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Arthur Gailly

Arthur Gailly est un syndicaliste, militant wallon et homme politique belge, né à Wanfercée-Baulet le et mort à Charleroi le .

Arthur Gailly
Fonctions
Député
-
Bourgmestre
Mont-sur-Marchienne
-
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  82 ans)
Charleroi
Nationalité
Activités
Autres informations
Parti politique

Biographie

Il est d’abord ouvrier dans la sidérurgie et militant syndical. Il devient conseiller communal (1921-1934), ensuite échevin (1921-1925, 1933) et enfin bourgmestre socialiste (1933-1934) de Mont-sur-Marchienne. Il devient ensuite la cheville ouvrière des milieux politiques, syndicaux, mutuellistes de Charleroi. De 1929 à 1960, il participe à tous les mouvements importants de lutte sociale. Il prend des positions en pointe le où il harangue la foule au lendemain des événements de Grâce-Berleur et durant la tentative de Gouvernement wallon séparatiste. Il va même jusqu'à réclamer l'indépendance de la Wallonie. Il va ensuite effectuer une courbe rentrante, refuser la venue d’André Renard à Charleroi lors de la Grève générale de l'hiver 1960-1961. Conscient du fait que l'idée wallonne est en passe de l'emporter dans la Fédération générale du travail de Belgique (FGTB), il se concentre alors sur son action sociale. Il a pourtant souvent lutté pour la Wallonie comme dans le journal Le Peuple du au où il publie une série d'articles intitulés Au pays qui ne veut pas mourir, une expression inspirée par les premiers indices des difficultés économiques en pays wallon avec la fermeture de certaines mines.

L'institut Arthur Gailly Ă  Charleroi, actuellement polyclinique du Mambourg, portait son nom.

Député de l'Arrondissement administratif de Charleroi de 1936 à 1961, il cumulera cette fonction avec celle de dirigeant de la Fédération des métallurgistes de Charleroi de 1939 à 1965 puis de secrétaire de la FGTB de Charleroi de la Libération de la Belgique à 1965. Il est aussi à la tête du Parti socialiste de Charleroi, pratique qui, après 1945, est rejetée par le renardisme. Comme député il s'opposa à la politique de neutralité adoptée par la Belgique. En 1938, il le dit à la Chambre tout en prenant ses distances par rapport aux militants wallons francophiles, estimant que ce n'est pas le fait de se rapprocher de la France qui sauvera la Wallonie, mais bien le Plan mis au point par Henri de Man. Il est aussi à l'initiative de votes de résolutions des diverses régionales wallonnes de la FGTB dans les années 1950, votes prônant le fédéralisme ou même le confédéralisme comme le dit la motion de la FGTB du Hainaut en 1952.

Notes et références

    Voir aussi

    Bibliographie

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