Augustine Leriche
Augustine Leriche, née le à Paris et morte le à Dax, est une actrice de théâtre et chanteuse française.
Naissance | |
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Décès |
(Ă 81 ans) Dax |
SĂ©pulture | |
Nationalité | |
Activité | |
Famille |
Jeanne Cheirel (nièce), Léon Leriche, Paul Leriche (neveux) ; Micheline Cheirel (petite-nièce) |
Père |
Louis Leriche |
Fratrie |
Alexandrine Leriche ; Charles Leriche |
Parentèle |
Jeanne Cheirel (nièce) |
Biographie
Famille
Née en 1856 à Paris, fille naturelle d'Aglaé Colette Baltazar, Augustine Leriche est reconnue en 1873 par le comédien Louis Leriche (1816-1890)[1]. Ayant reconnu deux autres enfants naturels, il est à l'origine d'une lignée d'artistes dramatiques[2] : Alexandrine Leriche[Note 1], mère de Jeanne Cheirel, Léon Leriche et Paul Leriche, lui-même père de Micheline Cheirel ; Charles Leriche[Note 2].
Carrière
Augustine Leriche tient dès l'âge de neuf ans des rôles d'enfants au théâtre de Beauvais et parait à la Comédie-Française dans Le Supplice d'une Femme d'Émile de Girardin. Elle débute en 1879 aux Variétés, dans La Femme à Papa. Ensuite, elle joue Nana, Pot-Bouille, de Zola, à l'Ambigu, elle chante Rip aux Folies-Dramatiques.
Sa carrière est diverse. Elle se fait applaudir aussi bien au Châtelet, dans Catherine de Russie, que dans Tartarin sur les Alpes d'Alphonse Daudet à la Gaîté ou Lysistrata au Grand-Théâtre. Au Palais-Royal, elle crée Coralie et Compagnie, La Revanche d'Eve, Le Compartiment de Dames seules.
C'est à l'Athénée qu'elle reste le plus longtemps. Elle y créé L'Amour mouillé, Le Prince Consort en 1903, et Triplepatte en 1905, et, plus tard, Les Bleus de l'Amour en 1910, L'Amour en cage en 1911, et enfin en 1919, Amour quand tu nous liens, et, en 1922, Atout... cœur. Elle joue aussi au théâtre Sarah Bernhardt, aux Bouffes-Parisiens, aux Variétés, aux Folies-Dramatiques, Le Billet de logement en 1901, à l'Odéon, Le Poussin en 1909. À la Porte-Saint-Martin, elle crée le rôle de la Pintade dans Chantecler en 1910[3].
Elle passait l'été au château de Pampou à Tournedos-sur-Seine[4] - [5].
Morte en 1938 à Dax[6]où elle s'était retirée quelques années plus tôt, elle est inhumée au cimetière du Père-Lachaise (90e division)[7].
Théâtre
- 1879 : La Femme à Papa d'Alfred Hennequin et Albert Millaud au théâtre des Variétés[Note 3]
- 1892 : Lysistrata de Maurice Donnay au Grand-Théâtre.
- 1896 : François les bas-bleus aux Folies-Dramatiques[8] - [9].
- 1899 : Coralie et Compagnie d’Albin Valabrègue au théâtre du Palais-Royal
- 1901 : Le Billet de logement d’Antony Mars au théâtre des Folies-Dramatiques
- 1903 : Le Prince consort de Léon Xanrof au théâtre de l'Athénée
- 1905 : Triplepatte de Tristan Bernard au théâtre de l'Athénée
- 1907 : La Maîtresse de piano de Félix Duquesnel et André Barde avec Gabrielle Dorziat au théâtre Sarah Bernhardt[Note 4]
- 1908 : Un coup de foudre de LĂ©on Xanrof au Folies dramatiques[Note 5] - [10].
- 1908 : Madame Bluff, comédie en trois actes d'Alexandre Debray aux Bouffes-Parisiens[11]
- 1909 : 4 fois 7, 28 comédie en trois actes de Romain Coolus aux Bouffes-Parisiens[12].
- 1909 : La Revanche d'Eve d'Antony Mars et Alphonse de Beil au théâtre du Palais-Royal [Note 6].
- 1908 : Le Poussin comédie en trois actes d' Edmond Guiraud à l'Odéon[13].
- 1910 : Chantecler d'Edmond Rostand, théâtre de la Porte-Saint-Martin[14].
- 1910 : Les Bleus de l'amour de Romain Coolus au théâtre de l'Athénée
- 1911 : L'Amour en cage d’André de Lorde au théâtre de l'Athénée
- 1912 : Le Coup d'État de Maurice Vaucaire et Fernand de Croidelys
- 1914 : Ma tante d'Honfleur, comédie en trois actes de Paul Gavault au théâtre des Variétés[15].
- 1917 : Le Compartiment des dames seules de Maurice Hennequin au théâtre du Palais-Royal
- 1919 : Amour, quand tu nous tiens de Romain Coolus au théâtre de l'Athénée
- 1922 : Atout... cœur ! de Félix Gandéra au Théâtre de l'Athénée
- 1922 : La Sonnette d'alarme de Maurice Hennequin au théâtre de l'Athénée
Opérettes
- 1896 : Madame Putiphar, opérette en trois actes, d'Ernest Depré et Léon Xanrof, musique d'Edmond Diet, théâtre de l'Athénée[16].
- 1897 : Le Cabinet Piperlin, comédie-bouffe de Paul Burani et Hippolyte Raymond, musique d'Hervé et Gardel-Hervé, théâtre de l'Athénée[17].
Notes et références
Notes
- Née en 1848 Joséphine Alexandrine Baltazar, d'Aglaé Colette Baltazar, et reconnue par Louis Leriche en 1873.
- NĂ© en 1872 de Louise PĂ©tronille Coninckx et reconnu par Louis Leriche en 1886.
- "La femme Ă Papa" sur data.bnf.fr
- "La maîtresse de piano" sur data.bnf.fr
- "Un coup de foudre" sur data.bnf.fr
- "La revanche d'Eve" sur data.bnf.fr
Références
- « Généalogie de Louis Denis Michel Leriche », sur Geneanet, (consulté le )
- Jean Carlier, « Micheline Cheirel monte sur la scène de la Renaissance en rêvant de faire jouer son mari (Paul Meurisse) dans « son » théâtre », sur Gallica, Combat, (consulté le ), p. 2
- André Warnod, « Augustine Leriche est morte », Le Figaro, no 154,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
- Comoedia du 26 septembre 1908
- Comoedia du 7 juin 1911
- Table décennale des décès 1933-1942, Dax, Archives départementales des Landes [lire en ligne](vue 82/95)
- Notice d'Augustine Leriche sur www.appl-lachaise.net
- Théâtre des Folies-Dramatiques, 1896 sur Gallica
- Le Photo-programme de 1896
- Comoedia du 16 avril 1908
- Comoedia du 26 septembre 1908
- Comoedia du 30 janvier 1909
- Comoedia du 5 décembre 1908
- Edmond Rostand, Chantecler : pièce en quatre actes, en vers, Paris, Charpentier et Fasquelle, , 244 p. (lire en ligne)
- Le Figaro du 19 mars 1914
- Le Photo-programme de 1896
- Le Photo-programme de 1897
Liens externes
- Ressource relative au spectacle :
- Iconographie d'Augustine Leriche lire en ligne sur Gallica.
- Dessins de théâtre de Yves Marevéry lire en ligne sur Gallica.