Accueil🇫🇷Chercher

Autoradio

Un autoradio est le composant central d'un système de reproduction sonore installé dans un véhicule, le plus souvent de type automobile, bien qu'on en trouve aussi à bord d'autocars, camions, bateaux, engins de chantiers ou agricole, de caravanes, etc. Il permet d'écouter des émissions radiophoniques et, depuis les premiers essais menés avec des disques microsillon dans les années 1950, des enregistrements sonores analogiques ou numériques sur divers supports selon l'époque : cartouche audio, cassette audio, disque compact, clé USB, smartphone via une connexion Bluetooth, etc.

Le mot « autoradio » est formé des deux noms féminins « auto » et « radio », mais, le genre masculin du poste autoradio a finalement prévalu dans la langue française.

Un autoradio CD de marque Panasonic.
Autoradio CD haut de gamme Kenwood de 2003.

Historique

Les débuts : années 1920-1960

Au milieu des années 1920 apparaissent dans les automobiles nord-américaines des récepteurs radio à lampes. Ceux-ci requièrent une double alimentation électrique : la batterie du véhicule et une seconde batterie pour la haute tension des lampes.

En Europe, le premier récepteur pouvant être raccordé sur une batterie d'automobile est mis en vente en 1932, il s'agit de l'Autosuper AS5 de Blaupunkt, un simple boîtier de forme cubique fixé sur la colonne de direction et sur lequel les seuls réglages du volume et de la station sont possibles[1].

Ces premiers appareils délivrent un son monophonique et la recherche des stations se fait manuellement à l'aide d'un bouton rotatif. Ce condensateur variable modifie la fréquence d'accord du récepteur radio, celle-ci étant indiquée par une aiguille se déplaçant sur un cadran gradué par bande de fréquences (grandes ondes, petites ondes, et ultérieurement modulation de fréquence).

Des appareils destinés aux véhicules de transports en commun sont commercialisés à partir de 1948 par Clarion (développement et sortie d’un autoradio ainsi que d’un système de sonorisation pour bus) puis par Philips, en 1949. En 1955, La firme allemande Blaupunkt introduit la recherche automatique et la présélection des stations avec le modèle München pour autocars[2].

Les années 1960 voient l'arrivée en masse du transistor, nouveau composant qui entraîne une relative défaveur de l'autoradio, durement concurrencé par le « transistor », le récepteur radio grand public portable qui lui doit son nom. Les deux appareils sont remis en concurrence grâce à l'absence, pour les nouveaux autoradios normalisés, de tout besoin en câblage (hormis l'antenne de toit ou de gouttière), à la présence d'un antiparasitage, devenu standard sur la plupart des voitures et à l'utilisation de condensateurs variables beaucoup plus rigides que ceux de 1930, certains à diélectrique solide.

Vers la maturité : années 1960-1980

Avec l'apparition du transistor et sa généralisation au cours des années 1950, l'autoradio est libéré des contraintes du tube électronique et peut se développer rapidement. Ainsi en 1971 le taux d'équipement atteint 25,9 %[3]. Deux techniques vont contribuer à son succès. La première est la diffusion radio en modulation de fréquence (Radio FM) qui se développe au cours des années 1960, la seconde l'intégration d'un lecteur de cassette (lancée par Philips en 1963) qui permet à l'utilisateur d'écouter la musique de son choix. Rapidement l'autoradio deviendra un combiné autoradio (associant la réception radio et la lecture de cassettes) et les autoradios simples disparaîtront peu à peu. Parallèlement la stéréo s'est imposée et un grand nombre de modèles offrent l'amplification et le raccordement pour quatre haut-parleurs (deux avant et deux arrière). Cette formule restera inchangée (mais très perfectionnée) jusqu'à l'apparition du Compact Disc (CD) dans la seconde moitié des années 1980.

La standardisation

Au cours des années 1960 et 1970 les automobiles offrent peu à peu un emplacement dédié à l'autoradio dans leur planche de bord. Les modèles de l'époque sont fixés par les axes des deux potentiomètres de la face avant (réglage de volume et réglage d'accord) et une patte métallique à l'arrière. Pour les véhicules ne disposant pas d'emplacement dédié, des accessoires permettent le montage sous le tableau de bord ou dans une console centrale.

Avec le développement des modèles électroniques n'utilisant pas de potentiomètres et la nécessité d'offrir un montage plus facile, une standardisation intervient en 1984 sous la forme de norme DIN 75490 qui deviendra la norme ISO 7736. Il est ainsi possible d'intégrer facilement n'importe quel autoradio dans n'importe quel véhicule disposant d'un emplacement dans son tableau de bord. Ce n'est toutefois que la première étape de la standardisation car les raccordements électriques restent propres à chaque marque, voire chaque modèle. La seconde étape n'interviendra qu'en 1992 avec la norme ISO 10487. Les branchements essentiels s'effectuent désormais à l'aide de deux connecteurs normalisés (un pour l'alimentation, l'autre pour les haut-parleurs). La plupart des véhicules étant équipés de ces connecteurs, l'installation d'un autoradio peut s'effectuer en quelques minutes sans risque d'erreur de branchement.

La norme ISO 7736 est souvent appelĂ©e, dans la pratique, « norme DIN » ou « simple DIN » par opposition Ă  la norme dite « double DIN » offrant une hauteur double (100 mm). En effet, la surface de façade et le volume de l'appareil ont Ă©tĂ© jugĂ©s insuffisants par de nombreux constructeurs, en particulier au Japon. Les appareils Ă  cette norme sont courants au Japon et en AmĂ©rique du Nord mais elle est Ă©galement employĂ©e en Europe : la dĂ©mocratisation des Ă©crans de grande taille ne peut que conforter cette tendance. En dehors de la première monte, bon nombre de produits « double DIN » de seconde monte sont disponibles chez les diffĂ©rentes marques[4].

La principale différence entre un autoradio simple DIN (autoradio 1 DIN) et l'autoradio double DIN (autoradio 2 DIN) se trouve principalement au niveau de la taille. Un autoradio 1 DIN[5] mesure en général 17,8 x 5,4 cm. Un autoradio 2 DIN fait environ le double de la hauteur d'un autoradio simple DIN, soit 17,8 x 10 cm. A noter qu'il s'agit des dimensions de la partie arrière de l'autoradio qui s'encastre dans le tableau de bord. Les dimensions et la forme de la façade apparente sont différentes d'une marque à l'autre.

Galerie

  • Autoradio Radiomatic des annĂ©es 1970 (fabrication française)
    Autoradio Radiomatic des années 1970 (fabrication française)
  • PrĂ©sentation d'un autoradio ancienne norme avec ses deux potentiomètres, son cache de façade et sa patte de fixation
    Présentation d'un autoradio ancienne norme avec ses deux potentiomètres, son cache de façade et sa patte de fixation
  • CombinĂ© autoradio de base ancienne norme
    Combiné autoradio de base ancienne norme
  • CombinĂ© autoradio aux dimensions normalisĂ©es sur tiroir extractible (fin annĂ©es 1980)
    Combiné autoradio aux dimensions normalisées sur tiroir extractible (fin années 1980)

Les années RDS et CD

Les tuners à synthèse de fréquence sont contemporains de la libéralisation de la bande FM et accélèrent la disparition des postes « à aiguille » désormais difficiles à utiliser vu l'encombrement des ondes. Le système RDS, inventé début 1990 et quasi systématiquement implanté depuis la fin de cette même décennie permet quant à lui, par exemple, l'écoute d'une station sans interruption lors d'un déplacement et un affichage du nom de la station écoutée ou la diffusion automatique d'informations routières en temps réel.

Connues du public dès 1982, les platines CD se retrouvent quelques années plus tard dans les autoradios haut de gamme. Les premiers modèles sont commercialisés début 1985, sous la forme de lecteurs à associer à une installation existante[6] : le Pioneer CDX-1 et le Sony CDX-5, premiers arrivés seront rapidement suivis par de nombreux modèles. Là encore, une décennie suffira à supplanter l'ancien système (la cassette audio) qui amorce son déclin dans la seconde moitié des années 1990. Toutefois le prix d'un combiné avec lecteur CD reste longtemps très élevé : il se situe entre 5 et 8000 F (prix de l'époque) en 1988[7].

Le CD assoit sa domination avec l'apparition du disque enregistrable (CD-R) et sa diffusion de plus en plus importante au cours des années 1990. Dans la première moitié des années 2000, l'implantation de décodeurs MP3 et parfois WMA se répand, le support de stockage physique restant le CD-R.

Galerie

  • Le Pioneer CDX-1, premier lecteur CD automobile commercialisĂ© en France
    Le Pioneer CDX-1, premier lecteur CD automobile commercialisé en France
  • CombinĂ© autoradio CD Clarion de 2004
    Combiné autoradio CD Clarion de 2004
  • CombinĂ© autoradio CD Pioneer de 2003
    Combiné autoradio CD Pioneer de 2003
  • CombinĂ© autoradio CD Sony de 2004
    Combiné autoradio CD Sony de 2004

Le déclin d'un marché

Depuis longtemps les constructeurs automobiles proposaient des véhicules équipés d'origine d'une installation autoradio complète. Il s'agissait toutefois, le plus souvent, d'options plus ou moins coûteuses ou réservées à des versions haut de gamme. La standardisation et l'obligation pour les constructeurs de câbler complètement le véhicule (connecteurs d'alimentation, de haut-parleurs, antenne) a entraîné peu à peu l'installation d'origine de haut-parleurs et d'un autoradio. C'est la pratique dite de première monte qui s'est développée inexorablement si bien que la majorité puis la quasi-totalité des véhicules a fini par être vendue avec une installation autoradio d'origine. Il est évident que ce phénomène a entraîné, dès le début des années 2000[8], une diminution importante des ventes d'autoradios et de haut-parleurs[9] : seuls les passionnés, donc une petite minorité, trouvent un intérêt à changer l'équipement d'origine pour un autre, plus performant ou plus adapté à leurs goûts[10].

L'ère du numérique et de la dématérialisation

À la fin des années 2000, on trouve de plus en plus aisément des autoradios pouvant lire des supports sur port USB[11] (clé USB, disque dur externe). Certains modèles commencent à intégrer la technologie Bluetooth permettant l'usage de téléphone mobile, par exemple la fonction mains libres ou la lecture de fichiers audio situés sur le téléphone mobile du conducteur.

Au début des années 2010 sont commercialisés des autoradios se passant complètement de platine CD au profit, suivant les modèles, d'un port USB, d'une entrée ligne, d'une liaison Bluetooth et parfois d'un lecteur de carte SD)[12].

Multimédia

Véhicule de démonstration multimédia avec installation 5.1
Combiné avec lecteur DVD et écran rétractable Pioneer de l'année 2004

Depuis la première moitié des années 2000 se trouvent en seconde monte des autoradios avec lecteur de DVD. Ce média peut aussi, en dehors de ses capacités vidéo, être utilisé pour sa grande capacité de stockage mais, comme les autres supports optiques, il semble largement délaissé au profit des clés USB, disques durs ou cartes SD, beaucoup plus souples d'utilisation.

Au cours des années 2000, des autoradios haut de gamme se voient dotés d'écrans rétractables, ce qui leur permet de lire des films à partir du lecteur de DVD. La partie vidéo peut être associée à un système audio surround avec décodage des principales normes du marché comme le Dolby Digital et le DTS. Il convient de signaler que, pour des raisons de sécurité routière, le visionnage par le conducteur est interdit lorsque le véhicule roule, une sécurité devant l'empêcher. En revanche, on peut exploiter le système pour des écrans à destination des passagers arrière.

Terminal de l'ordinateur de bord

Depuis les années 2000 les constructeurs automobiles ont commencé à se servir autrement des possibilités des autoradios en monte d'origine en les reliant aux calculateurs du véhicule. Non seulement cela permet un système antivol difficilement contournable, mais cela permet l'affichage et la diffusion de messages d'informations et d'alertes aux conducteur.

Grâce à une liaison Bluetooth, l'autoradio du véhicule peut dorénavant se connecter avec un smartphone, une tablette, pour : soit offrir des fonctions supplémentaires au système connecté (par exemple : appel téléphonique mains libres, diffusion de contenu audio, audio d'un guidage GPS), soit se servir du dit système comme d'un terminal (affichage et clavier) aux capacités bien supérieures à la façade de l'autoradio (Affichage et calcul de la consommation, Compte-tours, etc.).

Fonctions et prestations

On retrouve dans un autoradio les éléments habituels des équipements audio : des sources (avec une possibilité de sélection), un préamplificateur (qui offre divers réglages dont le volume) et un amplificateur de puissance.

Radio

Comme son nom l'indique, un autoradio est avant tout un récepteur radio même si cette fonction a perdu beaucoup de son importance au cours des années. Dans les débuts de l'autoradio c'était la seule source aisément disponible.

  • Radio AM : La radio en modulation d'amplitude (Amplitude Modulation : AM en anglais) est surtout connue en France par les deux gammes d'ondes principalement utilisĂ©es : GO (Grandes Ondes) et PO (Petites Ondes). En France, les principales stations de radio (France Inter, Europe 1, RTL) Ă©taient, jusqu'aux annĂ©es 1980, avant tout disponibles sur les Grandes Ondes qui permettaient une rĂ©ception aisĂ©e dans la majoritĂ© des rĂ©gions. Si les modèles d'autoradio de base se contentaient de la classique bobine Ă  noyau plongeur associĂ© Ă  un cadran et une aiguille, les modèles plus Ă©voluĂ©s offraient un meilleur confort d'utilisation grâce Ă  des prĂ©sĂ©lections : une sĂ©rie de touches permettait l'accès direct aux principales stations. Ces touches pouvaient ĂŞtre soit Ă  rĂ©glage fixe (non modifiable) soit Ă  rĂ©glage au choix de l'utilisateur. Par un système Ă  mĂ©moire mĂ©canique ou par un système Ă©lectronique basĂ© sur des diodes varicap. Un certain nombre de modèles offraient Ă©galement la rĂ©ception des Ondes Courtes (OC) mĂŞme si leur exploitation en voiture n'Ă©tait guère aisĂ©e.
Autoradio Blaupunkt avec système RDS permettant l'affichage du nom des stations FM
  • Radio FM et RDS : La modulation d'amplitude ne permet qu'une qualitĂ© sonore très modeste et, pour un rendu musical convenable, la modulation de frĂ©quence s'imposait. Elle permet d'offrir une rĂ©ponse en frĂ©quence couvrant pratiquement tout le spectre audible (30 Hz Ă  16 kHz environ) mais aussi une restitution stĂ©rĂ©ophonique. Toutefois le nombre de stations, fort limitĂ© en France par le monopole d'État, n'a permis un vĂ©ritable dĂ©veloppement qu'avec la libĂ©ralisation des ondes Ă  partir de 1980. La Radio FM prĂ©sentait toutefois un inconvĂ©nient majeur pour l'automobiliste : la portĂ©e d'un Ă©metteur FM ne dĂ©passe que rarement quelques dizaines de kilomètres et, au cours d'un voyage, il fallait constamment rechercher un autre Ă©metteur diffusant le programme que l'on suivait. La solution est venue avec le système RDS dĂ©ployĂ© Ă  partir de la fin des annĂ©es 1980 et qui permet Ă  l'autoradio de rechercher automatiquement le meilleur Ă©metteur diffusant une station pour la zone oĂą il se trouve et d'en changer au fur et Ă  mesure de ses dĂ©placements. Il offre aussi l'affichage en clair du nom de la station ce qui permet d'Ă©viter toute erreur sur une bande FM souvent surchargĂ©e. En pratique, les autoradios sont donc d'abord passĂ©s de l'affichage analogique (aiguille sur un cadran) Ă  l'affichage numĂ©rique de la frĂ©quence d'accord (par utilisation d'un frĂ©quencemètre) puis au tuner Ă  synthèse de frĂ©quence (permettant une mĂ©morisation aisĂ©e de ses stations favorites) et enfin Ă  l'intĂ©gration du RDS.
Adaptateur DAB pour combiné Pioneer (1998)
  • DAB : La radiodiffusion ne pouvait rester longtemps Ă  l'Ă©cart du mouvement de numĂ©risation qui touchait tous les domaines du son. Et le monde de l'autoradio Ă©tait d'autant plus concernĂ© que le passage Ă  la radio numĂ©rique DAB permettait de rĂ©soudre bon nombre de problèmes, dont l'encombrement de la bande FM et la difficultĂ© de rĂ©ception dans certaines zones. Des dĂ©monstrations ont Ă©tĂ© organisĂ©es au cours des annĂ©es 1990 et les premiers rĂ©cepteurs DAB automobiles sont apparus sur le marchĂ© en 1998. Principalement sous la forme de modules d'extension optionnels pour les combinĂ©s haut de gamme[13] : une solution qui permettait de mettre facilement sur le marchĂ© un produit Ă  diffusion assez confidentielle. Malheureusement, en France, le DAB a rencontrĂ© nombre de rĂ©ticences si bien que son utilisation est limitĂ©e et que peu de vĂ©hicules sont Ă©quipĂ©s.

Lecture de médias

Changeur de CD Alpine et son chargeur 6 disques

Pouvoir écouter la musique de son choix est rapidement devenu une exigence des utilisateurs d'autoradio et c'est avec la cassette de Philips qu'elle s'est réalisée pour le plus grand nombre. Le combiné radio/cassette est rapidement devenu l'équipement standard et quasiment exclusif jusqu'à ce que le CD audio vienne concurrencer la cassette à la fin des années 1980 et la remplace peu à peu.

  • Cassette audio : disponible Ă  la fois sous la forme de cassettes prĂ©enregistrĂ©es (musicassette) et de modèles vierges Ă  enregistrer par l'utilisateur, la cassette Ă©tait Ă  la fois pratique, peu onĂ©reuse et convenablement rĂ©sistante aux ambiances assez rudes que l'on trouve dans un vĂ©hicule (vibrations, chaleur, froid, hygromĂ©trie). Si les mĂ©caniques les moins onĂ©reuses se contentaient de l'arrĂŞt automatique en fin de bande, la plupart des modèles fonctionnaient sur le mode dit « Auto-Reverse », la mĂ©canique changeant automatiquement le sens de dĂ©filement de la bande Ă  la fin d'une face : la lecture Ă©tait possible Ă  l'infini sans intervention du conducteur. Suivant le niveau de gamme de l'appareil, on pouvait trouver l'adaptation aux diffĂ©rents types de cassette (chrome et mĂ©tal), des rĂ©ducteurs de bruit (Dolby B et C), la recherche automatique de plage musicale et divers autres perfectionnements censĂ©s faciliter l'utilisation. La rĂ©alisation la plus prestigieuse a Ă©tĂ© celle de Nakamichi avec son combinĂ© TD1200 dotĂ© d'un système d'azimutage automatique comme les platines haut de gamme de la marque[14].
  • CD audio : si les premiers lecteurs de CD pour l'automobile sont apparus en 1985, il a fallu dix ans pour que le combinĂ© Ă  lecteur de CD devienne relativement abordable : en 1995, le prix d'accès restait de l'ordre de 2000 F (prix de l'Ă©poque)[15]. Outre le prix Ă©levĂ©, le dĂ©veloppement du CD en voiture se heurtait Ă  l'implantation quasiment universelle de la cassette et Ă  une manipulation relativement malaisĂ©e des disques par un conducteur. Une solution Ă©lĂ©gante mais onĂ©reuse a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©e par Sony et adoptĂ©e ensuite par la plupart des constructeurs : le changeur CD, apparu Ă  l'IFA de 1987[16]. Cet Ă©lĂ©ment, contenant de six Ă  douze CD suivant les modèles, se logeait dans le coffre ou sous le tableau de bord. Il Ă©tait typiquement commandĂ© depuis un combinĂ© tuner/cassette disposant de cette fonction. Cette formule permettait de conserver un lecteur de cassette tout en permettant la lecture de CD sans aucune manipulation. Le changeur a ainsi connu une pĂ©riode faste avant de dĂ©cliner face Ă  la dĂ©saffection pour la cassette et l'apparition du CD enregistrable (CD-R) puis du MP3 qui lui a enlevĂ© presque tout intĂ©rĂŞt.
  • Autres : Ă  cĂ´tĂ© de la cassette et du CD d'autres mĂ©dias ont connu une adaptation Ă  l'automobile. Populaire aux États-Unis mais peu prĂ©sente ailleurs, la cartouche 8 pistes a vite disparu face Ă  la cassette, moins chère, moins encombrante et plus rĂ©sistante. Avec l'arrivĂ©e du son numĂ©rique des mĂ©dias enregistrables ont tentĂ© de se faire une place. C'est le cas du DAT[17] et de la DCC mais, si quelques modèles de combinĂ©s l'utilisant ont vu le jour, ils n'ont jamais connu de rĂ©elle diffusion. En revanche, Sony, avec son MiniDisc, a rĂ©ussi Ă  diffuser des combinĂ©s oĂą ce format remplaçait la cassette ou le CD. Toutefois le MiniDisc, format propriĂ©taire, n'a pu se dĂ©fendre face au CD-R puis aux nouvelles sources numĂ©riques.
  • Sources dĂ©matĂ©rialisĂ©es : disque dur, USB, Carte SD, Bluetooth. La possibilitĂ© de disposer de musique sous la forme de fichiers numĂ©riques a ouvert la voie Ă  une nouvelle ère. D'abord limitĂ© aux supports optiques (CD-R et MiniDisc) l'usage des fichiers numĂ©riques s'est peu Ă  peu dirigĂ© vers d'autres supports au fur et Ă  mesure de leur disponibilitĂ©. Le premier auquel on pense est le disque dur, disponible depuis longtemps, et divers modèles d'autoradio l'ont utilisĂ© mais le transfert des fichiers sur le disque, assez contraignant, a limitĂ© son intĂ©rĂŞt. Les cartes mĂ©moires, sous la forme de carte SD ou Memory Stick, Ă©taient intĂ©ressantes mais, mĂŞme si Panasonic a prĂ©sentĂ© un modèle lisant les cartes SD dès le Mondial de l'an 2000, leurs capacitĂ©s et leur coĂ»t n'Ă©taient guère attractifs. La dĂ©matĂ©rialisation est passĂ©e avant tout par la diffusion de plus en plus importante des baladeurs numĂ©riques et des smartphones reliĂ©s Ă  l'installation autoradio soit en analogique (« dock » ou entrĂ©e ligne) soit, plus rĂ©cemment, en numĂ©rique par une liaison Bluetooth. La principale nouveautĂ© est l'apparition d'interfaces USB permettant la lecture d'une clĂ© USB ou autre support de stockage utilisant cette interface[18].

Information routière

Avec un taux d'équipement autoradio très important, la radio a été utilisée pour diffuser des informations spécifiques aux automobilistes concernant la sécurité et la circulation routière.

En France, les sociĂ©tĂ©s d'autoroutes Ă©mettent en particulier des radios d'info trafic qui couvrent 75 % du rĂ©seau autoroutier.

Deux systèmes se sont succédé : l'Autofahrer-Rundfunk-Informationssystem (ARI) et le Radio Data System (RDS). En France, leur exploitation pour la communication d'informations concernant le trafic routier a été très limitée.

Ces systèmes ont été en partie intégrés dans l'assistance de navigation du véhicule. Ceux-ci sont en concurrence avec des applications smartphones, indépendantes du véhicules, qui reçoivent d'un serveur des données agrégées d'origines diverses et les diffusent sur les ondes téléphoniques plutôt que par le réseau radio.

De nos jours des technologies de communication sans fil 5G sont expérimentées dans les autoroutes connectées pour communiquer une information routière dans un format directement compréhensible par le véhicule connecté.

RĂ©glages et correcteurs

Les autoradios peuvent être pourvus des réglages et des circuits de correction du signal suivants :

Connexions et liaisons externes

Les autoradios, en fonction de l'Ă©poque et du niveau de gamme, peuvent ĂŞtre pourvus des connexions et liaisons suivantes :

Amplification

Booster-Ă©galiseur
Amplificateur car audio Clarion 1004HA quatre canaux 4 X 80 W efficaces
Connexions et réglages d'un amplificateur quatre canaux JBL Px300.4

Amplification intégrée

L'amplification du son dans un autoradio se heurte Ă  un problème : la faible tension Ă©lectrique disponible dans le vĂ©hicule (12 volts nominaux, en pratique souvent plus de 14 volts, moteur en marche). Un simple calcul permet de constater qu'une telle tension ne permet d'obtenir qu'une puissance de 4 Ă  watts pour une impĂ©dance de charge normalisĂ©e de 4 ohms. La solution pour dĂ©passer cette limite a consistĂ© Ă  utiliser une amplification en pont (en anglais « bridge »). Avec cette formule, on peut obtenir environ 15 watts par canal (un peu plus ou un peu moins suivant la qualitĂ© des circuits) dans des conditions normalisĂ©es. Cette puissance est suffisante pour obtenir une restitution sonore de bonne qualitĂ© dans les vĂ©hicules modernes. D'autant plus que, dĂ©sormais, l'habitude est prise d'offrir quatre canaux d'amplification dans un mĂŞme autoradio, la puissance totale atteignant donc une soixantaine de watts. Pour aller au-delĂ , il faut mettre en Ĺ“uvre des solutions plus complexes (convertisseur de tension) et on se heurte au faible volume disponible d'un emplacement normalisĂ©. De ce fait, les puissances supĂ©rieures sont obtenues par l'emploi d'un amplificateur externe. Les modèles de combinĂ©s autoradio haut de gamme destinĂ©s Ă  servir de base Ă  une installation complexe ne comportent souvent aucun amplificateur de puissance mais uniquement des sorties ligne car ils sont destinĂ©s Ă  ĂŞtre reliĂ©s Ă  des amplificateurs externes, seuls capables de fournir la puissance nĂ©cessaire Ă  ce type d'installation.

La puissance étant un argument de vente, la puissance annoncée par les constructeurs et les publicités, généralement baptisée « puissance MAX » ou similaire, est souvent surévaluée : ainsi un autoradio standard 4 X 15 W est souvent présenté comme offrant 4 X 50 W. Le calcul étant basé sur des paramètres tels que la puissance crête-crête, la puissance crête absorbée et ne tenant aucun compte de la distorsion. Il faut également tenir compte, surtout pour les modèles anciens ou de faible coût, du nombre réel de canaux d'amplification : deux canaux répartis sur quatre haut-parleurs offrent une puissance inférieure de moitié à quatre canaux d'amplification.

Depuis les années 1980 environ, l'amplification est réalisée par des circuits intégrés analogiques (exemples : TDA20xx ou TDA72xx), car ils contiennent des dispositifs de protection intégrés (surchauffe, court-circuit, inversion de polarité, charges inductives), ce qui permet de les utiliser dans un environnement difficile. Leur encombrement réduit est aussi un atout. Le boîtier standardisé ne permet pas de placer facilement un radiateur pour les refroidir. Ainsi, la semelle de ces circuits intégrés est souvent fixée à la carcasse de l'autoradio, qui se charge d'évacuer la chaleur.

Amplification externe

Le choix de l'amplification externe s'impose dès qu'on souhaite obtenir une puissance élevée, supérieure à celle que peut fournir une amplification « en pont » (environ 15 W/4 ohms par canal). L'amplification en pont ne s'est imposée que très progressivement au cours des années 1980. La puissance de nombreux modèles d'autoradio s'en tenait à 2 X 4 W environ.

Pour obtenir une puissance plus adaptĂ©e Ă  la reproduction de musique Ă  un niveau convenable, une solution a Ă©mergĂ© : le booster, souvent sous la forme d'un booster-Ă©galiseur, lequel associait la fonction booster Ă  un Ă©galiseur. Cet Ă©lĂ©ment comportait deux ou quatre canaux d'amplification en pont fournissant donc une puissance de l'ordre de 30 ou 60 watts efficaces. Le raccordement s'effectuait sur les sorties haut-parleurs de l'autoradio, le booster leur fournissant une impĂ©dance de charge de l'ordre d'une trentaine d'ohms[19]. Ce type d'entrĂ©e qui a longtemps perdurĂ© et qu'on peut toujours trouver parfois sur des amplificateurs rĂ©cents pallie l'absence de sortie ligne sur la plupart des autoradios de l'Ă©poque. En parallèle avec cette entrĂ©e dite « haut niveau », l'amplificateur peut comporter une entrĂ©e ligne classique. La partie Ă©galiseur est constituĂ©e d'un Ă©galiseur graphique offrant typiquement cinq Ă  dix bandes de frĂ©quences. Il permet de bien mieux contrĂ´ler le son et de corriger ses dĂ©fauts que les correcteurs de timbre intĂ©grĂ©s dans les combinĂ©s de l'Ă©poque. Le booster-Ă©galiseur Ă©tait donc un moyen simple et relativement peu onĂ©reux d'amĂ©liorer une installation autoradio.

Les amplificateurs externes proprement dits sont des modèles de forte puissance permettant de dépasser la limite de la technique d'amplification en pont. Pour cela, ils utilisent une alimentation permettant d'élever la tension disponible suivie d'un amplificateur audio classique ou, plus récemment, une amplification en classe D offrant un rendement très supérieur donc une consommation électrique et un échauffement plus faibles. Généralement les amplificateurs intègrent des filtres électroniques, parfois des correcteurs, et peuvent se configurer en pont. Avec un modèle comportant de nombreux canaux (4 à 6, voire plus) on peut obtenir tout ce qui est nécessaire pour filtrer et amplifier une installation complexe. La puissance peut atteindre plusieurs centaines de watts efficaces ce qui pose alors des problèmes d'alimentation électrique, la batterie et l'alternateur du véhicule pouvant se révéler insuffisants. Par ailleurs, les amplificateurs doivent disposer d'une ligne d'alimentation directe depuis la batterie : le câblage d'origine des véhicules n'étant pas prévu pour fournir des courants aussi élevés[20]. L'installation et le câblage d'amplificateurs de forte puissance exige du soin et des compétences sous peine de graves déboires (panne, voire incendie).

Stratégies antivol

L'autoradio est un objet de valeur facile à voler et facile à revendre. Les véhicules étant souvent laissés dans la rue sans surveillance il n'est pas étonnant que le vol d'autoradio se soit développé conjointement avec le marché de l'autoradio et la sophistication des produits. Un grand nombre de techniques ont été proposées pour tenter de réduire le risque de vol et certains modèles ont combiné plusieurs techniques. Aucune n'est totalement efficace et les plus efficaces comme l'intégration par le constructeur automobiles ou le multiplexage limitent la liberté de choix de l'utilisateur.

  • Systèmes Ă  tiroir : l'autoradio est montĂ© dans un tiroir amovible muni d'une poignĂ©e, que le chauffeur enlève du vĂ©hicule. Obsolète depuis le milieu des annĂ©es 1990 en raison de la contrainte apportĂ©e : un autoradio est relativement encombrant et lourd.
  • Systèmes Ă  code : la mise en service de l'autoradio requiert l'introduction d'un code secret au clavier. Certains modèles utilisent un code fixĂ© par le fabricant, d'autres un code choisi par l'utilisateur. Comme avec tous les codes dans le domaine grand public un des problèmes est l'oubli du code par le propriĂ©taire. Le problème principal est toutefois que le pouvoir de dissuasion du système est rĂ©duit : la prĂ©sence d'un code antivol n'est pas systĂ©matique. Et le voleur peut Ă©galement espĂ©rer trouver le code, car certains fabricants permettent de rĂ©cupĂ©rer le code avec le numĂ©ro de sĂ©rie de l'appareil. Les codes de ces fabricants sont donc disponibles sur Internet.
  • Systèmes Ă  carte : mis en Ĺ“uvre essentiellement par Blaupunkt dans les annĂ©es 1990, le fonctionnement de l'autoradio requiert introduction d'une carte de sĂ©curitĂ© au format carte de paiement. Système obsolète.
  • Façade amovible : apparu Ă  la fin des annĂ©es 1990, la façade ou une partie essentielle de la façade de l'autoradio comportant l'affichage et les commandes peut ĂŞtre retirĂ©e et emportĂ©e par le conducteur. Ce système est un des rares Ă  perdurer car il est assez pratique (volume et poids rĂ©duit de la partie Ă  emporter), bien que contraignant, et relativement efficace.
  • Systèmes Ă  dissimulation : le principe consiste Ă  faire basculer la face avant ou Ă  la masquer par un volet pour ne prĂ©senter qu'un rectangle de plastique noir, comme si l'emplacement autoradio Ă©tait vide. Très pratique mais l'efficacitĂ© dĂ©pend de la qualitĂ© de la rĂ©alisation : le volet ne doit pas laisser penser qu'il cache quelque chose.
  • IntĂ©gration : l'autoradio est intĂ©grĂ© d'origine au vĂ©hicule, son connecteur n'est plus au format DIN, et sa face avant fait partie du tableau de bord. L'inconvĂ©nient Ă©vident est l’impossibilitĂ© de choisir ou de modifier l'installation. Cela n'empĂŞche cependant pas des vols d'avoir lieu car ce type d'appareil se revend Ă©galement[21].
  • Multiplexage : la face avant de l'autoradio sert d'interface pour rĂ©gler certaines des fonctions du vĂ©hicules (climatisation, options de confort ou d'automatisation). L'autoradio et le calculateur de la voiture sont appairĂ©s et possèdent chacun un identifiant numĂ©rique (gĂ©nĂ©ralement le code VIN du vĂ©hicule). Un autoradio non dĂ©clarĂ© (par un garagiste de la marque du vĂ©hicule et possĂ©dant un Ă©quipement informatique ad-hoc) ne fonctionnera donc tout simplement pas. LĂ  encore, le changement d'autoradio devient complexe voire pĂ©nalisant.

Galerie

  • CombinĂ© Kenwood 6090 en position de fonctionnement
    Combiné Kenwood 6090 en position de fonctionnement
  • CombinĂ© Kenwood 6090 façade dissimulĂ©e
    Combiné Kenwood 6090 façade dissimulée
  • CombinĂ© Kenwood 6090 façade retirĂ©e
    Combiné Kenwood 6090 façade retirée

Intégration

On appelle « autoradio de première monte » l'autoradio installé de série en usine par le constructeur du véhicule. Le constructeur automobiles ne s'est pas pour autant improvisé constructeur d'autoradio : les produits installés en première monte, s'ils sont généralement conçus en association avec le constructeur automobiles, sont fabriqués par les mêmes sociétés qui proposent des produits de deuxième monte. Même s'ils ne portent aucune marque ou celle du constructeur automobiles. Ce principe s'étend à tous les éléments de l'installation autoradio et, en particulier, aux haut-parleurs.

L'« autoradio de deuxième monte » est celui qui est installé par le propriétaire du véhicule après son acquisition.

Hi-Fi embarquée

Il s'agit, comme avec la chaîne hi-fi de salon, de restituer la musique avec pour but d'obtenir la meilleure qualité possible. Ces installations peuvent, en fonction des desiderata du propriétaire du véhicule, être utilisées au quotidien ou au contraire conçues pour des concours et exhibitions.

Côté matériels employés, on retrouve :

Sono

Du simple montage de haut parleurs en plage arrière aux configurations orientées tuning, le but est double : davantage de grave et davantage de volume sonore.

Parmi les moyens employés, l'adjonction d'un caisson ou d'un haut-parleur de grave de fort diamètre (subwoofer en anglais) est quasi systématique. Globalement la recherche est celle de la puissance et de l'impact du grave.

Concours d'installations car audio

À l'initiative de marques, de revendeurs et d'installateurs, divers concours d'installations car audio ont vu le jour pour promouvoir cette activité. L'organisation la plus connue, IASCA (International Auto Sound Challenge Association), est d'origine américaine et il existe des sections dans le monde entier, dont la France[22]. Des organisations concurrentes ont vu le jour dans divers pays.

Les concours comportent diverses catĂ©gories (amateur, professionnel, etc.) et divers types de compĂ©tition comme la qualitĂ© sonore, la qualitĂ© et l'originalitĂ© de l'installation[23]. Le concours de pression acoustique est un des plus connus. Dit concours « SPL » (pour « Sound Pressure Level »), il consiste Ă  produire, pendant un court instant, la pression acoustique la plus importante possible Ă  l'intĂ©rieur de l'habitacle d'un vĂ©hicule. Le record du monde dĂ©passe 180 dB, c'est-Ă -dire autant qu'un dĂ©collage de fusĂ©e. La mesure s'effectue avec un sonomètre spĂ©cial et un microphone Ă©talonnĂ© dans une bande de frĂ©quences limitĂ©e au grave et surtout sans personne dans le vĂ©hicule. Les moyens employĂ©s comprennent des subwoofers spĂ©cifiques Ă  très forte puissance admissible, des amplificateurs audio, des batteries d'accumulateurs, une insonorisation massive de la carrosserie et divers renforts pouvant doubler le poids du vĂ©hicule.

Galerie

  • VĂ©hicule de dĂ©monstration au Mondial 2004
    Véhicule de démonstration au Mondial 2004
  • VĂ©hicule de dĂ©monstration au Paris Tuning Show 2003
    Véhicule de démonstration au Paris Tuning Show 2003
  • VĂ©hicule de dĂ©monstration au Paris Tuning Show 2004
    Véhicule de démonstration au Paris Tuning Show 2004

MĂ©dias et expositions

La zone du car audio au Paris Tuning Show 2004

L'autoradio, sous ses différentes déclinaisons, a suscité avec son développement au cours des années 1980 l'apparition d'une presse spécialisée et aussi de rubriques plus ou moins régulières dans la presse automobile ainsi que dans la presse spécialisée dans le son.

En France, les principales expositions liées au monde de l'automobile, le Mondial de l'automobile de Paris, Equip'Auto, Paris Tuning Show, ont offert une section dédiée au son dans l'automobile, plus ou moins étoffée suivant les époques, avec des stands des principales marques. Auto Stéréo était le principal magazine spécialisé ; apparu au printemps 1980 il a disparu avec le déclin du marché début 2003. Les autres magazines, comme Auto Son Magazine, ont eu une vie beaucoup plus brève.

Avec le déclin du marché de seconde monte, tout cela a largement disparu et les passionnés ne se retrouvent guère que sur des sites et forums Internet.

Marques

Liste des principales marques du monde de l'autoradio, classées en deux catégories : les généralistes (grandes marques proposant une offre très complète de tous les types de produits) et les spécialisées (marques plus ou moins importantes spécialisées dans un ou quelques types de produits).

Il existe une multitude de petites marques. Par ailleurs certaines marques, tout en ayant eu une activité importante, ont quitté le domaine.

Généralistes

Spécialisées

  • Caliber
  • Focal
  • Infinity
  • JBL
  • Kicker
  • MTX
  • Phoenix Gold
  • Phonocar
  • Rockford-Fosgate

Notes et références

  1. Vintage Autoradio Blaupunkt - antique-autoradio-madness.org
  2. Accessoires et installations Autocar - antique-autoradio-madness.org
  3. « Éléments pour une histoire du public des postes à transistors en France », sur Cairn.info (consulté le )
  4. « Autoradios Double DIN », sur Kenwood France (consulté le )
  5. « Autoradio GPS 1 DIN 2 DIN », sur Gps Autoradio (consulté le )
  6. Pierre Golfier, « Le Compact-Disc auto est arrivé », Auto-Stéréo, vol. 39,‎ , p. 21
  7. Jean-Pierre Roche, « Compact-Disc et DAT », Auto-Stéréo, vol. 74,‎ , p. 76
  8. « GFK : Marché français de l’Électronique Grand Public », sur afjv.com, (consulté le )
  9. « L'autoradio cherche la sortie du tunnel », sur 20minutes.fr, (consulté le )
  10. « Histoire de l'autoradio, un long fleuve tranquille - Player Top », sur www.player-top.fr (consulté le )
  11. Paris Tuning Show 2007 : quoi de neuf dans le car audio ? - Turbo
  12. « L'autoradio CD va-t-il disparaître ? », sur largus.fr (consulté le )
  13. Jean-Pierre Roche, « DAB Premier coup d'œil… », Auto-Stéréo, vol. 183,‎
  14. Jean-Pierre Roche, « Nakamichi Platine tuner/cassette TD1200 », Auto-Stéréo, vol. 22,‎ , p. 45
  15. « Guide d'Achat 1995 », Auto-Stéréo, vol. 147,‎ , p. 58
  16. Jean-Pierre Roche, « Berlin 87 La leçon du futur », Auto-Stéréo, vol. 66,‎ , p. 20
  17. Jean-Pierre Roche, « Le DAT arrive », Auto-Stéréo, vol. 67,‎ , p. 20
  18. « Autoradio GPS, Achat poste radio DVD Android Bluetooth pour auto. - www.autoradio-1001.com », sur www.autoradio-1001.com (consulté le )
  19. Jean-Pierre Roche, « La puissance, amplificateurs et boosters », Auto-Stéréo, vol. 52,‎
  20. Jacquemin Vidal, « Les secrets de l'alimentation », Tuning & Sound, vol. 3,‎ , p. 66
  21. « Coup d'arrêt dans la série de vols de GPS de berlines de luxe », leparisien.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  22. (en) Europe - IASCA Worldwide, Inc.
  23. (en) Rules - IASCA Worldwide, Inc.

Annexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.