Bataille de Chacabuco
La bataille de Chacabuco fut livrée le dans le cadre de la Guerre d'indépendance chilienne. Elle conduisit à la défaite de la Capitainerie du Chili mise en place par le gouvernement pro-espagnol après la division de la vice-royauté du Pérou.
Date | |
---|---|
Lieu | Vallée de Chacabuco, près de Santiago du Chili |
Issue | Victoire des Patriotes |
Armée des Andes | Royaume d'Espagne |
JosĂ© de San MartĂn Bernardo O'Higgins | Rafael Maroto |
600 de cavalerie 4000 d'infanterie 22 canons | 1500 d'infanterie |
132 morts ou blessés | 500 morts ou blessés 600 prisonniers |
Guerres d'indépendance en Amérique du Sud
Batailles
Coordonnées | 32° 59′ 35″ sud, 70° 41′ 02″ ouest |
---|
Contexte
En 1814, après avoir jouĂ© un rĂ´le dans l'Ă©tablissement d'un congrès Ă©lu par la population argentine, JosĂ© de San MartĂn commença Ă examiner la situation des autres États restĂ©s aux mains des royalistes espagnols d'AmĂ©rique du Sud. Il rĂ©alisa que la première Ă©tape consisterait Ă conquĂ©rir le Chili. Ă€ cette fin, il entreprit de recruter et d'Ă©quiper une armĂ©e. En un peu moins de deux ans, il rĂ©unit quelque 6 000 hommes, 1 200 chevaux et 22 canons. Le 17 janvier 1817, cette force se mit en route pour traverser les Andes afin de libĂ©rer le Chili. La planification minutieuse de sa part contraignant les forces royalistes au Chili Ă ĂŞtre dĂ©ployĂ©es pour faire face Ă des menaces de diversion inexistantes, il entra au pays sans opposition.
La bataille
L'ArmĂ©e des Andes — nom donnĂ© Ă l'armĂ©e de San MartĂn — subit de lourdes pertes lors de la traversĂ©e de la Cordillère des Andes, perdant le tiers de ses hommes et plus de la moitiĂ© de ses chevaux. Les forces royalistes se prĂ©cipitèrent au nord Ă leur approche et une force d'environ 1 500 hommes, menĂ©es par le brigadier Rafael Maroto, bloqua l'avance de San MartĂn dans la vallĂ©e dite de Chacabuco, près de Santiago. Tout ce que Maroto avait Ă faire Ă©tait de retarder San MartĂn, car il savait que de nouveaux renforts royalistes approchaient sur le chemin de Santiago. San MartĂn le savait aussi et opta pour l'attaque pendant qu'il avait encore l'avantage du nombre.
San MartĂn divisa son armĂ©e en deux parties : la première, sous la direction du gĂ©nĂ©ral Bernardo O'Higgins, eut pour mission de fixer l'attention de la force royaliste ; tandis que la seconde, sous la direction du gĂ©nĂ©ral Soler, eut Ă se dĂ©placer autour de son flanc gauche.
Malheureusement, les troupes du gĂ©nĂ©ral Soler accumulèrent les retards ; et, comme la journĂ©e avançait, O'Higgins se trouva confrontĂ© Ă la majoritĂ© de l'armĂ©e royaliste dans un Ă©change de coups de feu. Posant une action dĂ©cisive (bien que dĂ©sobĂ©issant aux ordres), O'Higgins ordonna d'attaquer les lignes royalistes, dont les lignes ployèrent sous l'attaque ce qui permit Ă O'Higgins de s'y engouffrer. Les royalistes vaincus se replièrent dans une ferme Ă proximitĂ©. Dans l'intervalle, San MartĂn avait ralliĂ© la force d'accompagnement et la retraite des royalistes tourna en dĂ©route.
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Battle of Chacabuco » (voir la liste des auteurs).
- (es) Un texte de Bartolomé Mitre détaillant la bataille
Bibliographie
- (es) Agustin Toro Davila, Sintesis historico militar de Chile, Editorial Universitaria, Santiago de Chile, 1977.