : Nantes)
Pont de la Jonelière
GĂ©olocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
(Voir situation sur carte : Loire-Atlantique)
Pont de la Jonelière
GĂ©olocalisation sur la carte : Pays de la Loire
(Voir situation sur carte : Pays de la Loire)
Pont de la Jonelière
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Pont de la Jonelière

Le premier pont mis en service en 1877, par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO), est détruit pendant la Seconde Guerre mondiale. Un nouveau pont permet la réouverture de la ligne en 1948. Fermé, comme la ligne en 2008, il est rouvert en 2014 après la modernisation de l'infrastructure pour les circulations du Tram-train de Nantes à Châteaubriant.

Situation ferroviaire

Le pont de la Jonelière, sur l'Erdre, est situé au point kilométrique (PK) 434,470 de la ligne de Nantes-Orléans à Châteaubriant, entre les gares ouvertes de Haluchère-Batignolles et de Babinière. La gare de Saint-Joseph était, avant sa fermeture, la gare la plus proche du pont en direction de celle de Nantes[1].

Premier pont 1877-1948

La ligne de Nantes à Châteaubriant est concédée à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO) en 1866[2].

Premier pont vers 1900.

En 1876, l'ingĂ©nieur du contrĂ´le de construction de chemins de fer indique dans son rapport au prĂ©fet du dĂ©partement ; que le tracĂ© dĂ©finitif de la première section, de Nantes Ă  Nort part le viaduc sur l'Erdre, est approuvĂ© par le ministre des travaux publics depuis le et que les travaux sont en cours sur la ligne. Le viaduc sur l'Erdre est l'un des deux ouvrages d'art important de cette section. SituĂ© Ă  proximitĂ© de la Jonnelière, il est « formĂ© d'une arche mĂ©tallique de 95 mètres d'ouverture et de 12 mètres de flèche, s'appuyant sur deux culĂ©es prolongĂ©es sur chaque rive par trois arceaux en maçonnerie ». pour ce pont les travaux de maçonneries sont sur le point d'ĂŞtres achevĂ©es et la partie mĂ©tallique est adjugĂ©e[3]. Dus Ă  l'ingĂ©nieur Geoffroy de la compagnie du PO, les plans ont Ă©tĂ© contrĂ´lĂ©s et validĂ©s par les ingĂ©nieurs de l'administration des Ponts, Charles Dupuy et Louis-Charles SĂ©venne. C'est la Compagnie de Fives-Lille pour constructions mĂ©caniques et entreprises qui en obtient le marchĂ© de la partie mĂ©tallique[4].

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le , l'armée allemande fait sauter le viaduc à la dynamite. Toute la partie métallique est soufflée et, sur la rive ouest, les arceaux en maçonnerie sont détruits[4].

Pont actuel

Construction

Le chantier de construction du nouveau pont ouvre au mois d', il est inauguré le [4].

Caractéristiques

Le pont actuel adopte le mĂŞme schĂ©ma que le prĂ©cĂ©dent, c'est aussi un viaduc ferroviaire, construit en tant que pont-arc. L'arc, en bĂ©ton armĂ© cette fois-ci, a une portĂ©e de 95 mètres. Albert Caquot en a Ă©tĂ© son concepteur.

Travaux d'Ă©largissement

Afin de recevoir une voie dĂ©diĂ©e au tram-train en direction de Châteaubriant, ainsi qu'une Ă©ventuelle deuxième voie ferrĂ©e dĂ©diĂ©e Ă  la connexion des lignes 1 et 2 du tramway, des travaux (chiffrĂ©s Ă  3,2 millions d'euros) ont dĂ©butĂ© dans ce sens au cours de l'annĂ©e 2010 pour une durĂ©e de quinze mois, destinĂ©s Ă  Ă©largir le tablier de l'ouvrage[5], qui comporte dĂ©jĂ  en outre : une voie pour les deux-roues et une autre pour les piĂ©tons. Durant les travaux, ces derniers ne pouvaient d’ailleurs plus emprunter l’ouvrage jusqu'Ă  sa rĂ©ouverture en pour les piĂ©tons, et en octobre suivant pour les vĂ©los[6]. Le tram-train a empruntĂ© l’ouvrage le pour la rĂ©ouverture de la ligne[7] - [8].

Notes et références

  1. Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français : [519] Nantes (Bif. de Doulon) - Châteaubriant, vol. 1 - lignes 001 à 600, Paris, La Vie du Rail, , 238 p. (ISBN 978-2-918758-34-1), p. 179
  2. « N° 16230 - Décret impérial qui approuve la convention passée, le 26 juillet 1868, entre le Ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics, et la Compagnie du chemin de fer d'Orléans : 26 juillet 1868 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 69, no 1622,‎ , p. 244 - 251.
  3. Conseil général de Loire-Atlantique, Rapports et délibérations, Nantes, Conseil général de Loire-Atlantique, (ISSN 1262-4853, lire en ligne), « Contrôle de construction de chemins de fer : 1 Ligne de Nantes à Châteaubriant », p. 267.
  4. Gaëlle Caudal, « Pont de la Jonelière », sur Patrimoine des Pays de la Loire, (consulté le )
  5. Travaux d'élargissement du pont de la Jonelière
  6. Article de « 20 minutes » du 8 juillet 2010
  7. Article sur Ouest-France du 15 mars 2013, consulté le 17 mars 2013.
  8. Article sur www.france3.fr du 14 mars 2013, consulté le 17 mars 2013.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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