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Basilique Notre-Dame-du-ChĂȘne de Vion

La basilique Notre-Dame-du-ChĂȘne de Vion est une basilique catholique situĂ© sur la commune de Vion dans la Sarthe. Elle prend son origine en 1494.

Basilique Notre-Dame-du-ChĂȘne de Vion
Image illustrative de l’article Basilique Notre-Dame-du-ChĂȘne de Vion
Extérieur de la basilique.
Présentation
Culte catholique romain
DĂ©dicataire Notre-Dame du ChĂȘne
Type sanctuaire marial diocésain
Rattachement DiocĂšse du Mans
DĂ©but de la construction 1869
Fin des travaux 1875
Architecte Paul Lemesle
Style dominant néogothique
Site web Notre Dame du ChĂȘne - Sanctuaire Marial
GĂ©ographie
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Pays de la Loire
DĂ©partement Sarthe
Ville Vion
CoordonnĂ©es 47° 48â€Č 47″ nord, 0° 16â€Č 26″ ouest
GĂ©olocalisation sur la carte : Sarthe
(Voir situation sur carte : Sarthe)
Basilique Notre-Dame-du-ChĂȘne de Vion
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Basilique Notre-Dame-du-ChĂȘne de Vion

Histoire

Les origines

Le lieu oĂč s’élĂšve aujourd’hui la basilique Notre-Dame du ChĂȘne appartenait Ă  l’ancienne province de l’Anjou, mais situĂ© prĂšs des limites du Maine. D’abord connu sous l'appellation de « ChĂȘne de la Jarriaye », il est devenu au fil du temps un sanctuaire marial. Il est dit qu’à la fin du XVe siĂšcle des pĂątres qui conduisaient leurs troupeaux dans la lande remarquĂšrent que bon nombre de colombes voltigeaient autour d'un vieux chĂȘne. IntriguĂ©s, ils restĂšrent jusqu’au soir quand ils furent les tĂ©moins de feux qui brillaient jusqu'Ă  sembler couronner d’un diadĂšme la cime de l'arbre.

Le pĂšre James Buret place la statuette de la Vierge Marie sur le chĂȘne.

Averti des faits en 1494, le curĂ© de la paroisse de Vion de l'Ă©poque, James Buret, pensa rapidement Ă  la Sainte Vierge et plaça dans le tronc du chĂȘne une statuette en terre cuite. Des villageois du pays et des environs sont alors venus dĂ©poser des fleurs accompagnĂ©es de vƓux et de priĂšres et beaucoup furent exaucĂ©s. Un jour, un jeune garçon enleva les fleurs, et lorsqu'il voulut s'Ă©loigner, il fut pris d'un fort torticolis. Ses parents l'interrogĂšrent et Ă  la suite de son aveu l’obligĂšrent Ă  rapporter lui-mĂȘme les fleurs qu’il avait soustraites, et son mal disparut aussitĂŽt. Un modeste oratoire ne tarda pas Ă  s’élever, l’affluence des fidĂšles devint de plus en plus importante et des miracles furent rĂ©pertoriĂ©s. Deux autres phĂ©nomĂšnes confirmĂšrent le lieu. Le premier est qu’à chaque fois qu’il Ă©tait dĂ©cidĂ© de transporter la statuette dans l’église paroissiale de Vion, dĂšs le lendemain elle rĂ©apparaissait sur le chĂȘne oĂč James Buret l’avait placĂ©e. Le second est l’apparition lumineuse de la Vierge au-dessus de la chapelle Ă  une vieille femme ramassant du bois prĂšs du chĂȘne.

Les restes du chĂȘne

Quant au chĂȘne protecteur de la statuette miraculeuse, le bĂ©nĂ©dictin Dom Jean-Baptiste Miret affirme que, vers la fin du XVIIe siĂšcle, plusieurs familles en conservaient des fragments auxquels on attribuait la vertu spĂ©ciale de prĂ©server de la foudre. La basilique de Notre-Dame du ChĂȘne possĂšde encore des restes de ses racines, gardĂ©es dans une chĂąsse situĂ©e sous l'autel de la chapelle latĂ©rale de Notre-Dame du ChĂȘne, Ă  gauche en entrant dans la basilique.

Les symboles bibliques du sanctuaire

Le sanctuaire exprime les 3 symboles bibliques que sont :

Chapelle, guérisons et pÚlerinage

À partir de 1515, la renommĂ©e du lieu va se dĂ©velopper et s'Ă©tendre Ă  toute la rĂ©gion. Une premiĂšre chapelle est construite Ă  la place de l'oratoire. Elle est plusieurs fois embellie puis remaniĂ©e aprĂšs 1625[1] avec l’aide d’Urbain de Laval Boisdauphin, marquis de SablĂ©. Au fil du temps, les tĂ©moignages de miracles et de guĂ©risons vont se multiplier. La guĂ©rison d’un enfant malformĂ© en 1621 va susciter un surcroĂźt d’intĂ©rĂȘt et de frĂ©quentation. Il existe trois sĂ©ries d'attestations de miracles relatives Ă  Notre-Dame du ChĂȘne. Six miracles rapportĂ©s par un pĂšlerin de SablĂ©, Étienne GrudĂ©, sept d’affilĂ© peu avant 1625 consignĂ©s dans le livret Le Pelerin de Nostre Dame, et seize rĂ©cits s'Ă©chelonnant de 1831 Ă  1858 prĂ©sentĂ©s par LĂ©on-Paul Piolin dans son histoire du pĂšlerinage[2]. Au milieu du XIXe siĂšcle, il est estimĂ© environ 60 000 pĂšlerins par an[3].

La basilique

En 1860, des prĂȘtres missionnaires diocĂ©sains viennent s'installer ainsi que des religieuses et des bĂątiments sont construits. Puis en 1864, Mgr Charles Fillion, Ă©vĂȘque du Mans, prĂ©sente le projet d’une nouvelle Ă©glise pour remplacer et agrandir la chapelle. Il est acceptĂ© en 1869 et l’église est terminĂ©e en 1875 [4]. Elle est consacrĂ©e en septembre 1891, devenant basilique mineure en 1894. Deux monuments sont construits autour, un calvaire et une copie du Saint-SĂ©pulcre[5].

Transformations depuis 1994

Depuis 1994, annĂ©e du 5e centenaire[6], de nouvelles transformations sont apportĂ©es avec la prĂ©sence de laĂŻcs[7], ainsi que l'arrivĂ©e des frĂšres de la communautĂ© Saint Jean en 2010. Actuellement, le recteur de Notre-Dame du ChĂȘne est le pĂšre Alain-Dominique Versele, et le prieur des frĂšres est le pĂšre Jean-Pierre-Marie, prieur gĂ©nĂ©ral de la communautĂ© Saint Jean de 2001 Ă  2013.

Galerie

  • Illustration de la chapelle au XVIIe siĂšcle.
    Illustration de la chapelle au XVIIe siĂšcle.
  • La guĂ©rison d’un enfant handicapĂ© en 1621.
    La guĂ©rison d’un enfant handicapĂ© en 1621.
  • L'intuition d'Élisabeth de Quatrebarbes d'entrer au Carmel.
    L'intuition d'Élisabeth de Quatrebarbes d'entrer au Carmel.
  • La basilique avant 1940.
    La basilique avant 1940.
  • L'intĂ©rieur de la basilique.
    L'intérieur de la basilique.
  • La statuette de Notre-Dame du ChĂȘne.
    La statuette de Notre-Dame du ChĂȘne.

Références

Voir aussi

Bibliographie

  • LĂ©on-Paul Piolin, La miraculeuse chapelle Notre-Dame du ChĂȘne, Tours, impr. de A. Mame et fils, 1872
  • R. P. A. BĂ©lin, Notre-Dame du ChĂȘne : Guide du pĂšlerin au Calvaire, au Saint-SĂ©pulcre et aux saints-Lieux, Les PP. Missionnaires, La chapelle-du-ChĂȘne prĂšs SablĂ© (Sarthe), 1910

Articles connexes

Liens externes

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