Atlas Network
L’Atlas Network (en français Réseau Atlas), anciennement connu sous le nom d’Atlas Economic Research Foundation (fr. Fondation Atlas pour la recherche économique), est une association à but non lucratif américaine libertarienne, créée en 1981 par Antony Fisher et ayant siège à Arlington en Virginie.
Fondation |
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Type | |
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Forme juridique | |
Siège |
Arlington |
Pays | |
Coordonnées |
38° 54′ 00″ N, 77° 01′ 43″ O |
Fondateur | |
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Affiliation | |
Chiffre d'affaires |
10 131 064 dollars américains (), 15 518 568 dollars américains (), 15 289 731 dollars américains (), 15 258 191 dollars américains () |
Site web |
IRS |
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Origine du nom
L'organisation tient son nom du roman La Révolte d’Atlas, de l’auteure libertarienne Ayn Rand.
Outils de communication
Elle est dotée d'un journal trimestriel (Freedom’s Champion) ainsi que d'une conférence annuelle (les Liberty Forums). Elle rassemble quelque 400 think tanks proches des milieux politico-financiers, sur des bases idéologiques libertariennes, eurosceptiques, atlantistes et climatosceptiques. Elle possède également des connexions avec l’alt-right américaine et avec les conservateurs britanniques pro-Brexit[1].
Elle décerne en particulier les Templeton Freedom Awards, reçus entre autres par le journal français Contrepoints.
Objectifs
Cet organisme de droit privé a pour but de favoriser et promouvoir une économie de marché partout dans le monde en soutenant le développement d'organisations de recherche ou de think tanks promouvant à leur tour le libéralisme économique[2].
Le réseau
Selon le site, en 2021, 475 organisations de droite dans le monde sont membres du réseau Atlas.
À titre d'exemples, parmi les think tanks que l'Atlas Network a aidé à mettre en place ou à persister figurent aux États-Unis le Manhattan Institute ; au Canada l'Institut Fraser ; à Hong Kong le Lion Rock Institute ; au Royaume-Uni l'Adam Smith Institute, le TaxPayers' Alliance (TPA) et environ une dizaine d'autres lobbys et Think tanks installés (ou l'ayant été) à Londres (Westminster plus précisément) au 55 Tufton Street (entités qui ont joué un rôle majeur dans le processus qui a conduit au Brexit[3].
Budget, financements
Au niveau mondial le RĂ©seau Atlas dispose d'un budget important.
En 2017, ses revenus déclarés étaient de $10,815,000. Et ses dépenses ont été de $12,585,000 sur l'année[4].
Et pour rappel, il existe un réseau équivalent pour le niveau européen : le Réseau de Stockholm. Certains think tanks libertariens européens peuvent adhérer aux deux réseaux.
L'Atlas Network dit tirer son financement de dons de particuliers, de fondations ou d'entreprises[5] (dont notamment ExxonMobil[6], Philip Morris[7] et Koch Industries), mais aussi de dotations de fonds publics consenties par le ministère des Affaires étrangères américain ainsi que le National Endowment for Democracy, fonds de dotation semi-public et bras essentiel du soft power américain[8].
Références
- Marlène Benquet et Théo Bourgeron, « Le libertarianisme autoritaire comme horizon politique », sur Contretemps,
- THINK TANKS, Expansion mondiale - Encyclopædia Universalis
- Monbiot G (2020) For Your Eyes Only. The opaque and secretive networks on which Boris Johnson builds his power. The Guardian |publié le 2020-09-02|consulté le=2021-02-11
- Atlas Network | titre=Annual Report 2017 | website=Atlas Network | consulté le 15 juin 2018 |URL=url=https://www.atlasnetwork.org/assets/uploads/annual-reports/final_annual_report_for_web_2017.pdf
- Atlas Economic Research Foundation, sur SourceWatch.
- « Put a Tiger In Your Think Tank », Mother Jones, mai-juin 2005.
- Julia Smith, Sheryl Thompson et Kelley Lee, « The atlas network: a “strategic ally” of the tobacco industry », The International Journal of Health Planning and Management, avril 2016.
- Lee Fang, « Sphere of influence: how American libertarians are remaking Latin American politics », The Intercept, .