Association française des biotechnologies végétales
L’Association française des biotechnologies végétales (AFBV) est une ONG régie par loi de 1901 sur les associations et un lobby. Elle indique viser le développement d'une agriculture durable, notamment par le biais des biotechnologies végétales.
Sigles |
(en) AFBV, AFBV |
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Type | |
Forme juridique | |
Domaine d'activité | |
Siège |
Paris (75001) |
Pays |
Chiffre d'affaires |
27 557 euros () |
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Site web |
Origine
L’AFBV est née début de l'année 2009, à l’initiative de personnes souhaitant promouvoir les« biotechnologies vertes » en France. Soixante-dix membres fondateurs, dont de nombreux scientifiques, créent l’AFBV lors de l’assemblée générale constitutive tenue à Paris le .
L’AFBV a été déclarée le 16 juin et publiée au Journal officiel le .
Missions
L’AFBV promeut les biotechnologies végétales et leur vulgarisation pédagogique.
L’AFBV considère que les biotechnologies végétales contribueront, dans le contexte actuel d'augmentation de la demande alimentaire mondiale et de réchauffement climatique, à améliorer la production agricole tout en la rendant plus écologique et donc bénéfique à toute la société.
En effet, les biotechnologies végétales offrent de nouvelles perspectives dans de nombreux domaines tels que : la nutrition, l'énergie (biocarburants), la chimie (verte) et l'environnement. En particulier, les nouvelles biotechnologies permettent d'accélérer l'amélioration des résistances aux maladies et ravageurs des espèces cultivées et de contribuer ainsi efficacement à la réduction de l'utilisation des produits phytosanitaires qui sont en voie d'interdiction[1].
Fonctionnement
Le conseil d'administration de l'association (quinze membres) est présidé en 2016 par Alain Deshayes. Sous la présidence de Georges Pelletier, un Comité scientifique élabore la communication scientifique de l'association.
L'AFBV organise des colloques[2], diffuse régulièrement un bulletin d'information et publie des communiqués de presse.
Communication
Débat sur les OGM
Le 4 octobre 2012, en marge d'un colloque sur les biotechnologies, l'AFBV a critiqué avec vigueur les conclusions de l'étude de Gilles-Éric Séralini sur les effets du maïs transgénique NK 603 sur les rats. Selon l'association, la taille de l'échantillon limité à 20 rats[3] ne peut mener à une interprétation statistique valable, d'autre part, la souche de rat utilisée Sprague-Dawley[4] développe des tumeurs spontanément en vieillissant ce qui invaliderait l'étude. L'association qui a mis en avant une étude toxicologique japonaise sur le principe actif (glyphosate) du pesticide utilisé (le roundup) et attestant de l'innocuité de la molécule, se prononce toutefois pour une amélioration des tests toxicologiques sur le maïs transgénique[5].
Le 31 mai 2018, l'AFBV diffuse les résultats des différentes études européennes et françaises qui invalident les analyses de Gilles-Éric Séralini. De nombreux médias français et étrangers diffusent ces informations en juillet[6] - [7] - [8].
Activité de lobbying auprès des institutions de l'Union européenne
L'AFBV est inscrite depuis 2017 au registre de transparence des représentants d'intérêts auprès de la Commission européenne. Elle déclare en 2017 pour cette activité des dépenses d'un montant de 1 000 euros[9].
Notes et références
- Le système CRISPR/Cas9 : Pour la compréhension du vivant et l’innovation variétale - Cécile Collonnier - Jardins de France - N°644
- Colloque AFBV “Biotechnologies végétales et changement climatique” sur le site européen Vegepolys Valley
- Selon Séralini l'OCDE préconise des groupes de dix rats pour ce type d'étude toxicologique
- une variété consanguine albinos très largement utilisée dans la recherche médicale ou rat de laboratoire
- L'afbv propose d'améliorer les tests sur le site www.ladepeche.fr consulté le 10 février 2013
- (en) Joan Conrow, « European studies disprove Seralini’s GMO maize tumor claims », sur https://allianceforscience.cornell.edu, .
- Lien entre OGM et cancer : l'étude était fausse article sur lefigaro.fr
- OGM et tumeurs : "On ne peut pas dire que manger du maïs modifié provoque des cancers chez le rat" sur Europe N°1
- « Registre de transparence », sur le site de la Commission européenne (consulté le )