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Augustin-René-Louis Le Mintier

Augustin-René-Louis Le Mintier est le dernier évêque de Tréguier du à 1790, date de la suppression définitive de l'ancien diocèse de Tréguier, l'un des sept diocèses historiques bretons qui ont pour origine les Sept saints fondateurs de la Bretagne, ici Saint Tugdual.

Augustin-René-Louis Le Mintier
Image illustrative de l’article Augustin-René-Louis Le Mintier
Biographie
Naissance
SĂ©vignac
Ordination sacerdotale
Décès
Londres
Évêque de l'Église catholique
Ordination Ă©piscopale
Dernier évêque de diocèse de Tréguier
–
Abbé de l'Église catholique
Abbé commendataire de l'Abbaye Notre-Dame de Melleray.
–

Blason
Deus meus omnia sunt (Dieu est mon tout).
.html (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Il a fait construire en 1785 la flèche de la cathédrale de Tréguier.

Biographie

Monseigneur Le Mintier, (1729-1801), fils d'Augustin-André Le Mintier (1700-1773), seigneur de Saint-André, et d'Yvonne-Jacquemine Le Mintier, est descendant d'une ancienne famille de la noblesse bretonne originaire de La Motte Basse, en Le Gouray (Côtes-d'Armor). Il est né le , au château de Limolëan, à Sévignac. Il est le deuxième d'une famille de dix enfants.

Il fait ses études secondaires au collège de Saint-Brieuc. Il reçoit la tonsure à Paris en 1751 de Mgr Christophe de Beaumont. Il est ordonné prêtre à Saint-Malo en 1753. Il est docteur en Théologie de La Sorbonne, en 1757. Il est nommé vicaire général de Dol en 1759, grand-vicaire de l'évêché de Saint-Brieuc en 1766, puis à l'évêché de Rennes en 1769. Il est désigné comme abbé commendataire de l'Abbaye Notre-Dame de Melleray en 1776. Nommé évêque de Tréguier, il est sacré dans l'Église du Couvent des Feuillants, à Paris, Rue Saint-Honoré, le , par Mgr de Girac, évêque de Rennes, assisté de Mgr de Lubersac, son prédécesseur et de Mgr de La Marche, évêque de Léon.

Il est le dernier évêque de Tréguier. Successeur de monseigneur Jean-Baptiste-Joseph de Lubersac, il avait pris possession de son siège épiscopal en 1780 et devait le perdre dix ans plus tard, lors de la suppression de l'évêché par la Révolution Française, le (décret du ).

Adepte de la Réforme catholique, pieux et instruit, Mgr Le Mintier exerce son ministère avec dynamisme. Il consacre solennellement en 1782 l'église de Langoat, puis en 1783; celle de Pleudaniel. Il promulgue l'enseignement du breton et publie un catéchisme en breton en 1783. Il fait construire la flèche de la cathédrale de Tréguier qui sera inaugurée en 1785.

Il se signale à l'attention des commissaires de la Révolution en prenant une position ferme contre la Constitution civile du clergé et en publiant un mandement contre-révolutionnaire destiné au clergé du Trégor et aux fidèles[1]. Convoqué devant le Tribunal du Châtelet à Paris, à l'instigation de l'abbé de Pradt, membre de l'Assemblée Constituante, le , il est acquitté et rentre triomphalement à Tréguier. Mais, victime de la vindicte des révolutionnaires qui viennent l'injurier jusque dans sa cathédrale, il doit quitter son palais épiscopal. Après un temps de retraite dans le château familial de Boisriou, dans la famille Le Borgne de Coëtivy, en Trévou-Tréguignec,il va s'exiler le à Jersey, accompagné de son valet de chambre, Pierre Taupin. La femme de ce dernier, mère de 5 enfants, fut guillotinée le , sur la place du Martray, pour avoir caché des prêtres réfractaires. Pierre Taupin, de retour en Bretagne, se vengea de la mort de sa femme en exécutant le président du tribunal révolutionnaire qui l'avait condamnée. Envoyé en déportation à Cayenne, il s'en est évadé et a rejoint la Bretagne où il devint chef des chouans à Pommerit-Jaudy, entre Lannion et Tréguier.

À Jersey, Monseigneur Le Mintier réunit autour de lui un grand nombre de prêtres et de séminaristes proscrits, victimes de la Constitution civile du clergé. Il procède à des ordinations et devient le soutien des exilés. Devant la menace d'invasion des troupes révolutionnaires françaises, il doit quitter Jersey pour gagner l'Angleterre où il réside à Londres, chez madame de Catuelan-Le Merdy, veuve du président du Parlement de Bretagne, jusqu'à sa mort survenue le 21 janvier 1801. Il est inhumé au cimetière de Saint-Pancrace à Londres. L'abbé de Chateaugiron, prêtre du diocèse de Rennes, qui faisait partie de son entourage, prononce son éloge funèbre. Ses cendres seront rapatriées plus d'un demi-siècle plus tard, le , et déposées dans la cathédrale Saint-Tugdual de Tréguier[2].

Lettre du roi Louis XVI à Monseigneur Le Mintier, évêque de Tréguier (Extraits)

  • Vous connaissez les troubles qui dĂ©solent mon royaume; vous savez que dans plusieurs provinces, des brigands et des gens sans aveu s'y sont rĂ©pandus et que, non contents de se livrer eux-mĂŞmes Ă  toutes sortes d'excès, ils sont parvenus Ă  soulever l'esprit des habitants des campagnes, et portant l'audace jusqu'Ă  rĂ©pandre de faux arrĂŞts de mon Conseil, ils ont persuadĂ© qu'on exĂ©cuterait ma volontĂ©, ou qu'on rĂ©pondrait Ă  mes intentions en attaquant les châteaux et en y dĂ©truisant les archives et les divers titres de propriĂ©tĂ©...
  • ... Tant de maux, tant d'affliction ont oppressĂ© mon âme, et après avoir employĂ©, de concert avec l'AssemblĂ©e Nationale, tous les moyens qui restent en mon pouvoir pour arrĂŞter le cours du dĂ©sordre, averti par l'expĂ©rience des bornes de la sagesse humaine, je veux implorer publiquement le secours de la divine providence, espĂ©rant que les vĹ“ux de tout un peuple toucheront un Dieu de bontĂ©, et attireront sur le royaume les bĂ©nĂ©dictions dont il a tant besoin...
  • ... Venez donc Ă  mon aide, venez au secours de l’État par vos exhortations et par vos prières; Je vous y invite avec insistance et je compte sur votre zèle et sur votre obĂ©issance. Sur ce, je prie Dieu qu'il vous ait; Mgr l'Ă©vĂŞque de TrĂ©guier, en sa sainte garde.
  • Fait Ă  Versailles le . SignĂ© LOUIS.

Mandement de Mgr l'évêque de Tréguier (Extraits)

Monseigneur Le Mintier ordonne des prières publiques pour le rétablissement de l'ordre et de la paix dans l'intérieur du royaume

  • Augustin RenĂ© Louis Le Mintier, par la misĂ©ricorde de Dieu et la grâce du Saint-Siège et aux fidèles de notre diocèse apostolique, Ă©vĂŞque de TrĂ©guier, conseiller du roi en tous ses conseils, etc. au clergĂ© sĂ©culier.
  • ... Nous ne pouvons, nos très chers frères, vous peindre les sentiments que nous avons Ă©prouvĂ©s Ă  la lecture de la lettre touchante dont le roi nous a honorĂ©...
  • ... Dans la crise gĂ©nĂ©rale qui agite le royaume que des esprits ennemis de toute domination ont fait naĂ®tre, quand des libellistes fougueux fermentent, non plus en secret et dans les tĂ©nèbres, mais par des Ă©crits incendiaires rĂ©pandus avec audace, dĂ©vorĂ©s avec aviditĂ©; Dans ces jours malheureux, oĂą le premier, le plus illustre trĂ´ne de l'univers est Ă©branlĂ© jusque dans ses fondements; lorsque les mouvements convulsifs de la capitale se font sentir dans les provinces les plus reculĂ©es de l'Empire Français; serait-il permis aux Ă©vĂŞques de garder un coupable silence ? ...
  • ... Puisse le flambeau de la religion et de la raison dissiper les nuages de la calomnie et de l'erreur. Puisse le jour du repos et du bonheur, succĂ©der Ă  la tempĂŞte dont nous sommes menacĂ©s.
  • ... Puisse ce règne que nous avons vu commencer sous les plus heureux prĂ©sages, devenir encore le règne de la paix, de la gloire et de l'abondance.
  • ... Nous recommandons aux fidèles d'assister aux processions avec piĂ©tĂ© et Ă  chacun d'eux de prier en particulier, pour la conservation du roi, de la reine, de monseigneur le dauphin, de toute la famille royale, et pour la paix, l'union, et la concorde gĂ©nĂ©rale du royaume...
  • DonnĂ© Ă  TrĂ©guier en notre palais Ă©piscopal le , signĂ© Augustin RenĂ© Louis, Ă©vĂŞque de TrĂ©guier.

Réponse des communes du Trégor (Extraits)

Les municipalités de Morlaix, Lannion, La Roche-Derrien et Pontrieux se réunissent le à Tréguier et publient la réponse suivante à l'adresse des syndics de paroisse.

Nos chers frères et amis,

Nous ne pouvons voir avec indifférence les nouvelles tentatives que l'on fait pour diminuer la confiance que nous devons avoir dans les États-Généraux. Nous ne pouvions nous attendre à trouver dans notre évêque le dépréciateur des travaux de l'Assemblée Nationale et du soin qu'elle prend pour soulager le peuple. Déjà, elle a prononcé l'abolition d'une foule d'abus: les droits de dîmes, de moulins, les corvées,la milice, le franc-fief et ce sont les premiers avantages qui nous sont assurés en l'annonce d'une quantité d'autres dont nous jouirions si l'intérêt personnel ne s'y était opposé. C'est ce même intérêt qui a dicté le mandement de notre prélat. Il est gentilhomme breton. Il fut pendant six mois député des siens pour empêcher la représentation du Tiers aux États Généraux...

Son mandement qui ne devait avoir d'autre but que de commander les prières ordonnées par le roi, pour la paix et la tranquillité, est une invitation à la révolte...

Nous avons cru ne pouvoir nous dispenser de le dénoncer à l'Assemblée Nationale et au Garde des Sceaux...

Opposition de Mgr Le Mintier à la Constitution civile du Clergé (Extraits)

Mgr Le Mintier s'oppose à la Constitution civile du clergé promulguée le et adresse aux prêtres du Trégor une adresse . Il obtient 225 signatures pour refuser le serment.

  • Le schisme dont nous sommes prochainement menacĂ©s vous alarme et vous afflige sans doute . Je me persuade que vous dĂ©sirez ne rien omettre de ce qui dĂ©pend de vous pour en empĂŞcher l'Ă©tablissement. Je crois que ce qu'il y a de mieux Ă  faire est de nous rĂ©unir et de dĂ©clarer unanimement que nous regarderons comme intrus tout ecclĂ©siastique promu Ă  l'Ă©piscopat ou prĂ©posĂ© du gouvernement d'une paroisse suivant les formes nouvelles, jusqu'Ă  ce qu'elles soient adoptĂ©es par l'Église et que nous communiquerons avec eux a divinis.

Publication Ă  Londres

À Londres, Mgr Le Mintier compose des écrits et notamment un livret de 16 pages intitulé Dissertation concernant la promesse de fidélité exigée des prêtres catholiques par le nouveau gouvernement de France. Il soutient que cette promesse n'est pas licite et il présente la défense des droits au trône de France du roi Louis XVIII en exil.

Oraison funèbre de Monseigneur Le Mintier

L'abbé de Chateaugiron a prononcé à Londres l'oraison funèbre de Mgr Le Mintier le .

  • Extraits : La mort de Monseigneur Le Mintier causa une grande Ă©motion, non seulement dans le clergĂ© de France rĂ©sidant Ă  Londres et dans toutes les parties de l'Angleterre, mais aussi dans tous les ordres et classes de l'Ă©migration. D'une voix unanime, la justice publique proclama qu'en sa vĂ©nĂ©rable personne, l'Église gallicane venait de perdre une de ses premières lumières, le clergĂ© en gĂ©nĂ©ral, un modèle de perfection Ă©vangĂ©lique, ses dignes coopĂ©rateurs, ministres des saints autels, un père consolateur et les fidèles de son diocèse, un tendre ami, toujours prĂŞt Ă  leur donner l'instruction et la nourriture spirituelle.

(Abbé de Lubersac, Journal historique et religieux de l'émigration..., Londres-1802.

Mausolée de Mgr Le Mintier

Les restes de Mgr Le Mintier furent transférés en la cathédrale de Tréguier le . L'évènement eut un retentissement considérable, et donna notamment l'occasion au poète J.-P.-M. Lescour de composer une longue élégie funèbre en breton ("Gwerz an Ao. Augustin-René Ar Mintier", dans Telenn Gwengam / La Harpe de Guingamp, Brest, Piriou, 1869, p. 52-63).

Son mausolée est situé dans la chapelle située entre les 5º, 6º et 7º travées du collatéral nord de la cathédrale de Tréguier, contre le pignon, face à l'autel. Il est au côté de celui du duc Jean V de Bretagne. Épithaphe: A.D. 1801. AUGUSTUS RENATUS LUDOVICUS LE MINTIER. DE Sto ANDREA. EPISCOPUS ET COMES. TRECORENSIS. OBIIT DIE XXI APRILIS. A.D.1801. SUB HOC TUMULO. LAPIDEO CORPUS. POST PUBLICAM POMPAM. DEPOSITUM FUIT DIE 8° JULII 1868.

Armoiries, blason et devise

  • Armoiries : De gueules Ă  la croix engrĂŞlĂ©e d'argent.
  • Devise : Deus meus omnia sunt (Dieu est mon tout).

Le catéchisme breton

Le "Catéchisme de Mgr Le Mintier" proprement dit est connu sous deux formes:

  • [Livre du catĂ©chumène:] Catechis imprimet dre urs an Autro (...) Augustin-RenĂ©-Louis Le Mintier, escop ha cont Ă  Dreguer (...). Eil edition. Morlaix: Pierre Guyon, 1783. In-8°, IV+XIV+66 p.
  • [Livre du catĂ©chiste:] Catechis imprimet dre urz an Autro (...) Augustin-RenĂ©-Louis Le Mintier, escop a Dreguer. Edition nevez augmentet dre un nombr bras a Histoario hac Explicationo util evit ar bobl christen. Morlaix: Pierre Guyon, 1783. In-8°, 269 p.

La précision "Seconde/Nouvelle édition" se réfère à l'édition originale publiée en 1769 à l'initiative de Jean-Marc de Royère, évêque de Tréguier de 1767 à 1773. Il ne survit apparemment aucun exemplaire de cette première édition, totalement ignorée des bibliographes. Elle est mentionnée dans le mandement épiscopal imprimé en tête de "seconde" ou "nouvelle" édition, publiée sur ordre de Jean-Augustin de Frétat de Sarra, évêque de 1773 à 1775, avec "quelques changements, qui en rend[ent] le texte plus clair, & l'intelligence plus facile" (Morlaix: Pierre Guyon, 1775; in-16). La même précision est reprise dans la réédition à l'identique procurée par Le Mintier huit ans plus tard (références ci-dessus).

Auparavant, ce même catéchisme avait été (ré-)édité par pratiquement chacun des évêques qui se sont succédé sur le siège: O. Jégou (1694-1731): 3e éd., Morlaix, Ploësquellec, 1703; Fr.-H. de la Fruglaye (1732-1745): Tréguier, Le Vieil, 1739; Ch. Le Borgne de Kermorvan (1746-1761): Saint-Brieuc, Mahé, 1752.

Après le Premier Empire, où un catéchisme unique fut imposé à tous les diocèses français (version bretonne pour Saint-Brieuc et Tréguier: Saint-Brieuc, Prudhomme 1807 et 1808), le "catéchisme de Mgr Le Mintier" fut réédité en 1817, sur ordre de monseigneur Jean-Baptiste de Caffarelli du Falga, évêque de Saint-Brieuc et Tréguier. Il est désigné, dans l'Approbation épiscopale, comme " le Catéchisme de Tréguier, composé en breton par les anciens évêques de ce Diocèse": (le nom de monseigneur Le Mintier , auteur de ce catéchisme n'est même pas mentionné dans la réédition!).

Notes et références

  1. Les chroniqueurs révèlent que le mandement de l'évêque serait de la plume du chanoine Laënnec, théologal de Tréguier, docteur en Sorbonne.
  2. http://www.ville-treguier.fr/patrimoine-treguier/

Voir aussi

Bibliographie

  • [J.P.M. Le Scour], Ann Aotrou Augustin ar Mintier, diveza escop Treguer / Mgr Augustin Le Mintier, dernier Ă©vĂŞque de TrĂ©guier. TrĂ©guier: Le Flem, 1868.
  • [Anonyme.] Translation des restes de Mgr Le Mintier, dernier Ă©vĂŞque de TrĂ©guier, dans la cathĂ©drale de TrĂ©guier, le . TrĂ©guier: A. Le Flem, 1868.
  • [Anonyme.] Bue an otro Minter, diwea eskob a Landreger, ha diou ganaouen en he enor [= Vie de Mgr Le Mintier, dernier Ă©vĂŞque de TrĂ©guier, avec deux cantiques en son honneur.) S.l.n.d. [TrĂ©guier, 1868 ?]
  • AbbĂ© de Lubersac, Journal historique et religieux de l'Ă©migration et dĂ©portation du clergĂ© de France en Angleterre. Londres, 1802.
  • AbbĂ© Tresvaux, L'Église de Bretagne ou Histoire des sièges Ă©piscopaux, sĂ©minaires etc.... Paris: MĂ©quignon le Jeune, 1839.
  • AmĂ©dĂ©e Guillotin de Corson,L'abbaye de Melleray avant la RĂ©volution, Bulletin archĂ©ologique de l'Association bretonne, Vol. 13, 1897, 314 p.
  • Henri Frotier de La Messelière, Les Filiations Bretonnes, tome IV: Famille Le Mintier de La Motte-Basse, de Saint-AndrĂ©, des Aulnais et de LĂ©hellec, Saint-Brieuc, 1922 (p. 50).
  • HervĂ© Pommeret, Le dernier Ă©vĂŞque-comte de TrĂ©guier, SociĂ©tĂ© d’Émulation des CĂ´tes du Nord. Bulletin et MĂ©moires, vol.47, 1926.
  • Gilbert Guyon, Le vrai visage de Mgr Le Mintier, dernier Ă©vĂŞque de TrĂ©guier. Association bretonne, 1995.
  • Jean-Jacques Lartigue, Dictionnaire et armorial de l'Ă©piscopat français, UniversitĂ© de Michigan, L'intermĂ©diaire des chercheurs et curieux- 2002.
  • Yann Celton, LeorioĂą ar Baradoz: approche bibliographique du livre religieux en langue bretonne. Quimper: Associatopn bibliographique de Bretagne, 2002. (nos 1598-1612.)

Articles connexes

Liens externes

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