Barrage de Malause
Le barrage de Malause est un barrage hydroélectrique au fil de l'eau sur la Garonne France département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie.
Pays | |
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RĂ©gion | |
DĂ©partement | |
Communes | |
Coordonnées |
44° 04′ 51″ N, 0° 58′ 50″ E |
Cours d'eau |
Nombre de turbines |
2 |
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Type de turbines | |
Puissance installée |
69 MW |
Localisation
Situé sur la commune de Malause. C'est le dernier barrage sur la Garonne avant son embouchure.
Données techniques
C'est un barrage mobile Ă clapets.
Le barrage alimente par un canal de dérivation long de 15 km l'usine hydroélectrique de Golfech qui est constituée de deux turbines de type Kaplan ainsi que pour le refroidissement de la centrale nucléaire de Golfech[1]. Il est haut de 14,2 mètres pour une retenue de 15 millions de m3[2].
Lac de retenue
La retenue forme un lac de 575 ha qui arrose six communes Malause, Moissac, Boudou, Saint-Nicolas-de-la-Grave, Castelmayran et Castelsarrasin.
Historique
Construction dès 1969 (cf. remonter le temps - IGN). Mise en service en 1973[3].
En 1990, un attentat ou sabotage visant le barrage de Malause a eu lieu en y faisant de nombreux dégâts[4] - [5].
Loisirs et activités
La pĂŞche[6] et il sert aussi pour l'irrigation avec de nombreux pompage tout le long de ses berges.
Notes et références
- « Point de vue de Boudou », sur le site de la commune de Boudou (consulté le )
- « Occitanie: barrage de Malause », sur Cfbr, comité français des barrages et réservoirs (consulté le )
- « Barrage de Malause », sur le site de Malause (consulté le )
- [vidéo] Attentat barrage Malause / Le Tarn autrefois 1990 sur YouTube
- « Attentat contre un barrage dans le Tarn-et-Garonne », sur Le Monde, (consulté le )
- « La navigation sur les plans d'eau : La navigation sur le plan d’eau de Saint Nicolas de la Grave et la Garonne aval », sur federationpeche82.com (consulté le )
Articles connexes
Articles externes
- « Le barrage s'offre un pilote automatique : EDF investit près d'un million d'euros à Malause », article local réservé aux abonnés, sur La Dépêche,