Accueil🇫🇷Chercher

Bataille de Marawi

La bataille de Marawi a lieu du au pendant l'insurrection moro aux Philippines. Elle oppose pendant cinq mois les forces armées philippines aux djihadistes de l'État islamique pour le contrôle de la ville de Marawi, ce qui en fait le plus long affrontement urbain de l'histoire des Philippines.

Bataille de Marawi
Description de cette image, également commentée ci-après
DĂ©ploiement de militaires philippins Ă  Marawi, le 5 juin 2017.
Informations générales
Date –
(5 mois)
Lieu Marawi, Lanao du Sud, Philippines
Issue Victoire des Philippines
Commandants
Drapeau des Philippines Nixon Fortes
Drapeau des Philippines Generoso Ponio
Drapeau des Philippines Romeo Brawner
Drapeau de l'État islamique Isnilon Hapilon †
Drapeau de l'État islamique Omarkhayam Maute †
Drapeau de l'État islamique Abdoullah Maute †
Forces en présence
Drapeau des Philippines
20 000 hommes[1]
30 avions et hélicoptères[2]
Drapeau de l'État islamique
1 000 hommes[3]
Pertes
Drapeau des Philippines
168 morts[4]
1 000 blessĂ©s[3]
Drapeau de l'État islamique
920 morts[5]
Civils :
47 morts[5]
400 000 dĂ©placĂ©s[5]

Insurrection moro aux Philippines

Batailles

CoordonnĂ©es 8° 00′ 05″ nord, 124° 17′ 18″ est
GĂ©olocalisation sur la carte : Philippines
(Voir situation sur carte : Philippines)
Bataille de Marawi
Géolocalisation sur la carte : Océanie
(Voir situation sur carte : Océanie)
Bataille de Marawi
GĂ©olocalisation sur la carte : Monde
(Voir situation sur carte : Monde)
Bataille de Marawi

Prélude et forces en présence

En 2017, la ville de Marawi est peuplĂ©e de 200 000 habitants, c'est la seule ville philippine Ă  prĂ©dominance musulmane dans la rĂ©gion autonome en Mindanao musulmane[6]. Les combats Ă©clatent le , lorsque l'armĂ©e philippine lance un raid contre une maison soupçonnĂ©e de servir de cache Ă  Isnilon Totoni Hapilon, un chef d'Abou Sayyaf ralliĂ© Ă  l'État islamique[7] - [6]. Mais les militaires tombent sur un groupe de djihadistes bien plus important que prĂ©vu[8]. Ces derniers sont attaquĂ©s alors qu'ils prĂ©paraient eux-mĂŞmes un assaut sur la ville de Marawi, prĂ©vu pour le 26 mai, jour de l'ouverture du ramadan[8]. Les djihadistes lancent alors prĂ©maturĂ©ment leur offensive[7] - [6]. Leur nombre est initialement estimĂ© entre 50 et 100 par le ministère philippin de la DĂ©fense, mais une semaine plus tard cette estimation passe Ă  environ 500[9]. Au total, environ un millier d'hommes combattront Ă  Marawi dans les rangs de l'État islamique[3]. L'armĂ©e philippine mobilise quant Ă  elle initialement au moins 3 000 hommes ainsi qu'une trentaine d'avions et d'hĂ©licoptères[2]. Cependant, les militaires philippins sont davantage entraĂ®nĂ©s Ă  combattre dans la jungle et sont peu aguerris au combat urbain[2] - [8]. Les djihadistes bĂ©nĂ©ficient Ă©galement de la prĂ©sence Ă  Marawi d'un rĂ©seau de souterrains et de bunkers, construits dans les annĂ©es 1980 et 1990[2]. Face Ă  la rĂ©sistance de l'EI, l'armĂ©e devra par la suite envoyer des renforts : en aoĂ»t, 20 000 soldats seront prĂ©sents Ă  Marawi[1].

Les assaillants font partie du groupe Maute et d'une faction d'Abou Sayyaf s'étant ralliée à l'État islamique[7] - [6] - [10] - [11]. L'armée philippine affirme également que des combattants étrangers combattent avec ces derniers : des Indonésiens, des Malaisiens, des Yémenites, des Marocains, des Tchétchènes et des Saoudiens[8] - [3] - [12]. Ces combattants étrangers seraient au nombre de 80[12].

À la fin de la bataille, le secrétaire philippin à la Défense déclarera également que les États-Unis, la Chine, l'Australie et Singapour ont fourni un soutien technique et militaire aux forces armées philippines et les en remerciera officiellement[13]. Des avions espions américains et australiens seront notamment actifs lors de la bataille[3].

DĂ©roulement

Bâtiment de Marawi ciblé par une frappe aérienne, le 15 juin 2017.

Le 23 mai, les djihadistes lancent l'attaque : ils incendient plusieurs maisons, des bâtiments officiels, la prison municipale, une église et une université[7] - [6] - [10] - [11] - [14] - [15]. Ils s'emparent des ponts dans le centre, contrôlent la rue principale de la ville et hissent leur drapeau noir au sommet de l'hôpital[8] - [6] - [10] - [16]. Ils s'emparent aussi de deux prisons et libèrent 107 détenus[15] - [14]. Des exécutions de civils chrétiens auraient également été commises[15].

Dans la soirée, le président philippin, Rodrigo Duterte, proclame la loi martiale sur toute l'île de Mindanao[17] - [6] - [10] - [18], considérant que des problèmes étaient également survenus en dehors des territoires à majorité musulmane notamment dans la péninsule de Zamboanga, dans le Mindanao du Nord et dans la région de Davao[19]. Le 26 mai, il déclare : « J'ordonne aux troupes de tuer et d'éliminer toute personne qui n'est pas autorisée par le gouvernement à porter une arme et qui résiste » et s'adressant à ses soldats : « Si vous tombez, je tombe. Pour cette loi martiale et ses conséquences, moi et moi seulement en suis responsable, faites simplement votre travail, je m'occuperai du reste. [...] Si vous avez violé trois femmes, je le prendrais sur moi »[20] - [21].

Le 24 mai, les djihadistes font irruption dans la cathédrale de Marawi, capturent entre 12 et 15 otages — dont un prêtre — qu'ils menacent d'exécuter si l'armée ne se retire pas[7] - [18] - [15]. Des milliers d'habitants prennent la fuite[7].

Alors que l'armée philippine tente de reprendre le contrôle de la ville, les djihadistes se retranchent dans des immeubles résidentiels et placent des bombes artisanales dans les rues[15]. L'armée de l'air philippine est engagée et commence à mener des frappes aériennes[22]. Le 31 mai, 10 soldats sont tués et sept blessés par un tir fratricide de l'aviation[23].

Le 2 juin, le général Nixon Fortes, commandant de la brigade déployée à Marawi, est relevé de son commandement et remplacé par son adjoint le colonel Generoso Ponio[24]. Une source militaire anonyme de l'agence Reuters affirme que « Fortes payait le prix de sa décision de ne pas avoir déployé toutes ses forces à Marawi quand les rebelles l'ont prise d'assaut, alors que les services de renseignement avaient prévenu que des islamistes, y compris des combattants étrangers, se rassemblaient dans le secteur »[24]. Une partie des troupes de sa brigade était alors occupée à affronter la guérilla communiste dans une autre ville[24].

Le 4 juin, un cessez-le-feu de quatre heures est instauré pour évacuer un millier de civils, mais des coups de feu éclatent prématurément et seulement 134 personnes parviennent à s'enfuir[25].

Le 9 juin, treize marines philippins sont tués lors d'un combat de quatorze heures dans le village de Lilod Madaya, près de Marawi[26] - [2]. Selon l'armée philippine, à la date du 10 juin, les djihadistes contrôlent 10 % de la ville de Marawi[26]. Cependant, le 13 juin, le général Restituto Padilla, porte-parole de l'armée des Philippines, affirme que les insurgés tiennent 20 % de Marawi[27] - [2]. L'agence Amaq, organe de propagande de l'État islamique, affirme quant à elle que plus des deux tiers de la ville sont aux mains des djihadistes[27].

Rencontre entre le président philippin Rodrigo Duterte et les officiers de la 4e division d'infanterie, en juin 2017.

Selon les autoritĂ©s philippines, entre 500 et 2 000 civils sont bloquĂ©s dans les zones tenues par les djihadistes et certains seraient retenus comme otages[28] - [27] - [29]. Selon le lieutenant-colonel Jo-ar Herrera, porte-parole militaire local : « Sur la base de rĂ©vĂ©lations de civils que nous avons pu recueillir, ils sont utilisĂ©s pour leur faire Ă  manger et porter leurs munitions »[29]. Le 12 juin, l'agence Amaq diffuse une vidĂ©o montrant l'exĂ©cution de six chrĂ©tiens[29]. Le mĂŞme jour, le lieutenant-colonel Jo-ar Herrera dĂ©clare que cinq civils ont Ă©tĂ© abattus pour avoir essayĂ© de fuir[29].

Le 10 juin, l'ambassade américaine et un porte-parole militaire philippin, le lieutenant-colonel Jo-ar Herrera, annoncent que des forces spéciales américaines ont été déployées à Marawi pour fournir un « soutien technique »[26]. Ce petit contingent intervient dans la surveillance aérienne[28].

Le 24 juin, le général Carlito Galvez, le chef de l'armée pour la région, déclare qu'Isnilon Hapilon pourrait avoir fui Marawi et que deux ou trois des frères Maute, dont Omarkhayam Maute, le chef du groupe, pourraient avoir été tué[30]. Il précise que seulement un des frères Maute, Abdoullah, a été vu à Marawi pendant les combats[30].

Le 28 juin, 17 corps de civils sont retrouvés par les troupes philippines, dont cinq décapités[31].

DĂ©but juillet, les djihadistes tiennent encore 1 500 bâtiments[32]. Mais Ă  partir de cette pĂ©riode, les combats commencent Ă  baisser en intensitĂ©[31] - [33]. L'armĂ©e philippine continue Ă©galement d'envoyer des renforts : en aoĂ»t, 20 000 soldats sont dĂ©ployĂ©s Ă  Marawi[1].

Fin août, les forces philippines finissent par regagner du terrain : la Grande mosquée, utilisée comme quartier-général par les djihadistes, est reprise après une semaine de combats, de même que la cathédrale le 29 août et le pont Mapandi le 30 août[1] - [34]. Le 30 août, le président Rodrigo Duterte déclare que la bataille contre l'État islamique à Marawi entre dans sa phase finale[35]. Le général Restituto Padilla affirme que les djihadistes ne seraient plus qu'une quarantaine, retranchés dans une zone d'un demi-kilomètre carré[35].

Les derniers combats ont lieu dans un quartier proche de la rive du lac de Lanao, utilisé par les djihadistes comme voie d'approvisionnement pour l'entrée ou la sortie des combattants, ainsi que pour le ravitaillement en nourriture, en carburant et en armes[3].

Le soir du 16 septembre, deux otages sont libérés par les militaires, dont le père Teresito Suganob, un prêtre catholique enlevé par les djihadistes dès le premier jour de la bataille[36]. Le 17 septembre, l'armée affirme s'être emparée du centre de commandement des djihadistes, situé dans une mosquée[37].

Le 12 octobre, alors que les terroristes sont acculés dans une poche d'environ 4 hectares au niveau de Raya Madaya, Al-Hayat Media Center (en) publie un chant religieux (nachid) intitulé "Brothers in Marawi" vantant la détermination de ces derniers[38].

Isnilon Hapilon et Omarkhayam Maute sont tués au combat le 16 octobre, à l'aube, selon le secrétaire à la Défense nationale Delfin Lorenzana[39]. L'armée estime également qu'Abdoullah Maute est mort en septembre[40]. Le dernier chef des djihadistes serait alors un Malaisien nommé Mahmoud Ahmad[40].

Le 17 octobre, le prĂ©sident des Philippines, Rodrigo Duterte, annonce la « libĂ©ration Â» de Marawi ; cependant le porte-parole de l'armĂ©e philippine dĂ©clare qu'un groupe de 20 Ă  30 djihadistes subsiste encore dans la ville, dĂ©tenant une vingtaine d'otages, et que les opĂ©rations se poursuivent[41] - [40] - [42]. Les derniers combattants de l'EI sont alors retranchĂ©s dans deux bâtiments et une mosquĂ©e[5]. Lors des ultimes assauts, les forces philippines dĂ©livrent 20 otages et 42 djihadistes, dont deux femmes et cinq Ă©trangers, se font tuer jusqu'au dernier[5]. Le 23 octobre, Delfin Lorenzana, le secrĂ©taire Ă  la DĂ©fense nationale des Philippines, annonce la fin des opĂ©rations de combat Ă  Marawi[43].

Les pertes

Cercueils de militaires philippins tués à Marawi en juin 2017.

À la date du 22 juillet, le bilan est d'au moins 105 morts du côté de l'armée et de la police, 45 tués chez les civils et 428 tués pour les djihadistes selon l'armée philippine[33]. Au 2 septembre, il est d'au moins 136 morts pour l'armée et la police, 45 civils tués, et plus de 600 morts pour les djihadistes[1] - [34]. Le 15 octobre, le bilan passe à 162 morts pour l'armée et la police, 822 du côté des djihadistes et 47 civils[44]. Le 23 octobre, jour de l'annonce de la fin des combats, les autorités fournissent un bilan de 165 morts pour les militaires et les policiers, 920 morts pour les combattants de l'État islamique, et 47 civils tués[5] - [13]. En janvier 2018, le bilan des forces de sécurité sera élevé à 168 après la découverte de corps de soldats portés disparus[4].

Ă€ la date du 1er juillet, 389 300 civils ont fui la ville selon les autoritĂ©s philippines[45].

Voir aussi

Reportage photographique

Vidéographie

Références

  1. Arnaud Vaulerin, Philippines : cent jours de guerre antijihadiste et toujours pas de victoire, Libération, 1er septembre 2017.
  2. Arnaud Vaulerin, Aux Philippines, l’EI monte d’un cran, Duterte baisse d’un ton, Libération, 13 juin 2017.
  3. Marawi, pulvérisée par la guerre urbaine la plus longue de l'histoire philippine, AFP, 19 octobre 2017.
  4. Carmela Fonbuena, PHILIPPINESGov't death toll in Marawi siege rises to 168, Rappler, 10 janvier 2018.
  5. Philippines : fin des combats contre les djihadistes Ă  Marawi, AFP, 23 octobre 2017.
  6. Valérie Samson et Léo Caravagna, Philippines : Duterte proclame la loi martiale après des combats entre l'armée et Daech, Le Figaro, 24 mai 2017.
  7. Louise Hemmerlé, Cinq questions sur la crise aux Philippines, Franceinfo, 24 mai 2017.
  8. Harold Thibault, Aux Philippines, les djihadistes défient l’armée, Le Monde, 14 juin 2017.
  9. The Latest: Philippines says 500 militants involved in siege, AP, 1er juin 2017.
  10. Harold Thibault, Philippines : violents combats entre rebelles islamistes et forces gouvernementales, Le Monde, 24 mai 2017.
  11. François-Xavier Gomez, «Duterte est dépassé par la nouvelle génération de musulmans radicaux», Libération, 24 mai 2017.
  12. Madjid Zerrouky, L’État islamique à l’heure des franchises, Le Monde, 30 décembre 2017.
  13. Roli Ng et Manuel Mogato, Fin des opérations contre les islamistes à Marawi aux Philippines, Reuters, 23 octobre 2017.
  14. Caleb Weiss, Islamic State loyalists continue takeover in southern Philippines, The Long War Journal, 25 mai 2017.
  15. Philippines: combats entre armée et islamistes proches de l'EI, AFP, 25 mai 2017.
  16. Philippines: des alliés de Daech attaquent un hôpital à Marawi, L'Express, 23 mai 2017.
  17. « Philippines. Face à la menace terroriste, Rodrigo Duterte impose la loi martiale », sur courrierinternational.com, (consulté le )
  18. Philippines : plusieurs otages, dont un prĂŞtre, aux mains d'islamistes, AFP, 24 mai 2017.
  19. (en) Yvette Morales, « Duterte declares martial law in Mindanao », sur cnnphilippines.com, (consulté le )
  20. Mélissa Bounoua, Les horribles blagues du président philippin Rodrigo Duterte, Slate, 27 mai 2017.
  21. Philippines: des propos pro-viol du président Duterte justifiés comme une "bravade", Belga, 28 mai 2017.
  22. Philippines: l'armée continue de bombarder des combattants islamistes, AFP, 27 mai 2017.
  23. Philippines: 10 militaires tués dans une frappe de l'armée (ministre), AFP, 1er juin 2017.
  24. Tom Allard, Manuel Mogato et Jean-Stéphane Brosse, Le général philippin à Mindanao relevé de son commandement, Reuters, 2 juin 2017.
  25. Tom Allard et Gilles Trequesser, Marawi, aux Philippines, toujours occupée par des islamistes, Reuters, 4 juin 2017.
  26. Philippines/islamistes: forces spéciales US à Marawi, 13 soldats philippins tués, AFP, 10 juin 2017.
  27. Neil Jerome Morales, Simon Lewis et Gilles Trequesser, Les islamistes occupent environ 20% de Marawi, aux Philippines, Reuters, 13 juin 2017.
  28. Philippines: les Américains impliqués à Marawi dans la surveillance aérienne, AFP, 14 juin 2017.
  29. Philippines: des civils esclaves de jihadistes ou tués à Marawi, AFP, 13 juin 2017.
  30. Philippines: le chef du groupe EI aurait fui Marawi, Le Figaro, 24 juin 2017.
  31. Neil Jerome Morales et Arthur Connan, L'armée découvre des corps de civils décapités à Marawi, Reuters, 28 juin 2017.
  32. Philippines: les djihadistes résistent à Marawi, Le Figaro avec AFP, 3 juillet 2017.
  33. Les Philippines prolongent la loi martiale, AP, 22 juillet 2017.
  34. Marianne Dardard, Philippines: la reconquĂŞte de Marawi progresse, RFI, septembre 2017.
  35. Philippines: la bataille de Marawi dans sa "phase finale", selon Duterte, AFP, 30 août 2017.
  36. Gauthier Vaillant, Le prêtre philippin retenu en otage à Marawi libéré après quatre mois de captivité, La Croix, 18 septembre 2017.
  37. L'armée philippine revendique une prise importante à Marawi, Europe 1, 17 septembre 2017.
  38. (en) « Jihad and Terrorism Threat Monitor (JTTM) Weekend Summary », Institut de recherche des médias du Moyen-Orient, (consulté le )
  39. Isnilon Hapilon, « l’émir » de l’EI en Asie du Sud-Est, tué aux Philippines, Le Monde avec AFP, 16 octobre 2017.
  40. Philippines: Duterte déclare que Marawi est "libérée" mais les combats continuent, AFP, 17 octobre 2017.
  41. Philippines : le président Duterte annonce la libération de Marawi, France 24 avec Reuters, 17 octobre 2017.
  42. SĂ©bastien Falletti, Philippines : Duterte clame sa victoire sur Daech Ă  Marawi, Le Figaro, 18 octobre 2017.
  43. Philippines : fin des combats contre les djihadistes Ă  Marawi, Le Monde avec AFP et AP, 23 octobre 2017.
  44. Philippines: plus d'un millier de morts dans la bataille de Marawi, AFP, 15 octobre 2017.
  45. Philippines : 400 000 personnes ont fui la ville de Marawi, occupĂ©e par des islamistes, Europe 1 avec AFP, 1er juillet 2017.
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.